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Blacksad tome 4 sur 7

Juanjo Guarnido (Illustrateur)
EAN : 9782205063134
56 pages
Dargaud (17/09/2010)
4.26/5   1284 notes
Résumé :
Années 1950, La Nouvelle-Orléans, où la fête de Mardi gras bat son plein. Grâce à Weekly, un producteur de jazz dénommé Faust fait la connaissance de Blacksad. Faust demande à ce dernier de s occuper d une affaire : un de ses musiciens, le pianiste Sebastian, a disparu. Il n a pas donné signe de vie depuis des mois, mettant en péril le label musical privé d une star. Faust craint que Sebastian ait, une fois de trop, sombré dans la drogue. Sa requête est d autant plu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (114) Voir plus Ajouter une critique
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Quatrième épisode des aventures de Blacksad !
Difficile de dire quelque chose de nouveau, les dessins sont toujours aussi superbes et le contexte "roman noir américain" de rigueur. On ne présente plus Blacksad que nous commençons à bien connaitre désormais, ce qui permet de rentrer de plein pied dans l'histoire.
L'anthropomorphisme est toujours de mise bien sûr, et l'auteur nous propose toujours plus de variétés avec cette fois des chèvres et même un hippopotame.
Le scénario, même s'il reste minimaliste va se révéler plus inventif et se complexifier un peu, par contre, je continue à trouver le tout assez confus avec des sauts dans l'histoire qui sont assez étonnants.
Côté histoire, nous allons évoluer cette fois dans le monde de la musique et plus particulièrement des débuts du jazz, avec comme cadre, une ville qui pourrait être la Nouvelle Orléans. Une fois encore nous vivrons des allers et retours entre les bas fonds et la classe aisée, un aspect récurrent de la série.
Pour conclure, c'est toujours aussi bon et agréable à feuilleter, les planches sont toujours aussi belles.
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Une jolie panthère, sensuelle et au charme indéniable, se trémousse sur le devant de la scène. Weekly, la fouine, journaliste de profession, n'en rate pas une miette. de son côté, John Blacksad tire un peu la tronche. En effet, leur rendez-vous, Junior Harper a, semble-t-il, beaucoup de retard. Celui-ci devait les renseigner sur un certain Sebastian "Little Hand" Fletcher, un pianiste de talent, qui a disparu sans donner aucune nouvelle. Son producteur et protecteur, Faust Lachapelle, qui le considère comme son fils, a donc fait appel à Blacksad pour le retrouver. Héroïnomane, il a délaissé sa femme, alors enceinte. Très vite, les affaires se compliquent pour le détective et son acolyte. La drogue coupée, un détective évincé par Lachapelle, le fils de ce dernier qui le menace...

L'on plonge dans cette Nouvelle-Orléans des années 50 avec une nouvelle enquête où, cette fois, Blacksad se lance à la recherche d'un pianiste de génie. Celui-ci semble avoir délaissé femme et enfant et préféré le monde de la drogue. Bien des personnages vont se mettre au travers de la route de notre détective et chacun semble avoir des comptes à rendre. Flanqué de Weekly, il devra face aux nombreuses fausses pistes et aux zones d'ombre. L'auteur utilise cette fois de nombreux flashbacks, donnant une certaine dimension à ce scénario. La galerie de personnages, éclectique, est particulièrement réussie. Quelques dialogues ou attitudes comiques de Weekly allègent cet album à la fois noir et tragique.
Le dessin évolue, immanquablement. Et pour cause, 5 ans se sont passés entre ce tome et le précédent. Après des tons surannés, l'on est ici frappé par les couleurs vives et éclatantes, notamment lorsque Guarnido nous immerge dans ce carnaval si coloré et festif. Les visages sont expressifs et le trait tout aussi charmant.

Blacksad, L'Enfer, le silence... plongée en eaux troubles...
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« Sartre affirme que l'enfer, c'est les autres. La phrase est brillante, mais je crois qu'elle reflète plus un état d'âme qu'une vérité universelle. Je veux bien admettre que les autres peuvent nous rendre la vie insupportable, mais ils peuvent aussi être nos compagnons de paradis. Pour moi, l'enfer c'est le néant. Un endroit sans mes amis, sans musique, sans paroles qui stimulent l'imagination. » Pour ce quatrième opus, Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido se proposent de nous dévoiler une autre facette de la Nouvelle Orléans en nous faisant découvrir le monde de la musique. Nous sommes dans les années 1950 et le jazz rencontre toujours un important succès aux États-Unis où s'élèvent de véritables génies. Sebastian « Little Hand », bouledogue issu des quartiers pauvres, est justement l'un de ces prodiges. Où du moins l'était-il jusqu'à ce qu'il ne parte en vrille et disparaisse mystérieusement, abandonnant derrière lui femme, enfant et maison de disque.

Avec ce quatrième album des aventures de notre chat investigateur favori, Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido nous livrent à nouveau une enquête bien ficelée et pleine de rebondissements. L'ouvrage nous permet aussi et surtout d'en apprendre davantage sur le climat qui régnait en Amérique dans les années 50. Après le Ku Klux Klan et le maccarthisme, c'est au tour de la misère dans laquelle en est réduit à vivre un certain nombre d'Américain qui est ici abordée, avec évidemment tous les problèmes que cela peut engendrer  : exploitation des plus démunis par des hommes sans scrupules, drogue, racisme... Comme dans les précédents opus c'est un véritable plaisir de croiser une toute nouvelle galerie de personnages plus atypiques les uns que les autres, de ce chien pianiste de génie à un hippopotame détective, en passant par un coq musicien... Blacksad est pour sa part un personnage toujours aussi attachant bien qu'encore très mystérieux et souvent mélancolique, même si le petit Weekly est heureusement là pour apporter une touche d'humour appréciable à l'ensemble.

« L'enfer, le silence » se révèle sans surprise aussi réussi que les trois précédents volumes des enquêtes de ce charismatique chat noir et de son acolyte dont je ne me lasse pas de lire les aventures. Les graphismes comme le scénario font encore une fois l'objet d'un travail très soigné, et c'est cela qui fait de « Blacksad » une série aussi réussie. Rendez-vous au cinquième album !
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Blacksad, tome 4. La Nouvelle Orléans, John et son désormais compère Weekly s'échinent à retrouver un jazzman mystérieusement évaporé, musicien hors pair mais aussi malheureusement toxico notoire. On croise un producteur de disque métastasé au passé trouble, un fils qui ne porte pas son paternel dans son coeur, un confrère de Blacksad qui ne s'embarrasse pas avec les codes du métier, la petite amie enceinte du disparu. John Blacksad, grand amateur de jazz pense résoudre l'affaire rapidement. C'est sans compter sur plusieurs gus à l'allure patibulaire.
Après la chasse aux sorcières dans le tome 3, cette invite à la Nouvelle Orléans à une nouvelle fois, fière allure. Comme d'hab. Juan Canalès excelle au scénario et aux dialogues, Guarnido nous flatte les rétines tant l'ambiance restituée est réussi. Avec Blacksad, bienvenue dans un palace de la BD, 5 étoiles.
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Snifff... mon dernier Blacksad... Vivement que le cinquième tome sorte ! Je ne peux plus me passer de ce beau matou ténébreux !

Si la couverture m'a laissée un peu froide (je n'aime pas le bleu*), j'avoue que les couleurs utilisées à l'intérieur me l'ont vite faite oublier. On en prend plein les mirettes avec cette déclinaison de couleurs chaudes. D'ailleurs, si nous, nous en prenons plein les yeux, les personnages, eux, en prennent plein les dents ! Car John, comme à son habitude, ne s'en laisse pas compter et sa grosse patte s'abat plus d'une fois sur quelques malfrats (ou assimilés). Cette fois, il doit retrouver un jazzman, Sebastian « Little Hand » Fletcher. Et c'est en compagnie de Weekly qu'il mènera cette mission. On retrouve les bonnes vieilles habitudes de notre félin : les bars, les minettes, les bagarres... Ceci dit, je reste tout de même un peu sur ma faim avec cet album. le final arrive beaucoup trop vite à mon goût.

Même si cet opus est un peu en-dessous des précédents, il n'empêche que ce chat m'envoûtera toujours ! Bon, soyons patiente, le prochain tome est commencé il paraît...



* Et si vous regardez bien, toutes les affiches de films français nullissimes ont un fond bleu...
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Sartre affirme que l'Enfer, c'est les autres. Je veux bien admettre que les autres peuvent nous rendre la vie insupportable, mais ils peuvent aussi être nos compagnons de Paradis. Pour moi, l'Enfer c'est le néant, un endroit sans mes amis, sans musique, sans paroles qui stimulent l'imagination, sans beauté qui exalte les sens…
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- Est ce qu'il existe un seul félin qui aime l'eau ?
- En tout cas, on dirait que tu as une étrange tendance à t'y laisser tomber.
- Nous nous connaissons ?
- Peut être bien. Après tout, nous sommes des chats tous les deux. Nous avons dû nous croiser dans l'une de nos neuf vies.
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Sartre affirme que l'enfer c'est les autres. La phrase est brillante, mais je crois qu'elle reflète plus un état d'âme qu'une vérité universelle.
Je veux bien admettre que les autres peuvent nous rendre la vie insupportable ... mais ils peuvent aussi être nos compagnons de paradis.
Pour moi, l'enfer, c'est le néant. Un endroit sans mes amis, sans musique, sans paroles qui stimulent l'imagination, sans beauté qui exalte les sens.
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Caldena, donc, qui s’est vue affectée d’une étrange épidémie entraînant des dizaines de morts, de fausses couches et de malformations congénitales. La cause de cette malédiction n’était autre qu’un produit apparemment inoffensif, mais qui s’est avéré gravement frelaté. Un baume pour la grippe appelé « life everlasting », commercialisé par un type sans scrupule nommé Dupré. Le type avait des relations et il obtint qu’un juge corrompu fasse la sourde oreille aux quelques plaintes d’une population démunie et analphabète.
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Sartre affirme que l'enfer, c'est les autres.

La phrase est brillante, mais je crois qu'elle reflète plus un état d’âme qu'une vérité universelle.

Je veux bien admettre que les autres peuvent nous rendre la vie insupportable mais ils peuvent aussi être nos compagnons de paradis.

Pour moi, l'enfer c'est le néant.
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