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sur 991 notes
Luca di Fulvio.

Rien que son nom est une promesse. Celle de partir pour un périple fort en émotions …

Car Luca di Fulvio est un merveilleux conteur, un raconteur d'histoires. Un vrai. Dès la première page tournée, on se laisse embarquer à la suite de ces destins hautement romanesques, jusqu'à la dernière ligne.

Nous sommes en 1912. Ils s'appellent Raechel, Rocco et Rosetta.
Raechel, adolescente dans le shtetl de Sorochyintsi, dont l'amour des livres n'a d'égal celui qu'elle porte à son père.

Rosetta, dont le seul tort est d'être née femme, d'être belle et de marcher la tête haute dans les rues d'Almaco, en Sicile.

Rocco, beau jeune homme valeureux, coincé dans un univers mafieux sicilien qu'il déteste.

Ils ne se connaissent pas mais décident tous trois de fuir une existence trop difficile. Destination Buenos Aires. Mais ce nouveau monde n'est-il pas pire que celui qu'ils viennent de quitter ?

Ivres d'être libres, ils vont vite découvrir que la terre promise recèle bien des désillusions mais ils finiront par se rencontrer et ne cesseront jamais de se battre.

Comme ces roses qui poussent dans la boue. Malgré tout.

Ils iront jusqu'à perdre leur identité, leurs racines, pour mieux se retrouver.
Je me suis attaché à ces héros, prêts à tout pour briser leurs chaînes, et qui vont croiser des monstres de cruauté et de perversion … En effet, un certain baron risque de vous faire dresser les poils sur la tête tant il est ignoble …

Au-delà d'une histoire pleine de rebondissements, de moments épiques ou tragiques, ce livre dénonce le quotidien de ces femmes dans un monde d'hommes. La misère y est sans fond et les filles de joie n'ont jamais aussi mal porté leur nom …

A mes yeux, cet écrivain est un magicien. Il captive tout au long d'un pavé qui se lit pourtant en un éclair. Tout est là.

L'auteur ne cesse jamais de peindre une fresque flamboyante, émouvante et captivante.

Il sera disponible dés demain en librairie et je ne peux que vous conseiller d'embarquer sans tarder !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Luca di Fulvio confirme sa soif d'ailleurs avec ce nouveau roman choral où l'on retrouve avec délice des personnages hauts en couleurs construits avec habileté, et où la thématique de la liberté, un de ses thèmes de prédilection, en est la voûte centrale.

Par chapitres croisés, les personnages, chacun à leur manière se racontent et tissent un lien invisible avec les autres.

On est emporté par le souffle constant qui accompagne la narration.
L'incursion dans un nouveau monde, où mafieux, maquereaux et dignitaires se livrent une guerre sans merci inspirées par l'écriture très imagée de Luca di Fulvio, nous transporte dans les cales les plus infâmes de Buenos Aires.

Le libre arbitre est aussi une notion importante car l'auteur cherche toujours à démontrer que tout est précaire, que tout est à réinventer et qu'il y a toujours une opportunité de se reconstruire, d'avoir une deuxième chance de trouver son chemin.

L'auteur italien dose parfaitement la tristesse et la beauté dans des pages qui éblouissent et serrent le coeur. L'humour bravache est de mise et des dialogues savoureux nous arrachent des sourires.

Si l'on cherche un livre qui peut à la fois émouvoir, faire bouillir de colère et porter une histoire, alors celui-ci y parvient admirablement bien.

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Titre : les prisonniers de la liberté
Auteur : Luca di Fulvio
Editeur : Saltkine
Année : 2019
Résumé : 1913, trois jeunes gens embarquent pour l'Argentine. Fuyant la misère et la cruauté des hommes, Rosetta n'a d'autre choix que d'abandonner sa ferme. Rocco lui, refuse de se soumettre à la mafia locale et s'embarque aussi sans espoir de retour. Reste Rachael, la petite juive embarquée par Amos le terrible proxénète. Arrivée à Buenos-Aires, la gamine vend ses cheveux pour subsister et se fait passer pour un garçon, seul moyen pour elle de tenter de survivre dans une ville aux allures d'immense bordel à ciel ouvert.
Mon humble avis : L'année 2016 fut marquée par la découverte d'un auteur de grand talent : Luca di Fulvio. Je garde de la lecture du gang des rêves un souvenir extraordinaire et depuis, chaque année, je tâche de ne rien rater des nouvelles publications de cet auteur italien. En 2017 ce fut les Enfants de Venise, une saga intéressante bien que dépourvu du souffle qui faisait du premier opus de l'auteur un grand roman. L'année suivante la parution du soleil des rebelles allait me laisser sur ma faim, c'est le moins que l'on puisse dire, avec la tenace impression qu'à chaque nouvel parution, l'auteur perdait un peu de son aura. Et puis cette année Les prisonniers de la liberté, un pavé, une saga qui était censée contenir tous les thèmes chers à Di Fulvio et dont j'attendais beaucoup. Soyons clair ce fut encore une fois une déception, une relative déception dirons-nous et je vais tenter de vous en expliquer les raisons. Tout d'abord, il faut reconnaître à Di Fulvio un talent de conteur hors-pair, un savoir-faire indéniable pour imaginer des destins ballotés par des circonstances contraires. Après l'immigration aux Etats-unis, la renaissance à Venise, l'auteur situe cette fois-ci son histoire dans les bas-fonds de Buenos-Aires et si dans les bouquins précédents les lieux jouaient un rôle majeur, l'Argentine n'est ici qu'une toile de fond à peine esquissée. C'est dommage, mais ce n'est pas tout. Si la lecture des prisonniers de la liberté est agréable, comment ne pas regretter l'aspect caricatural et le manichéisme des situations et des personnages ? Dans ce roman les gentils sont TRÈS gentils et les méchants TRÈS méchants, et la fin… J'aime mieux éviter de parler des dix dernières pages de ce texte qui sont, à mon humble avis, loin d'être digne d'un tel auteur. Les thèmes chers à Di Fulvio – immigration, extrême pauvreté, rédemption, féminisme, résilience – sont omniprésents dans ce bouquin, mais encore une fois traités avec peu de finesse et l'impression, tenace, que l'auteur applique des recettes éprouvées mais dont les ficelles sont ici, trop grosses et voyantes. Encore une fois quel dommage. Dommage pour l'auteur romain qui semble s'essouffler, dommage pour cette déception, alors que j'attendais beaucoup de ce bouquin. Suite au prochain épisode…
J'achète ? : Je viens de lire quelques chroniques sur le net et, à part quelques avis mitigés, les lecteurs s'accordent à penser que les prisonniers de la liberté est un grand roman. Vous l'aurez compris ce n'est absolument pas mon avis et je conseille à ceux qui n'ont jamais lu Di Fulvio, d'acquérir le gang des rêves qui est, pour moi , et de loin, le meilleur roman de cet auteur.
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Comme il est facile de s'évader avec vos héros Monsieur di Fulvio comme on se laisse vite emporter par l'aventure de nos nouveaux compagnons de route !!! On a toujours envie de les connaître, de les côtoyer, de faire partie de leurs amis et pourtant l'environnement où se déroulent vos histoires n'est jamais très chaleureux très convivial ou encore très accueillant... Mais qu'est-ce qui nous attire alors ? et bien la beauté d'âme de vos héros, Rocco, Rosetta, Raquel, Tano, Annuncetta, libertad et quelques autres qui sont cette fois-ci dans "les prisonniers de la Liberté". Ce sont des enfants ou des adultes que l'on aime à la seconde où on les rencontre. Comme dans vos autres romans, c'est la magie de la rencontre entre vos personnages avec une grande bonté d'âme et la noirceur dans laquelle vous les faites évoluer, ici le monde de la prostitution et de la mafia, qui nous emporte et nous fait oublier notre propre environnement.
La violence de la mafia décrite avec moult détails m'a toutefois un peu dérangée. Si je mets 5 étoiles sans aucune hésitation et que je vais attendre la traduction de votre prochain livre, je pense avoir toutefois été un peu moins séduite qu'avec vos autres livres. Vos héros vont toutefois également rester mes héros pour longtemps !
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1912, Rosetta Tricarico a hérité de son père une petite terre à Alcamo, Sicile, que convoite le Baron Rivalta di Neroli. Après avoir vu ses bêtes égorgées, ses champs brulés et avoir été violée par trois inconnus, elle décide de céder à l'offre du cupide aristocrate et de s'enfuir en Argentine par le premier bateau, après avoir assommé ce dernier.
Raechel Bücherbaum a treize ans et vit avec son père dans un shtetl aux alentours de Sorochyintsi, en Russie. Lorsqu'une partie du village est massacrée, elle n'a d'autre choix que de s'enfuir et de rejoindre la caravane d'Amos, sombre personnage qui emmène les plus belles juives adolescentes qu'il a recueillies dans ses bordels en Argentine.
Le père de Rocco est mort en recevant la balle destinée à tuer son patron, Don Mimi Zappacosta, un parrain de la mafia. le fils souhaite devenir mécanicien mais le mafieux a d'autres desseins quant à son avenir. Pour ne pas céder et devenir lui aussi un membre de l'organisation, il accepte la proposition de partir à Buenos Aires chez le neveu du parrain.
Tous trois vont se retrouver sur le même bateau avec comme horizon l'espoir d'une vie meilleure mais tout ne se passera pas comme ils l'avaient prévu...
La saga de Luca di Fulvio a toutes les caractéristiques du très bon roman d'été, celui qui nous tient scotchés à chaque page, ardemment désireux d'en connaître les dénouements. C'est le roman idéal pour accompagner ses vacances.
Traduction d'Elsa Damien.
Editions Slatkine & Cie, Pocket, 780 pages.
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Les prisonniers de la liberté
Trois destins
Trois personnages principaux
Raquel, Rosetta et Rocco
Trois prénoms qui commencent par un R
Comme renaissance !
Renaître dans une nouvelle vie !
Alors ils quitteront tout, refuseront un avenir tout tracé !
Luca di Fulvio, que je ne connaissais pas, va m'embarquer pendant plus de 600 pages entre la Russie, l'Italie et l'Argentine.
Dès la première page, je sais que j'entre dans une lecture dure, violente !
Mais j'accompagne trois êtres prêts à tout pour conquérir leur liberté : alors je n'hésite pas !
Raquel, Rosetta et Rocco prennent le bateau pour l'Argentine.
Raquel treize ans juive russe voit son père adoré mourir dans un pogrom et n'a qu'un choix : s'enfuir !
Rosetta n'ayant connue que la violence des hommes, battue par son père, harcelée et violée dans son village Sicilien : son tort être belle, fière et rebelle !
Rocco fils d'un mafieux illustre, refuse de se soumettre à cette pègre et veut une nouvelle vie dans un nouveau monde !
Sauf que ce nouveau monde n'est pas différent, voir pire : l'extrême pauvreté, la mafia, corruption et la prostitution, rien n'est épargné dans cet enfer brûlant !
La vie des femmes est la plus horrible : elles ne peuvent qu'être des putes. Elles subissent des viols !
Et comme disait Sorj Chalandon aucun qualificatif ne doit être accolé au mot viol qui contient à lui seul toutes les horreurs ! Mais là en plus, ce sont des viols
multiples !
Ce sont des esclaves sexuelles, vendues comme du bétail.
L'exploitation des miséreux fait la richesse des forts.
Si l'histoire est une fiction les actes et l'époque sont bien réels.
Et là, après 300 pages de viols, sadisme, cruauté, j'ai posé ce livre : trop horrible !
J'étais même en colère car trop c'est trop !
Et putains, ces femmes n'en étaient pas ! courageuses, combattives, libres dans leurs têtes : elles avaient droit à leur humanité !
Et ces hommes prêts à les aider, voulant devenir différents !
Luca di Fulvio dont le talent est indéniable a senti que la limite du supportable était franchie.
Mais je ne voulais pas abandonner ces trois amis !
Car dans toute cette noirceur, il existe forcément une petite lumière : l'espoir que leur vie est digne de considération, une main tendue, l'entraide !

Alors, l'auteur va leur redonner la parole ! faire chanter l'humanité de ces personnages
Et il va m'offrir un tango pour la liberté :
"Dans ce monde, nous les misérables,
on est comme des morpions, on ne vaut que dalle,
commença doucement Tano avec une espèce de mélodie dans la voix, comme s'il chantait
au nom de tous les malheureux.
Le tango, c'est une manière de se planter là
et de dire aux autres :
"Regardez-moi ! Je suis là et je ne suis pas un morpion. Si je veux, je peux vous baiser. Et je peux même vous planter un couteau dans le ventre."

Et l'humanité, la générosité c'est Raquel, cette gamine de treize ans sachant lire et écrire : elle va agir dans l'ombre par son écriture, ses mots qui vont droit au coeur de tous.
"«  Je suis la fille sans nom. Je suis les yeux de ceux qui n'en ont pas. Je regarde ce dont les autres détournent les yeux.
Mais nous tous, nous devrions au moins apprendre à dire ensemble :
ce n'est pas juste ! "

Et j'ai terminé ce récit, cette extraordinaire aventure aux côtés de personnages fabuleux, vivant leurs émotions, cette force du sentiment d'autonomie et de dignité humaine !


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Dans toutes les histoires de Luca di Fulvio, tout est question d'équilibre. Les gentils et les méchants, les bons et les mauvais, les riches et les pauvres, la tristesse et le bonheur... Les trois personnages de ce roman vont se rencontrer, se perdre, se retrouver... Je n'ai pas pu lâcher ce roman tant je voulais connaître le sort de chacun. Les personnages sont charismatiques. Ils espèrent, prient pour une vie meilleure, se battent, rêvent de liberté mais finalement en sont prisonniers... C'est une histoire bercée au son de la guitare dans un Buenos Aires totalement pourri, el infierno. (L'enfer...) C'est la misère, la violence, la drogue, la prostitution... Mais, c'est malgré tout la charité, l'entraide, l'amour, le partage... Nos trois personnages vont-ils exécuter leur dernière danse? (...)

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Ce que j'ai ressenti:

▪️3R. pRisonnieRs et libRes.

Les 3R. Rosetta. Raechel. Rocco. Tous épris de liberté et tous attachés aux poids de leurs passés… Par la force des choses et les caprices du destin, ils se retrouvent, tous les trois, à partir vers le Nouveau Monde, direction l'Argentine pour fuir leurs vies, leurs traqueurs, leurs malheurs. Luca di Fulvio a une plume exceptionnelle, qui donne vie à des émotions extraordinaires, en nous. Il n'y a pas son pareil pour retranscrire avec autant d'intensité la vie des misérables, mais il met aussi tant de candeur dans ses personnages, que l'on s'attache démesurément à eux. Rosetta, comment ne pas admirer ta splendeur? Rocco, comment ne pas être sous le charme de ta détermination? Raechel, comment ne pas succomber à ton audace? Et je vous vois vous envoler vers cette nouvelle terre de promesses, mes 3R, danser, embrasser, vibrer, vous battre pour vos convictions, et je suis touchée en plein coeur. Passionnément. iRRRémédiablement…

"Je veux devenir un être humain et rien d'autre."

▪️Buenos Aires, l'insoumise…

Il faut dire aussi que la destination est attirante, comme un aimant. Buenos Aires et sa fougue, son tango, ses éclats, son potentiel, son enfer. Cette ville a quelque chose d'hypnotisant, et pourtant, les drames et les trahisons courent les rues. Elle t'attire, Buenos Aires, pour mieux te fracasser, ensuite. Elle ne se donne pas cette ville, elle embrase les coeurs et broie les élans d'impertinences, elle arrache sans pitié l'innocence des enfants et la ferveur des plus braves. Et pourtant…Pourtant, en se retrouvant sur les quais du port, Raechel, Rocco, Rosetta, vont vite devoir s'adapter à cette ville, coûte que coûte. Apprendre à déjouer les fils du destin qui les poursuivent, tout en ne tombant pas dans de pires conditions de vies qu'au départ…Ils vont devoir changer cette ville et les mentalités ou règne trop de prostitutions, de violences et de corruptions. Une mission périlleuse pour ses trois jeunes gens, et leur détermination ne sera pas du goût de tout le monde… Mais qu'importe seul l'Amour guidera leurs chemins…Et dans leurs poings serrés, parfois, un bout de leur avenir…

"Cette ville…engloutit les gens, elle les efface."

▪️Un coup de coeur magistral.

Sans doute, parce que les thèmes me touchent plus, je pense pouvoir affirmer que ce roman sera mon préféré de Luca di Fulvio. En mettant ainsi en avant, le pouvoir de la lecture et de l'écriture, en se positionnant pour la condition féminine, en faisant valdinguer les prédestinées de violence et en prônant dans son idéal, cette idée de liberté, il nous offre un roman flamboyant, illuminé de mille passions, magnifique autant que bouleversant…Un roman magistral!

Cet auteur a déjà emporté mon coeur, 3 fois d'affilée, avec le Gang des rêves, Les enfants de Venise et le soleil des rebelles… de par la densité et la richesse de ses histoires, les émotions qu'il transmet aussi à chacun de ses mots, j'étais sous le charme dès le premier roman…. Luca di Fulvio touche, avec sa plume renversante, toutes les cordes sensibles pour que ça vibre en moi, pendant de longs mois même après, la lecture. Ses personnages nous accompagnent encore longtemps, dans notre imaginaire, parce qu'ils allument des braises incandescentes et des rêves étourdissants. Il est magique cet auteur. Mais avec Les prisonniers de la liberté, quatrième roman que j'ai le plaisir de lire, j'ai eu comme une conviction plus profonde de son talent gigantesque. C'est un auteur qui écrit passionnément, qui raconte la Passion, qui anime toutes les passions, qui leur fait danser tous les tangos du monde. Et moi, devant tant d'émotions, je ne peux que succomber, tomber éperdument en admiration devant la puissance et l'intention de ses messages d'amours et de libertés.

Je danse de joie d'avoir pu lire encore une si belle aventure, de connaitre une ville aussi pleine de vie, j'ai maintenant des noeuds dans le coeur et des rêves incroyables de liberté, et j'irai bien dire aux anges de continuer à inspirer cet auteur que j'adore passionnément…

"Si les anges acceptent de s'en occuper, tu trouveras un noeud quelque part."



Ma note Plaisir de Lecture 10/10
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Commencez l'année avec un livre aussi perturbant par la cruauté des actes fait à ses femmes, n'était pas la meilleure idée du siècle.
J'ai souffert, j'ai eu envie que tout cesse, que tous ces porcs crèvent. Je suis violente, certes, mais moins qu'eux, moi, ce ne sont que des mots… Malheureusement beaucoup de jeunes filles sont encore vendues par ces monstres. Si je n'avais qu'un souhait pour cette nouvelle année, c'est que cette prostitution s'arrête et laisse ses jeunes filles « enfants » en paix…

Un livre à lire pour ne pas oublier…

Extrait :

Aujourd'hui, il reste cette tâche indélébile pour tous ceux qui savaient, mais rien n'a changé. Nous ne pouvons pas à notre tour détourner les yeux de ces esclaves venues d'Europe de l'Est ou d'Afrique, exposées comme des marchandises sur le trottoir.
En tant qu'homme, j'ai honte. J'essaie d'imaginer l'agonie de ces jeunes filles de Buenos Aires qui devaient se donner à 350 étrangers par semaine. Mais je crois que seule une femme peut l'imaginer.
L'histoire largement fictive de ce livre porte l'espoir que, d'une même voix, hommes et femmes dénoncent ensemble l'injustice.

Bonne lecture !

Et bonne année à tous mes ami(e)s virtuels anciens, nouveaux et futurs…
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Un nouvel auteur Italien que je découvre, hummm et quelle plume addictive, une traduction au top, bref une réelle envie de le lire.
Les prisonniers de la liberté, pas son premier roman mais j'avoue que c'est suffisant pour me donner l'envie de connaître sa plume et tenter l'un de ses précédents publiés aussi.
Rosetta, Rocco, Raechel, 3 personnages forts en courage, qui ont la ténacité de vouloir vivre malgré leurs traumatismes et qui embarquent vers le Nouveau Monde en 1912. Leur soif de liberté est loin d'être tranquille, ils vont connaître et découvrir les bas-fonds de Buenos Aires. Les réseaux de prostitition, le milieu mafieux, la drogue, la violence, l'humiliation, la discrimination et j'en passe, tout un contexte de noirceur à la limite de l'indigestion.
J'avoue avoir un peu peiné avec ce mélange fort manichéen, heureusement que les sentiments sont bien exprimés, les personnages psychologiquement bien travaillés sinon j'aurais déchanté très vite.
Mais je crois Mr di Fulvio que vous manipulez la plume avec la plus grande finesse et c'est ce qui me convainc aussi.
Je tenterai donc "les enfants de Venise" pour son lieu et contexte historique. J'aime le fait de me sentir envoûtée par une écriture aussi fluide et délicate.
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