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EAN : 9780814315101
304 pages
Wayne State University Press (01/01/1989)
5/5   1 notes
Résumé :
Introduction à l'ancien anglais d'avant la Conquête normande (1066). La partie grammaticale est suivie de textes normalisés et traduits en anglais moderne, en regard de la version originale.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Bien avant notre Chanson de Roland et nos romans en vers du XII°s, dans ce Haut Moyen-Age où le Continent ne s'exprimait à l'écrit qu'en latin, les Anglais (Anglo-Saxons) développèrent une très riche littérature dans leur propre langue : théologie pastorale, traductions bibliques, poèmes épiques, lyriques, récits, lettres. Leur langue, le Vieil Anglais, fut mise en danger par l'invasion normande de 1066, qui imposa progressivement le français comme langue de culture et de prestige.

Cette riche littérature nécessite une introduction grammaticale, dont l'auteur s'acquitte en une soixantaine de pages synthétiques. Je ne sais si cela suffit pour aborder le principal du volume, le "Reader", à savoir l'anthologie de textes merveilleux qui suit. On commence par la prose des annales et des récits de voyages, pour aborder ensuite la poésie : récits épiques et poétiques de batailles à Brunanburg, à Maldon, poèmes mystiques, lyriques (le dit du marin, le dit de la veuve, et autres), et enfin énigmes et poèmes descriptifs. le don poétique de ces Saxons est inné, frappant, et parlera d'autant mieux à l'imagination qu'il a influé profondément sur la prose d'un Tolkien, qui passa sa vie à enseigner ces textes, à les méditer et même à en éditer certains. Il ne s'agit donc pas d'une littérature morte, mais d'un imaginaire et d'une imagerie présents et à l'oeuvre encore parmi nous, sous les espèces des romans d'aventures et du film.

Pour qui voudra entendre du vieil anglais, internet propose des sites de savants passionnés qui déclament le poème de Beowulf et d'autres encore. C'était une très belle langue.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le poème du marin (The seafarer). D'après la version en anglais moderne.

(27) Celui qui a la joie de vivre et n'a passé que quelques journées pénibles dans les villes, fier, rouge de vin, ne voudra pas croire pas que moi, qui suis épuisé, j'ai été souvent contraint de demeurer sur le chemin des mers. L'ombre de la nuit s'épaississait, il neigeait au nord, le gel enchaînait la terre, la grêle tombait, la plus froide des semences. Et donc mes pensées me poussent vers les hautes mers, vers le mouvement des vagues salées ; le désir de mon coeur exhorte sans cesse mon esprit à voyager, à visiter la demeure des étrangers, loin d'ici.
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Les voyages d'Oht-here et de Wulfstan en Scandinavie et dans la Baltique (traduit de la traduction en anglais moderne).

L'Estonie est très grande, et il y a beaucoup de cités, et dans chacune il y a un roi. Et il y a beaucoup de miel et de pêcheries. Et le roi et les hommes les plus riches boivent du lait de jument, et les pauvres et les esclaves boivent de l'hydromel. Il y a beaucoup de guerres entre eux. Et il n'y a pas de bière brassée chez les Estoniens, mais beaucoup d'hydromel.

p. 79
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