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Pierre Grollier (Autre)Jean Gattégno (Autre)
EAN : 9782264002327
286 pages
10-18 (12/09/1999)
3.81/5   128 notes
Résumé :
Grâce à Mr Pickwick et à son club on se délecte des conventions sociales d'une certaine Angleterre. Ce roman satirique, où l'absurde se fait poésie, est un chef d'oeuvre d'humour !
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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M. Pickwick est un philosophe. C'est d'ailleurs ainsi que l'appelle Dickens, qui semble imprimer sa propre pensée dans les actions du philosophe.
Plusieurs institutions ou coutumes de l'Angleterre des années 1830 sont attaquées dans ce livre de "gentlemen" (esquires ).
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J'ai l'intégrale, environ 1200 pages, malheureusement mal traduite, car la traductrice anglaise de 1930 ne possédant pas les expressions françaises, fait parfois des phrases bizarres issues du mot-à-mot : "une paire de lèvres", par exemple !
Dans le tome I que je n'ai pas, je suppose que l'auteur met en place les personnages, et la duperie de Pickwick par les avoués Dodson et Fogg : rupture d'engagement matrimonial avec Miss Bardell.
Dans le tome II, Pickwick, qui ne veut absolument pas payer le "procès-escroquerie", va en prison...
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-- C'est alors un réquisitoire concret contre les prisons pour dettes anglaises, bien qu'on puisse y circuler librement avec femme et enfant. Mais les prisonniers fortunés sont bien lotis, et les miséreux peuvent mourir de faim sans aucune pitié.
-- Dickens montre aussi, dans le tome III, l'avantage du pardon et de l'aide du philosophe par rapport à Miss Bardell, sur la vengeance aveugle.
-- Enfin, il montre à Winkle, père intransigeant, que les mariages d'amour, même avec peu d'argent, procurent plus de bonheur à tout le monde que les mariages arrangés dans l'usage à cette époque.
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Mais il y a des passages truculents, tels un duel de paris, dont, on le sait, les Anglais sont friands ;
on remarquera aussi la versatilité vers "le bon côté" des caractères, quand, lors de nombreuses occasions de fâcheries, les gentlmen qui se respectent se doivent d'éviter le pire : ça se termine en général dans une invitation à boire, dans la joie et la bonne humeur !
Je signale le personnage de Sam, domestique de Pickwick, qui a une belle personnalité, beaucoup d'humour et une belle complicité avec son père cocher, et son maître Pickwick.
Enfin, il y a les Pickwickiens, jeunes hommes un peu perdus que notre philosophe protège. Celui-ci est ravi quand ils arrivent à s'envoler de leurs propres ailes.
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J'ai trouvé le tome III beaucoup plus enlevé et agréable, car Dickens a enfin trouvé son "rythme de croisière" !
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Le saviez-vous ? le premier roman de Dickens n'était pas consacré à l'enfance malheureuse, et ne poussait pas le lecteur à fondre en larmes… ou alors de rire ! Car « Les Aventures de Monsieur Pickwick » est un roman essentiellement satirique et comique. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une certaine épaisseur sociale et un intérêt psychologique réel.
Et pourtant, « Pickwick » a failli ne jamais exister, ou en tous cas pas chez Dickens ! Au départ c'est un dessinateur, Robert Seymour, qui composa une série de planches humoristiques mettant en scène des membres d'un club londonien, le Nemrod Club censé regrouper des « sportsmen » accomplis, qui se révèlent en fait des chasseurs maladroits et volontiers ridicules. L'éditeur chercha désespérément un écrivain pour écrire un texte d'accompagnement à ces pochades humoristiques. Il finit par trouver un jeune homme appelé Boz, auteur déjà de quelques « Esquisses ». C'était bien sûr notre ami Charles Dickens qui n'avait encore rien écrit de véritablement important. Et c'est ainsi que tout a démarré. Mais Dickens, on le sait, était un jeune homme plutôt indépendant, et dès qu'il fut dans la place, il imposa ses points de vue : Monsieur Pickwick qui était maigre, devint gras, la chasse passa à l'arrière-plan dans les activités du club, et celui-ci commença à prendre un autre visage. L'éditeur était content, le dessinateur s'inclina (mais, devenu neurasthénique, il se suicida quelque temps après). Mais le succès était là et il n'allait jamais se démentir.
Monsieur Pickwick, c'est comme qui dirait une version victorienne de Don Quichotte : un doux rêveur qui prend ses rêves pour des réalités, qui vit dans un monde inventé, certes, mais c'est le sien, et celui où il entraîne une poignée de disciples les « Pickwickiens ». Et comme Don Quichotte avait son Sancho Panza, Monsieur Pickwick a Sam Weller, son domestique, qui a la particularité de ne s'exprimer qu'en cockney (argot londonien). Imaginez Passepartout parlant à Philéas Fogg avec la langue de Gavroche ou pire, celle des malfrats d'Albert Simonin ou d'Auguste le Breton. Très vite, le cadre du club se révèle trop étroit, et Monsieur Pickwick entraîne ses amis dans un voyage à travers l'Angleterre. L'occasion de vivre un certain nombre d'aventures cocasses où sa naïveté, sa bonne foi (souvent trahie), son étourderie, et en même temps sa bonté et sa placidité sont mises en avant. L'occasion aussi pour l'auteur d'égratigner quelque peu les institutions britanniques, avec lesquelles il a quelques comptes à régler.
Dickens a ainsi créé un type. Beaucoup d'écrivains de tous les pays reprendront ce personnage un peu replet, bonhomme et sympathique, mais gaffeur et maladroit comme il n'est pas possible (Vous avez dit M. Bean ?). S'il n'y avait pas eu Monsieur Pickwick, l'humour british aurait manqué quelque chose, peut-être même n'aurait-il pas existé avec autant de force et de présence.
Pourtant l'humour, qui est l'ingrédient n° 1 de ce roman, ne suffit pas à expliquer son succès : ce qui est attachant dans « Les aventures de Monsieur Pickwick », c'est que dans « cet étrange voyage, ce sont les voyageurs – surtout le principal d'entre eux – qui se transforment. Non pas dans leurs traits, ni dans leur débit, ni dans leurs attributs immuables, mais dans leur coeur » (Pierre Leyris).
Dickens ne serait pas Dickens si au-delà de la satire, il n'y avait pas dans le roman, cette pétillance de l'oeil qui marque aussi bien l'intelligence et la finesse que l'affection et l'amour.
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Le « Pickwick Club », qui, comme son nom l'indique, a été fondé par l'honorable M. Pickwick, et qui inclut quatre membres éminents, parmi lesquels Winkle, Snodgrass et Tupman, se propose de voyager à travers l'Angleterre pour « étudier la nature humaine ».
On trouve, dans ce premier roman de l'écrivain, paru en feuilleton, composé un peu au fur et à mesure, comme on pouvait justement voyager à cette époque et assemblé grâce à ses personnages récurrents , formant un tout un peu picaresque, une série de tableaux, de photographies, de miniatures de l'Angleterre du XIXème siècle et dans lesquels transparaissent les thèmes chers à Dickens : la naïveté un peu angélique(Pickwick) , l'amitié désintéressée (Wardle ), la fidélité des serments (Sam Weller) ainsi que le personnage du profiteur,Jingle, préfiguration du Uriah Heep de David Copperfield ou du Skimpole de la maison d'âpre-vent mais qui reçoit la leçon convenue.
L'originalité de Dickens à l'époque, bien sûr encore, à 24 ans lorsqu'il écrit le roman, encore influencé par ses lectures et notamment les romans picaresques de Smollet ou de Goldsmith ainsi que par le Don Quichotte de Cervantes ou le Gil Blas de Lesage, est d'avoir attribué à son héros, un serviteur digne de Sancho Pança en la personne fictive de Sam Weller et d'avoir utilisé les origines cockneys du personnage et de son père, figure éternelle du taxi-driver londonien, en les faisant parler « cockney sur le papier, où les « W » deviennent des « v » et vice versa. le langage « oral » des deux personnages est un régal. Comme tout roman « picaresque » il est donc question de rencontres, de retrouvailles fortuites, d'aventures en tout genre et d'intrigues amoureuses qu'il faut résoudre : convaincre les parents et aider aux rencontres clandestines. Ce à quoi s'emploient M. Pickwick et son fidèle serviteur.
De la même façon, Dickens introduit ce comique de situation très anglais, ce fameux « humour » qui nous a poursuivi jusqu'à Mr Bean, où la naïveté, la bonne foi et l'étourderie de Monsieur Pickwick le mènent parfois dans de drôles de draps, dans la chambre d'hôtel d'une dame par exemple, tant le personnage s'est fourvoyé dans le dédale des couloirs à la nuit tombée. Dickens excelle à narrer ce genre d'histoires avec style, vocabulaire choisi et juste ce qu'il faut de truculence (je n'aime pas ce mot mais je n'en ai pas d'autre qui me vienne….)
Cet aspect donquichottesque du roman permet la distanciation nécessaire à l'attaque assez virulente contre les hommes de loi sans scrupules, fil rouge de l'oeuvre dickensienne, qui emprisonnent les pauvres criblés de dettes à «The Fleet » où se retrouve même notre héros qui est accusé d'avoir rompu une promesse de mariage qu'il n'a faite que par quiproquo, enflammant l'imagination de sa veuve de logeuse. Monsieur Weller père d'ailleurs dit de toujours se méfier des veuves. Surtout, ces hommes de loi ne cherchent qu'à s'enrichir en poussant les gens à porter plainte : ils récupéreront toujours leurs fonds. Telle est la spécialité du cabinet Dodson et Fogg (qui profite bien du « brouillard » des lois !) Dickens montre comment, dans ces conditions, peut germer l'idée de vengeance.
Les aventures de Monsieur Pickwick sont en fait une longue série d'anecdotes assez souvent, du moins au début, racontées par un personnage haut en couleurs rencontré ici ou là au fur et à mesure des voyages des protagonistes du Pickwick Club. Dickens utilise donc à l'envi le procédé de l'histoire dans l'histoire, mises en abymes des expériences humaines parfois teintées de fantastique (apparition de fantômes et comique de situation). On notera, chez Dickens une grande subtilité stylistique qui s'adapte à chaque situation ou personnage et multiplie les impressions sur le lecteur ainsi, ce lyrisme grand teint de la description du mois d'août m'a beaucoup touché¨ :

"There is no month in the whole year in which nature wears a more beautiful appearance than in the month of August. Spring has many beauties, and May is a fresh and blooming month, but the charms of this month of year are enhanced by their contrast with the winter season. August has no such advantage. It comes when we remember nothing but clear skies, green fields and sweet- smelling flowers- when the recollection of snow and ice and bleak winds has faded from our minds as completely as they have disappeared from the earth. "

(Il n'est pas un mois dans l'année où la nature a plus belle allure qu'au mois d'août. le printemps a bien des beautés et mai est un mois rafraîchissant et fleuri, mais les charmes de ce mois de l'année sont renforcés par contraste avec la saison hivernale. Août n'a pas un tel avantage. Il arrive lorsque nous ne nous rappelons que les ciels clairs, les vertes prairies et les fleurs aux doux parfums – lorsque le souvenir de la neige, de la glace et du vent âpre s'est estompé de notre esprit aussi entièrement qu'ils ont disparu de la surface de la terre -)

Lorsque tout est résolu, à la fin, le narrateur passe en revue ce que sont devenus tel ou tel et Pickwick, ange bienfaisant, dissous son club et va vivre sa paisible retraite et nous refermons le volume (de 863 pages chez Penguin) en pensant que nous sommes devenus meilleurs et surtout qu'on relira du Dickens l'an prochain.
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Un roman bien sympathique que j'ai pris plaisir à lire !
Mr Pickwick voyage pour sa société scientifique avec ses amis et ce sont ses aventures qui sont ici relatées . Ils m'ont bien souvent fait rire car ils peuvent être un peu naïfs et ils arrivent toujours à se mettre dans des situations cocasses , crées souvent par des malentendus ou drôles comme lors de leur ballade à cheval ou leurs parties de chasse ! Mais la solidarité, la fraternité qui existe entre eux leur font surmonter tous les obstacles . Personnages attachants, justes ,généreux , on reconnait bien là le style de Dickens, qui fait ressortir le meilleur de chacun , crois en la rédemption et en un monde plus juste. La fin est un peu clichée mais c'est un roman qui fait du bien au moral, dans lequel on ne s'ennuie pas tant les péripéties s'enchainent.
Challenge XIX
Multi-défis 2019
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C'est avec plaisir que j'ai suivi les aventures de M. Pickwick et de ses amis. Roman plein d'humour, satire de la société et des petits travers humains. Hâte de poursuivre avec le deuxième tome.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
"Récit d'une touchante anecdote empruntée à la vie privée"

C'était le patron de cette boutique là, Monsieur, et l'inventeur de la machine à vapeur brevetée à fabriquer des saucisses sans interruption, une machine qu'elle vous avalerait des pavés si on les mettait trop près, et qui vous en ferait de la chair à saucisses sans plus de difficultés que si c'était tendre comme un jeune bébé. Sa machine, il en était très fier, et c'était bien naturel, et il restait à la regarder dans sa cave quand c'est qu'elle marchait à plein (...) Il aurait été heureux, Monsieur, cet homme-là, (...), si y avait pas eu sa femme, vu que c'était une mégère, quelque chose de soigné. Elle passait son temps à le poursuivre et à lui corner aux oreilles, tant et si bien qu'à la fin il pouvait plus y tenir. " Je vais te dire une chose, ma chérie, qu'il lui dit un jour : si tu continues à t'amuser de cette façon-là, je veux bien être pendu si je m'en irai pas dans la Mérique, un point, c'est tout. - Toi, t'es un feignant, qu'elle y dit, et je leur en souhaite, aux Méricains, s'ils héritent de ta personne." Et pis elle continue à l'insulter pendant une demi-heure, et pis elle file dans le petit salon derrière la boutique, et elle se met à hurler, elle dit qu'il la tuera, et pis elle pique une crise de nerfs qui lui dure pendant trois bonnes heures (...). Bon. Alors le lendemain matin, plus de mari. Il avait rien pris dans le tiroir-caisse, il avait même pas mis son manteau, alors c'était bien évident qu'il était pas allé dans la Mérique. Il n'est pas revenu le lendemain ; il est pas revenu la semaine d'après ; la patronne elle a fait imprimer des affiches, comme quoi que, s'il revenait, elle lui pardonnerait tout (et c'était rudement généreux de sa part, rapport que, lui, il avait rien fait du tout) ; (...) alors on a annoncé qu'il s'était sauvé, et c'est elle qui a gardé la direction de l'affaire. Un samedi soir, un petit vieux bonhomme très maigre est entré dans la boutique, très en colère, et il a dit : "C'est-il vous la patronne de la boutique ? - Oui, c'est moi, qu'elle dit. - Eh bien, Madame, qu'il dit, je suis simplement venu vous dire que mes enfants et moi, on n'a pas l'intention de s'étrangler pour vos beaux yeux ; et qui plus est, Madame, qu'il dit, vous me permettrez de vous faire remarquer que comme vous vous servez pas de morceaux de premier choix pour la fabrication des saucisses, la viande de boeuf vous reviendrait pas beaucoup plus cher que les boutons de culotte - Les boutons, Monsieur ! qu'elle dit. - Les boutons, Madame. - C'est les boutons de mon mari ! qu'elle dit, la veuve, en commençant à s'évanouir. -Comment ! qu'il crie, le vieux, en devenant tout pâle. - Je comprends tout, qu'elle dit, la veuve ; il a eu un accès de folie et il s'est transformé en saucisses :"
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Un violent craquement se fit entendre. On se précipite vers le bord ; les dames jettent un cri d'horreur ; M. Tupman y répond par un gémissement ; un vaste morceau de glace avait disparu ; l'eau bouillonnait par-dessus ; le chapeau, les gants, le mouchoir de M. Pickwick flottaient sur la surface : c'était tout ce qui restait de ce grand homme.

NDL : et alors ? et alors ? Rassurons-nous, le héros n'a pas le droit de partir comme cela.
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Ceux-ci restèrent pendus à cette ouverture, avec la persévérance infatigable qui fait que certaines gens s'aplatissent le nez contre les carreaux d'un apothicaire, quand un homme soûl, renversé par un dog-cart, subit une opération chirurgicale dans l'arrière-parloir.

NDL : il y a quelques éléments d'intérêt historique dans cette phrase, je pense.
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Dans une chambre (de prison ), un pauvre vieillard solitaire, courbé sur des papiers jaunis et déchirés, écrivait à la lueur d'une faible chandelle, et pour la cinquième fois, peut-être, le long récit de ses griefs, dans l'espoir de le faire parvenir à quelque grand personnage dont ces papiers ne devaient jamais arrêter les yeux, ni toucher le coeur.
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En prison, on a laissé subsister les lois justes et bienfaisantes qui déclarent que le criminel vigoureux sera nourri et habillé, tandis que le débiteur sans argent se verra condamné à mourir de faim et de nudité.


NDL : évidemment, Dickens et moi-même sommes scandalisés !
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