Tome cinq de la saga Blacksad, Amarillo est aussi mon préféré à ce jour.
J'ai eu l'impression que tous les petits défauts qui m'empêchaient d'être totalement conquis ont ici été gommés, j'ai donc passé un bon moment avec cette BD de qualité.
Les dessins sont toujours aussi beaux et expressifs, on se retrouve tout de suite dans l'ambiance "films noirs" américains, et puisque que l'on connait désormais bien John Blacksad, on va démarrer très vite.
Le scénario est plutôt original et les pérégrinations s'emboîtent de façon logiques et à un rythme idéal.
Weekly doit quitter La Nouvelle-Orléans, il y laisse John Blacksad qui préfère rester pour chercher du travail sur place. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui, un boulot simple et bien payé ! John accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas.
Il me reste à attendre la sortie de la deuxième partie du sixième tome pour avoir l'intégralité de la série.
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Prenez Le Corniaud, mixez-le avec Sous Le Plus Grand Chapiteau Du Monde et vous aurez une vague idée de ce qui attend notre matou préféré lors de sa cinquième vie des plus trépidantes.
Première impression, tiens, le graphisme semble beaucoup moins travaillé.
Deuxième impression, tiens, c'était un premier ressenti à la con très rapidement balayé par l'imagination fertile d'un scénario aussi mouvementé qu'improbable.
Un premier couteau chasse l'autre.
Bye bye Weekly, hello Neal.
Pedigree, hyène. Profession, avocat décomplexé.
Et je peux vous assurer que là où il y a de la hyène, il y a finalement beaucoup de plaisir.
La poursuite de deux poètes maudits comme fil conducteur et c'est un Blacksad dans la mouise jusqu'au coup, normal pour un chat noir, qui ne manquera de délivrer quelques coups de griffes bien sentis s'il veut espérer, une fois encore, s'en sortir avec les honneurs.
Excellent, comme d'hab'.
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Deux amis, Abe, un génie de la poésie, et Chad, un grand écrivain dont le premier roman a connu un énorme succès. Les deux comparses doivent se rendre à Amarillo, au Texas...
De son côté, John Blacksad, sans le sou, se trouve à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane où il espère trouver un petit boulot, si possible où il n'y aura ni tirs ni bagarres. Weekly, lui, repart chez lui où l'attend son rédac-chef. le détective tombe sur un homme qui vient à l'instant de perdre son portefeuille sur le parking de l'aéroport. Il le lui rend aussitôt, en échange de quoi le bonhomme lui demande de ramener sa cadillac à Tulsa pendant que lui prend son avion. Marché conclu, moyennant quelques billets... Arrivé à Tulsa, alors qu'il fait le plein, une bagarre éclate entre deux hommes qui ont essayé de voler une moto et la bande de motards partis à leur poursuite. Se mêlant du conflit, il sépare les bagarreurs et tente de calmer la bande. Pendant ce temps, les deux lascars, Abe et Chad, lui piquent la cadillac. Grimpant sur une moto gentiment prêtée, il se lance à la poursuite des voleurs. Direction Amarillo...
Construit comme un road-movie, cet album se savoure les cheveux au vent. Cette fois-ci, John Blacksad, au cours de son voyage qui se révélera plus mouvementé qu'il ne l'avait prévu, devra faire face à deux loustics. L'on pénètre dans le monde du cirque et l'on fait la connaissance de la soeur de ce cher détective. Les situations s'enchaînent rapidement. Les auteurs offrent ici de très beaux rôles secondaires, l'on regrettera peut-être l'absence de Weekly. Les dessins sont toujours aussi réussis, le monde du spectacle offrant de très belles planches. Les personnages sont expressifs et les couleurs pétillent. Un tome qui se démarque des précédents mais qui est tout aussi jouissif.
Blacksad, en route vers Amarillo...
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Une nouvelle fois notre matou préféré nous séduit. Nous emmenant dans un voyage haut en couleur et croisant des personnages atypiques et intrigants.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Ce cinquième opus est l’occasion de découvrir Blacksad à travers un road-movie endiablé et non dénué d’humour par moment.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Le scénario de Juan Díaz Canales, gourmand, devient une trame qui expose sans chevilles une série de grands moments mal cuits, fades [...] Visuellement, le road-trip est superbe.
Lire la critique sur le site : Liberation
Ce cinquième épisode, toutefois, moins complexe et plus convenu, déçoit un peu [...] En cause surtout, la faiblesse du scénario, cédant à trop de facilité et bien trop fluide pour être convaincant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Un album qui accroche bien plus par le rythme de son scénario et l'ambiance thriller très enlevée, que par son graphisme qui perd un peu de sa prestigieuse flamme.
Lire la critique sur le site : Sceneario
L’attente fut longue mais le résultat est au rendez-vous ! Ce tome 5 de Blacksad est, donc, le bon et beau polar que tout le monde attendait, éblouissant et maîtrisé.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Policier vintage, comédie ou études de mœurs,… Amarillo ravira les ailurophiles amateurs de Chandler, et séduira ceux qui veulent, simplement, s’offrir un bel album.
Lire la critique sur le site : BDGest
Nous, les gentils, nous ne portons pas de pistolet, Ray, parce que nous savons que les coups finissent toujours par partir.
Nous sommes devant un problème : trois plaignants et seulement deux jambes à briser.
- Ton roman est déjà en route pour le Tibet. J’ai empaqueté ton rouleau et je l’ai envoyé par la poste au dalaï-lama.
- Tu plaisantes ?
- Non. Honnêtement, je crois que c’est la seule personne au monde qui, à ce jour, puisse te guider de nouveau vers la lumière et la rédemption.
-Et v'là l'gars qu'y me dit : "représentant en peinture, c'est un boulot idéal pour un type de couleur ! ".
Et v'là moi que je lui dis : "hé ho, moi j'suis un type "coloré" pas "de couleur" ! Va pas me confondre avec un négro !" Hi,hi,hi !
Sans vouloir vous offenser bien sûr
[...]
-Ce type était un con d'accord...Mais reconnais que c'est dangereux de flanquer un coup de poing à quelqu'un qui conduit...
-Bon...Maintenant qu'il a un œil au beurre noir, il peut se considérer comme un gars encore plus coloré.
Sans vouloir l'offenser, bien sûr.
-HIN ! HIN ! HIN !
Mes poèmes n'ont pas à sortir à la lumière, ils sont la lumière. Les mots nous éclairent, il nous montrent la voie...
Juanjo Guarnido & Juan Diaz Canales ("Blacksad") : « Le Polar est éternel »