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Critique de Crossroads


Hugo Pratt n'est plus depuis 1995.
Corto, devenu orphelin, réapparait aujourd'hui, après plus de 20 ans d'absence, sous les traits de Ruben Pellejo, porté par la verve de Juan Diaz Canales, dialoguiste de Blacksad, s'cusez du peu.
Niveau graphisme, rien à redire. Pellejo, sans faire dans le plagiat éhonté, y va de sa patte tout en conservant l'essence même du personnage. Le lecteur s'y retrouve rapidement et l'en remercie.
Non, là où le bât blesse, et je crois qu'Arletty a eu le même ressenti, c'est cette atmosphère à la fois mystérieuse et onirique habituellement si palpable et qui fait grandement défaut dans ce 13e opus. La faute à ce vilain chiffre peut-être, allez savoir.

Corto va voyager, beaucoup, trop.
Corto va rencontrer moult personnages aussitôt disparus auxquels il sera donc difficile de s'attacher, de par le fait.
Comme une impression de surenchère. L'envie de bien faire en compilant sans qu'il s'en dégage l'âme si particulière de ce personnage devenu culte.
Enfiler la redingote de Corto Maltese, c'est prendre le risque de nager dedans.
L'effort est plus que louable, le rendu un peu plus discutable.
Un 14e album permettrait peut-être quelques ajustements...
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