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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fraternity est une bd ambitieuse qui se perd au milieu de ses idées. Il s'agit d'abord d'une petite communauté qui vit isolée du monde et qui repose sur des valeurs nobles. Cela fait penser tout de suite au film le village de Night Shyamalan. Or, cette colonie va être mise à mal par des évènements extérieurs.

Cependant, on introduit un enfant sauvage dans cette histoire ainsi qu'une créature démoniaque qui rappelle celle de Lune d'argent sur Providence. On ajoute une pincée de la guerre de sécession ainsi qu'une vague histoire d'amour qui rappelle le film Autant en emporte le vent. Un vrai melting-pot d'où il ne ressort pas quelque chose de cohérent.

Le premier tome s'achève un peu dans la confusion des genres. Je dois néanmoins reconnaître que la lecture n'a pas été désagréable. C'est sans doute lié à un graphisme somptueux ainsi qu'une mise en couleur qui ne laisse pas indifférent.
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Un village fondé sur une utopie sociale s'étiole avec la disparition des fondateurs. Un enfant trouvé est lié avec une mystérieuse créature qui rôde autour du village.
Voilà les deux axes de base de cette histoire qui m'a globalement déçue malgré l'originalité du sujet et les bonnes critiques lues ici et là : on se demande où veut en venir le scénariste. Je trouve les membres de cette communauté assez peu en accord avec la philosophie humaniste du fondateur et en cela certains personnages perdent leur crédibilité.
Les couleurs contribuent largement à rendre une atmosphère sombre, voire étouffante.
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Emile est un enfant sauvage recueilli par une communauté qui cherche à créer un monde meilleur, de partage mais cette utopie est en train de tourner court. La découverte d'un monstre dans la forêt toute proche et l'arrivée de déserteurs noirs achèvent d'exploser les convictions de chacun.
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1863, en pleine guerre de Sécession. Située dans l'État d'Indiana, la petite communauté de New Fraternity a de plus en plus de mal à faire respecter ses idéaux de partage et d'égalité. le manque de nourriture et les tensions internes commencent à peser sur l'équilibre fragile de cette microsociété qui vit à l'écart du monde. Sans parler des menaces qui viennent de l'extérieur, comme ce groupe de déserteurs qui vient de solliciter l'asile ou cette créature monstrueuse qui rôde aux alentours de la bourgade et qui semble étrangement liée à Émile, un enfant sauvage recueilli quelques années plus tôt dans la forêt avoisinante.

Fruit de la collaboration entre deux auteurs espagnols de renom, cette première partie de diptyque mêle étonnamment historique et fantastique. Il y a tout d'abord ce village utopique, fondé par un riche idéaliste, vivant en autarcie selon un concept de partage équitable des biens et des tâches. Mais il y a également des événements extérieurs qui viennent mettre à mal cette colonie jusqu'à présent épargnée par le conflit qui divise le nord et le sud des Etats-Unis. En alliant ce modèle de société utopique qui bat de l'aile à des éléments fantastiques, Juan Diaz Canales livre un récit surprenant, mais qui manque encore de cohérence. le scénariste de Blacksad pose un décor intriguant et des protagonistes intéressants, tels que cette bête féroce qui s'attaque sauvagement au gibier dans les bois ou ce jeune héros solitaire, enfermé dans son mutisme et cherchant régulièrement refuge dans un labyrinthe où personne n'ose trop s'aventurer, mais l'auteur peine malheureusement encore à donner une véritable direction à son intrigue.

En attendant de voir vers où cette histoire se dirige, visuellement, il y a déjà de quoi se régaler. le trait de José-Luis Munuera (Le Signe de la Lune, Nävis) fait à nouveau merveille, donnant vie à des personnages particulièrement expressifs et proposant des décors somptueux et très fouillés. Si l'ambiance envoutante de ce récit fait mouche, la mise en couleurs maîtrisée de Sedyas ni est certainement pas étrangère. En passant habilement de tons sépia qui distillent un côté rétro à des teintes plus grisâtres qui entretiennent savamment l'atmosphère angoissante du scénario, la colorisation donne beaucoup de cachet au graphisme de cet album.

Un mise en bouche mélangeant de nombreux ingrédients, présentée avec maestria, mais dont la sauce à encore un peu de mal à prendre.

Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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EXTRAIT "Le scénariste de Blacksad, le dessinateur du signe de la lune, l'annonce était alléchante. Lorsque j'ai vu cet album, il m'a tout de suite interpellé. Impossible de passer à côté. Heureusement, une de mes bibliothécaires a du se faire la même réflexion. Et pour elle, je ne sais pas, mais pour moi, c'est une déception. le potentiel était énorme et le résultat ne s'avère pas du tout à la hauteur. L'histoire ne s'avère pas du tout prenante, et je suis resté pour ma part hors de toute communion avec l'album. "
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Je reste sceptique à la fin de la lecture de ce premier tome. C'est vrai que l'auteur doit donner du suspens pour que le lecteur poursuive sa lecture mais là j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire et à ses divers composantes : la colonie de New Fraternity fondée sur le principe d'une société parfaite; Émile, jeune garçon sauvage; une étrange créature des bois; des déserteurs. Les dessins ne m'ont pas non plus vraiment conquis. Bref, j'espère que le tome 2 révélera ses secrets.
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