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Critique de Luniver


Les humains ont le projet de reprendre le contrôle de la lune Alpha III M2, délaissée lors d'une guerre entre Alpha et la Terre. Cette lune avait toutefois un rôle particulier, puisqu'elle accueillait un hôpital psychiatrique. Les patients ont été laissé livrés à eux-mêmes pendant plus de vingt-cinq ans. Et ils n'ont d'ailleurs aucune envie de se laisser envahir et de se faire à nouveau enfermer. En vingt-cinq ans, ils ont réussis à former une société stable, divisée en clans, selon leurs particularités : aux Manses (les maniaques), la sécurité et l'armée ; les Pares (paranoïaques) forment la classe politique, toujours prompts à inventer des solutions tortueuses, même aux problèmes qui n'existent pas ; Les Ob-Comp (obsessionnels-compulsifs) s'occupent des tâches administratives ; Les Deps (dépressifs) ne servent pas particulièrement à grand chose, de même que les Skitz (schizophrènes), toujours perdus dans leurs visions.

Côté terrien, le couple Rittersdorf joue un grand rôle dans la réussite du projet. Mary est conseillère matrimoniale et tyrannise son époux. Chuck travaille comme programmeur de « simulacres » (des robots qui agissent comme des humains) pour le compte de la CIA. À leur séparation, Mary part pour Alpha III M2, tout en essayant de détruire son mari à distance. Lui compte utiliser un simulacre présent dans le même voyage pour assassiner son ex-femme incognito. Mais il va se retrouver bien malgré lui au centre de plusieurs complots politiques.

La réflexion sur la société créée par les malades mentaux est assez intéressante : si les terriens essaient souvent de justifier la nécessité de les ramener dans des asiles pour les soigner, ils ont beaucoup de mal à expliquer en quoi la société qu'ils ont créée diffère de celle des gens « normaux ». Surtout que les envahisseurs ne sont pas aussi sains d'esprit qu'ils le pensent !
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