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Critique de Luniver


Horselover Fat est convaincu d'avoir des révélations divines sous forme d'un rayon de lumière rose. Si l'hypothèse de sa propre folie le tente de temps en temps, quelques faits viennent la remettre en question : une révélation sur une maladie grave de son fils, que les médecins n'ont pas encore détecté, il traduit phonétiquement un texte qui se révèle être en grec ancien, langue que Fat ne connait pas, et d'autres « coïncidences » difficiles à avaler. Surtout que petit à petit, Fat rencontre des gens ayant vécu les mêmes expériences que lui ou ayant des théories qui complètent parfaitement les siennes.

Fat commence alors une « exégèse » en fonction des informations qu'il reçoit de sa divinité : un mélange de philosophie antique, de mysticisme et de gnosticisme, de rêves considérés comme faisant partie des révélations, le tout formant un galimatias proprement imbuvable.

Horselover Fat serait en fait Dick lui-même, d'après deux allusions : « Horselover Fat c'est moi, et j'écris tout ceci à la troisième personne afin d'acquérir une objectivité dont le besoin se fait rudement sentir. » Et bien plus loin dans le récit :
« — Est-ce vous qui avez – comment dire ? Qui avez « appris » des choses ?
L'information a été communiquée à mon ami Horselover Fat.
Mais c'est vous. Philippos, en grec, c'est Horselover : celui qui aime les chevaux. Et Dick est la traduction allemande de Fat : épais, gros. Vous n'avez fait que traduire votre propre nom. »
Malgré tout, Dick parle de Fat à la troisième personne, comme un ami, avec qui il discute, parle au téléphone, critique ses théories et pour qui il se fait du soucis.

L'ensemble du récit a été totalement incompréhensible pour moi. Perdu dans toutes les élucubrations mystiques, ne sachant même pas comment classer ce livre (autobiographie sincère ? Roman métaphysique ? Délire de l'auteur ?), le livre me serait vite tombé des mains, sans l'humour omniprésent dans le texte (même si cet humour, au final, me déconcerte encore plus : on dirait que Dick se moque de son propre récit).
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