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Critique de Ivy-Rose


Si je devais résumer ce livre en un seul mot, je dirais "déstabilisant".

Sebastian Dicenaire explore la potentiologie qu'il définit comme une "science qui utilise la faculté de la poésie à explorer les possibles". Impossible à expliquer en quelques lignes, cependant son écriture m'a rappelée celle de Boris Vian (dont j'ai étudié "L'écume des jours" l'année dernière).
L'auteur nous parle par exemple de la perchitude. " La perchitude est ce qui relie (conceptuellement l'oiseau, l'alpiniste, l'actionnaire, le chat et le baron.": ils aiment tous "se percher sur les extrémités. Sur les hauteurs. Sur tout ce qui dépasse". Ils cherchent tous des monticules où se percher. L'oiseau dispose de nombreux monticules où se percher mais il reste sur son fil électrique. Et il chante. Concept que l'auteur explique en s'aidant de schémas et des étapes de son raisonnement.
Dans tout le recueil, il met en avant l'idée d'un monde qui bascule vers le capitalisme et qui devient de moins en moins vivable.
Un passage m'a choquée: 4 pages de "publicité" (intitulé "Super Méga Promo") qui auraient été amusantes si ça n'avait pas été aussi obscène et surtout duré aussi longtemps. J'avoue que lors de ma deuxième lecture, je n'ai pas relu ce passage en entier.
Malgré cela, "Dernières nouvelles de l'avenir" est intéressant à lire si vous aimez la poésie potentiologiste. Ou la poésie moderne tout simplement.
Enfin je suis restée bouche bée devant la dernière phrase, laconique, "Laissez cicatriser quelques minutes".

Déstabilisant.
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