Quand le loup a faim

Edmond est un loup particulièrement gourmet. Quand il veut manger du lapin, il ne veut pas dévorer n'importe quel lagomorphe. Il veut du lapin citadin uniquement ! Il doit donc se rendre en ville... Mais en ville, il y a plein d'immeubles... Et dans les immeubles, il y a plein d'habitants... Après avoir trouvé sa victime, Edmond se voit systématiquement confronté à des voisins particulièrement envahissants. de quoi le faire renoncer à son repas...

J'ai beaucoup apprécié cette histoire, c'est marrant de voir le loup subir une série de malentendus. Les illustrations sont plaisantes à regader et le texte est agréable à lire (j'aime bien faire le bruit de l'ascenseur, j'ai dû en être un dans une vie antérieure...).

Que faire quand on est un loup des bois et que la faim vous tenaille ? Mais pas n'importe quelle faim ! Poussé vers la ville par une irrésistible envie de lapin citadin, Edmond Bigtarin a tôt fait de repérer l'immeuble où vit Max Omatose, le lapin nain. Armé de son grand couteau, il part à l'assaut des étages. Seulement Edmond l'étourdi oublie son couteau dans l'ascenseur et doit retourner chez lui se procurer de quoi mettre son plan à exécution. Mais tout ce qu'il rapporte intéresse vivement les voisins de notre lapin qui lui empruntent l'un, une ficelle, l'autre une tronçonneuse, l'autre encore une marmite... Ces emprunts n'ont d'autre but que de préparer une petite fête à laquelle Edmond sera invité, puisqu'il s'est présenté à tous comme le nouveau voisin. Grâce à cette série de malentendus, notre loup prendra une décision qui changera sa vie pour de bon. Sa nouvelle carte de visite annonce « M. Edmond Bigtarin, loup végétarien, président de l'amicale des Bons Voisins ».



Menée sur un rythme trépidant, cette histoire pleine d'humour et de rebondissements se joue des clichés et désamorce la férocité de l'amateur de chair fraîche. Il évolue de redoutable à sympathique, en passant par ridicule, puis devient finalement tout à fait charmant, désarmé par la naïveté des personnages qui s'opposent involontairement à l'accomplissement de son terrible projet. Les dialogues savoureux préparent une fin délicieusement mitonnée, que les bons vivants apprécieront.

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Ce dimanche matin, un couteau en main, Edmond Bigtarin se rend à la ville pour estourbir et dévorer un lapin nourri au grain. Sitôt entré dans l'immeuble choisi, il doit faire face à une armada de voisins lui piquant qui sa corde qui son surin jusqu'à ce que comme arme du crime il ne lui reste rien. Que va faire notre loup aux abois, qu'est-ce qui se trame sur le toit? A lire...

Mes enfants ont beaucoup aimé cette histoire pleine de rebondissements, et j'ai aussi pris grand plaisir à la leur lire, même si le scénario répétitif de l'ascenseur était un peu longuet à mon avis.

Histoire drôle avec jeux de mots et illustrations interessantes, à lire pour la fête des voisins!