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Citations sur Le grillon du foyer (27)

page 71
[...] Boxer, mieux qu'une demi-douzaine de chrétiens, contribuait à provoquer ces reconnaissances amicales. Tout le monde le connaissait sur la route, en particulier les volailles et les cochons, et lorsqu'ils le voyaient arriver, trottant de côté, pointant les oreilles d'un air inquisiteur et dressant son bout de queue avec fatuité, ils se hâtaient de se retirer dans les bâtiments les plus éloignés sans attendre l'honneur d'entrer avec lui en contact plus intime. Il avait à faire partout, s'engageait dans tous les chemins, jetait un coup d’œil dans tous les puits, s'élançait dans toutes les maisons, faisait irruption dans toutes les écoles, effarouchait tous les pigeons, faisait dresser la queue de tous les chats et pénétrait comme une vieille pratique dans tous les cabarets. [...]
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Ce chant de la Bouilloire était une invitation et un souhait de bienvenue pour quelqu'un qui n'était pas dans la maison, pour quelqu'un qui allait arriver, qui approchait de cette petite maison et de ce feu pétillant ; Mistress Peerybingle le savait bien, elle qui était assise pensive devant le foyer.
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_ Chaque homme s'imagine que les oies qui lui appartiennent sont des cygnes, observa le marchand de joujoux en haussant les épaules ! Pauvre diable !
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Écoutez! Voilà le criquet qui fait concert avec la musique, cri ! cri ! cri! et la bouilloire bourdonne aussi.
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Ce n'était pas moins agréable de voir John le voiturier, sur une observation de Dot, retenir sa main qui était sur le point de toucher l'enfant, comme s'il craignait de le briser, et se contentant de le regarder à distance avec orgueil ; tel qu'un gros chien ferait vis-à-vis d'un canari, s'il arrivait qu'il en fût le père.
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Il fait nuit noire, chantait la bouilloire ; les feuilles mortes s'entassent, pourrissantes, au bord de la route ; au-dessus tout est brouillard et ténèbres, au-dessous argile et boue ; un seul allégement à toute cette triste et fuligineuse atmosphère, et je ne suis pas sûre que c'en soit un, car c en'est qu'un éclat de pourpre sombre et violente où le soleil et le vent se sont entendu pour embraser les nuages coupables d'un pareil temps ; la plus grande étendue perceptible n'est qu'une longue bande noire et lugubre ; le poteau indicateur est tout engivré, le verglas recouvre le chemin, la glace n'est point de l'eau et l'eau n'est plus courante : on ne peut pas dire que rien soit dans l'ordre ; mail il approche, il approche, il approche...!
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C'était un cœur si plein d'amour pour elle, si intimement uni au sien par les innombrables fils de puissants souvenirs, renforcés par le travail journalier des qualités les plus chéries ; c'était un cœur dans lequel elle était comme dans un reliquaire ; un cœur si simple et si vrai, si fort pour le bien, si faible pour le mal, qu'il n'eut place que pour l'image brisée de son idole.
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J'ai dit que Caleb et sa pauvre fille aveugle vivait là ; mais j'aurais dû dire que Caleb y vivait, et que sa pauvre fille aveugle vivait quelque autre part - dans une demeure enchantée dont l'ameublement appartenait à Caleb, où il n'y avait ni pauvreté ni misère, et où jamais n'entra le souci. Caleb n'était sorcier que dans l'unique sorcellerie qui nous reste : la sorcellerie de l'amour dévoué et impérissable.
La jeune aveugle ignora toujours que le plafond de leur demeure était d'une teinte sale ; que les murs étaient couverts de taches et dépouillés de leur revêtement de plâtre, lézardés même en plus d'un endroit, et laissant chaque jour à l'air un plus large passage ; la jeune aveugle ignora toujours que les solives vermoulues menaçaient ruine ; que la rouille rongeait le fer ; la pourriture, le bois ; la moisissure, le papier... enfin que cette baraque perdait chaque jour quelque chose de sa forme primitive et de ses dimensions régulières. La jeune fille ignora toujours que des faïences et poteries informes ou ébréchées étaient sur la table ; que le découragement et la tristesse étaient dans la maison ; que les cheveux rares de Caleb grisonnaient de plus en plus devant ses yeux privés de la vue. La jeune aveugle ignora toujours qu'ils avaient un maître au coeur froid, dur, exigeant odieux ; bref, elle ignora toujours que Tackleton était Tackleton ; mais elle vécut dans la croyance qu'un original se plaisait à jouer le bourru bienfaisant, et remplissant à leur égard le rôle d'un ange gardien dédaignait d'entendre une seule parole de reconnaissance.
Toute cette fiction était l'oeuvre de Caleb, l'oeuvre de ce père naïf ! Lui aussi, il avait un cricri dans sa cheminée ! Pendant qu'il écoutait mélancoliquement sa musique, alors que l'orpheline aveugle était encore une enfant, cet Esprit lui avait inspiré la pensée que même son infirmité cruelle pouvait se changer presque en bienfait du Ciel, et qu'il dépendait de lui de rendre sa fille heureuse par ces petits artifices.
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C'est autant votre intérêt que le mien que les femmes se persuadent l’une à l'autre qu’elles sont contentes et qu'elles ne peuvent pas être mieux. Je les connais.Tout ce qu'une femme dit, une autre femme est aussitôt déterminée à le croire.
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Il n’y a rien de plus fait pour porter bonheur que d’avoir un grillon dons le foyer.
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