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4,14

sur 1175 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
KO à la page 378 sur 741, mes "grandes" espérances envolées au fil des pages !

Mes impressions quasi oubliées d'il y a au moins quarante ans sont revenues en force : quel ennui !

Des longueurs et des longueurs, des personnages antipathiques ou sans consistance avec cette impression désagréable qu'ils sont catégorisés sans espoir de rémission : misérables, idiots, profiteurs...

Je ne sais plus où Dickens veut nous mener mais je n'ai pas non plus envie de le savoir. J'arrête le gâchis de mon temps et de mon énergie et vais me replonger dans de la prose dickensienne que j'avais appréciée.

Je laisse donc ce "chef-d'oeuvre" à ceux qui l'estiment ainsi mais pour les primo lecteurs ne commencez absolument pas par celui-ci vous seriez dégoûtés à jamais et ça serait dommage !

CHALLENGE XIXè SIECLE 2020
CHALLENGE BBC
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Je poursuis petit à petit ce travail qui consiste à combler les lacunes dans ma culture littéraire et, grâce à mon groupe de lecture, c'est Charles Dickens que j'ai pu découvrir enfin avec le titre de grandes espérances qui, à en lire les avis ici et là, serait son chef d'oeuvre.

Eh bien, j'ai beaucoup souffert lors de cette lecture. La faute en incombe en premier lieu aux conditions dans lesquelles je l'ai lu. J'ai repris le travail et j'ai l'esprit préoccupé par ma nouvelle activité et donc un mal fou à me concentrer sur mes lectures. D'ailleurs, je lis à une allure d'escargot. Mais la faute revient aussi à Dickens lui-même qui, je trouve, met un temps fou à mettre en place ses personnages et son intrigue.
En clair, il m'a fallu attendre 450 pages avant de pouvoir enfin m'immerger dans l'histoire et de m'intéresser à ce qu'il s'y passait. Autant vous dire que j'ai du lutter pendant tout ce temps pour ne pas lâcher le livre et poursuivre ma lecture.
Toute la partie concernant l'enfance de Pip et les débuts de son élévation sociale m'ont paru ennuyeux à mourir. Il ne se passe rien et il n'y a aucun fil rouge auquel s'accrocher. Je ne savais pas où Dickens voulait m'emmener, il n'y aucun suspense ce qui n'encourage pas à tourner les pages.
Pourtant, arrivée aux environs de la 450ème page, une surprise nous attend. J'avoue, je ne l'avais pas vue venir, du coup, mon intérêt a été éveillé et j'ai pris bien plus de plaisir à continuer. Petit à petit, Dickens nous révèle pas mal d'éléments qui nous permettent de comprendre enfin tout ce qu'on a lu avant. le puzzle se met enfin en place . Vous me direz, 450 pages quand même, c'est long.

Autre chose qui m'a gênée, c'est l'impossibilité que j'ai eue à m'attacher aux personnages. Soit je les trouvais exécrables, soit je les trouvais trop naïfs, agaçants …
De même, les dialogues m'ont perturbée par leur manque de naturel, j'avoue parfois que je ne comprenais absolument rien de ce qu'il se disait.

Dans l'ensemble, ce roman est le récit de l'ingratitude, celle de Pip qui, une fois fortune faite, oublie ceux qui l'ont aimé et soutenu dès le début. Dickens nous décrit aussi les revirements de comportements des personnages face à cette élévation sociale inattendue. Mais j'ai aussi été déçue par le traitement de cette élévation sociale. Je m'attendais à un Illusions perdues à l'anglaise mais pas du tout. le thème est ici beaucoup moins fouillé et ne sert qu'à mettre en valeur l'ingratitude et l'égoïsme de Pip.
J'ai bien aimé aussi cette histoire de vengeance de Miss Havisham qui, parce qu'elle a eu le coeur brisé par un homme, élève sa fille adoptive dans la haine des hommes.
Finalement, on peut tirer de jolies morales de ce roman : le bonheur n'est pas toujours dans la réalisation de ses rêves et il est impossible de se protéger des souffrances du coeur sans en souffrir d'une autre manière.

Certains passages sont très drôles ( je pense surtout à la scène du théâtre où Mr. Wopsle joue Hamlet ) et il y a pas mal d'éléments qui ressortent par leur originalité ( le Château de Mr. Wemmick, le comportement de la famille Pocket … ). Les descriptions de paysages sont magnifiques et réalistes, on s'y croirait. Néanmoins, j'ai eu du mal avec le style que j'ai parfois trouvé très lourd, peut-être est-ce du à la traduction* ( il y a quelques coquilles d'ailleurs).
* après recherches, je confirme : la traduction de Charles Bernard-Derosne est unanimement jugée trop lourde. Aux futurs lecteurs, je conseille donc la traduction de Sylvère Monod beaucoup plus fluide et juste.

J'ai donc bien failli abandonner ma lecture : intrigue trop longue à se mettre en place, dialogues étranges et parfois trop burlesques, personnages antipathiques et agaçants, pas de suspense, impression d'aller nulle part.
Mais je voulais comprendre en quoi ce livre pouvait être un chef d'oeuvre et en quoi Dickens était considéré comme un grand écrivain. Je suis donc contente d'avoir poursuivi ma lecture jusqu'au bout mais je ne suis pas certaine de renouer avec Dickens. J'ai trop souffert ici. D'après ce que j'ai lu, Dickens était un grand rival de Thackeray. Eh bien, très franchement, je pense que Thackeray lui est bien supérieur. de grandes espérances ne me laissera pas un souvenir impérissable mais La foire aux vanités en revanche restera un de mes plus gros coups de coeur.

Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Autant j'ai été ravie de ma lecture d'Oliver Twist, autant je n'ai pas du tout accrochée avec cette lecture. J'ai l'impression de ne jamais être entrée totalement dans l'histoire, d'avoir soupiré après la fin et d'avoir décroché à pas mal de passages. Dommage et re-dommage, d'autant qu'il me semble que l'auteur est particulièrement fier de son oeuvre. Enfin, il en faut pour tous les goûts.

L'histoire : un jeune orphelin élevé à la dure par sa soeur voit des possibilités d'ascension sociale. Possibilités qui vont se confirmer, changeant par ailleurs sa personnalité. Roman d'apprentissage dans lequel les aspirations précèdent les désillusion, où le personnage principal, Pip, apprend de lui-même et où la misère est une nouvelle fois dépeinte (sans pour autant être très prononcée), on suit la vie de Pip de l'enfance à la maturité. Les méandres de son existence sont parfois assez longuets. Je le répète, c'est dommage. Peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment. Dans les cas, il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Challenge Trivial Reading
Challenge Jeu de l'oie littéraire
Challenge BBC
Challenge Pavés
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L'adaptation d'Oliver Twist par David Lean a longtemps contribué aux réserves que j'avais sur Dickens et sa vision des classes populaires présentées dans ce célèbre roman comme une humanité grouillante , accablée de tous les vices et maltraitante à l'endroit des enfants ,enfants qui ne devraient leur salut qu'à la bonté d'une grande bourgeoisie providentielle, pétrie de valeurs humanistes. La bonne nouvelle c'est que cette vision philanthropique dégoulinante de paternalisme et de mépris de classe n'apparait pas dans les Grandes Espérances, livre écrit plus tardivement et témoin vraisemblable d'une evolution dans la vison du monde social de Dickens.
Mais là ou semble se dessiner la promesse d'un roman d'apprentissage pour de nouveau, un jeune garçon issu des classes populaires, , le livre ne cesse dans le meme temps ,de s'encombrer de digressions peu signifiantes sur des personnages à peine ébauchés. Rapidement le récit et les différentes étapes du parcours du jeune homme se diluent , à l'exception des parties dialoguées entre les personnages qui permettent aux enjeux dramatiques de refaire surface , trop rarement cependant pour éviter la submersion régulière du lecteur.
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Si vous voulez lire pour la première fois du Dickens, ne commencez pas par celui-ci! Un roman clairement structuré en trois parties, dont la deuxième fût d'une lannnnnngueur. J'ai bien cru abandonner en cours de route.
Cela dit, des passages aux allures de roman fantastique et des personnages curieux, une critique tout en finesse des systèmes judiciaire et social, donnent tout de même de l'intérêt à ce roman.
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"De grandes espérances" n'a malheureusement pas réussi à me séduire. Ca commençait bien pourtant.

Pip, un jeune orphelin est élevé par sa soeur, une espèce de femme violente et aigrie. Son mari, Joe, un peu simple d'esprit est le seul à lui montrer de l'affection et de l'intérêt.
Le jour où Pip se retrouve à devoir divertir Mme Havisham, il fait la rencontre d'Estella, une jeune fille hautaine et méprisante qui le subjuguera comme personne et lui donnera envie de devenir un homme du monde.

Je me suis arrêtée au bout de 200 pages. J'ai trouvé le style de Mr Dickens un peu pénible et lourd mais c'est surtout l'histoire qui ne m'a pas accrochée.
Trop de personnages grotesques (Pumblechook, Miss Havisham, ...), beaucoup de misère affective et pécunière, un Pip pas assez charismatique à mon goût et le mélange n'est pas passé.
Dommage...
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On suit la vie et les péripéties d'un jeune homme, Pip, de ses neuf ans à l'âge adulte. Pip apparaît dès son plus jeune âge être une personne vive, intelligente et lucide.
Ce récit aborde des thèmes classiques comme l'argent, la destinée, l'ambition, et l'espoir. Comment les espérances d'une personne peuvent évoluer au cours d'une vie? Comment le rôle de certaines personnes peut influencer notre conscience? Maîtrise-t-on son destin? Tout cela est abordé au travers de l'esprit de Pip, le récit étant à la première personne.
Mais les « grandes espérances » qui portent le jeune Pip ne sont pas les aspirations prosaïques de l'Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la respectabilité, mais bien les puissances du rêve qui nous font chercher le bonheur au-delà de la sagesse.
Je suis complètement passé à côté de ce classique. Au delà du style et du vocabulaire surannés qui ne rendent pas la lecture aisée, ce que je demande à un classique de ce genre c'est de dégager des réponses intemporelles aux sujets fondamentaux soulevés. Tel n'est pas le cas à mon humble avis, tant les personnages incarnés sont des caricatures obsolètes. Un récit qui a bien mal vieilli.
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Roman que j'ai lu en anglais.

Je vais être honnête, je n'ai pas du tout apprécié la lecture. le style anglais était très désagréable ; pour nuancer mon propos, on peut toujours arguer que c'est pour correspondre à la classe sociale à laquelle le protagoniste appartient et je ne peux en vouloir à l'auteur pour cela. Cependant, si cela rend le choix stylistique compréhensible et intéressant pour certains, pour moi ce n'était pas suffisant pour apprécier la lecture.

Quant au fond, il appartient à un genre n'ayant que très peu d'attrait à mes yeux. Des critiques pourraient être lancées à l'encontre de la structure du texte, mais ce serait ignoré le fait que ce roman est avant tout un "feuilleton". Les 59 chapitres ont tous été publiés dans un magazine sur un an. Ce qui influe directement sur la structure et la composition de l'histoire et des différents chapitres : ils doivent être suffisamment simples pour ne pas perdre le lecteur s'il venait à ne pas lire tous les chapitres et la fin du chapitre doit être suffisamment intrigante pour pousser le lecteur à acheter le magazine suivant ; et cela se ressent dans le "roman". de même, je ne vais pas aborder la "psychologie" des personnages ; ce serait anachronique et, encore une fois, elle est largement explicable par son statut de "feuilleton" et ses implications.

Une lecture qui n'a pas réussi à me plaire, mais - il est toujours bon de le rappeler - apprécier ou non une oeuvre n'est en aucun cas gage de qualité et vice-versa. Un enfant de son époque comme un autre à mes yeux.

Si vous êtes intéressés, voici quelques conseils : vous êtes curieux de voir un style d'écriture correspondant à une basse classe sociale ? (sachant que toute l'oeuvre se déroule à la première personne, ce qui renforce le choix d'un tel style) achetez l'oeuvre en anglais - en partant du principe que votre niveau soit suffisamment bon - dans n'importe quel autre cas préférez la version française ; j'ignore comment elle est mais j'espère qu'elle est plus agréable. En ce qui concerne l'histoire, il n'y a pas de mystère, tout dépend si vous êtes capables de lire un livre uniquement pour son style, sinon contentez-vous de lire le résumé pour estimer le sujet pourrait ou non vous plaire. Si ce n'est pas le cas, passez votre chemin ; je ne suis pas partisane du concept de lectures "obligatoires".
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Il est toujours diificile de faire une critique d'un grand classique. Mais violà, je n'ai pas accroché aux personnages ni à Pip ni à Estella. Alors j'ai trouvé des longueurs à l'histoire. Je reste contente de l'avoir lu.
A l'occasion, je lirai peut être un autre de Dickens...
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