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EAN : 9782889730001
512 pages
Rosie & Wolfe (10/03/2022)
  Existe en édition audio
4.19/5   4538 notes
Résumé :
Avril 1999. Mount Pleasant, une paisible petite bourgade du New Hampshire, est bouleversée par un meurtre. Le corps d'Alaska Sanders, arrivée depuis peu dans la ville, est retrouvé au bord d'un lac.
L'enquête est rapidement bouclée, puis classée, même si sa conclusion est marquée par un nouvel épisode tragique.
Mais onze ans plus tard, l'affaire rebondit. Début 2010, le sergent Perry Gahalowood, de la police d'État du New Hampshire, persuadé d'avoir él... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (456) Voir plus Ajouter une critique
4,19

sur 4538 notes
Pour son sixième roman, premier à être publié dans sa propre maison d'édition suite au décès de son éditeur Bernard de Fallois, Joël Dicker clôt sa trilogie entamée avec « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert » il y a dix ans et qui se termine par « le Livre des Baltimore », publié en 2015. Une trilogie qui a donc la particularité de ne pas avoir été écrite dans l'ordre chronologique, mais qui offre l'avantage de pouvoir se lire dans n'importe quel ordre.

Le roman s'ouvre sur un meurtre, perpétré le 3 avril 1999 sur Alaska Sanders, la jolie employée d'une petite station-service dans une bourgade du New Hampshire. Retrouvée morte au bord d'un lac par une joggeuse, l'affaire sera finalement assez vite résolue par les autorités locales, aveux à l'appui. Sauf que onze ans plus tard, une lettre anonyme vient subitement semer le doute sur les conclusions de l'époque…

C'est donc une « cold case » que nous sert Joël Dicker, menée par un duo que les fans de « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert » prendront grand plaisir à retrouver. le narrateur s'avère en effet être l'écrivain Marcus Goldman, venu prêter main forte au sergent Perry Gahalowood, avec qui il a tissé des liens d'amitié depuis l'affaire Harry Quebert et qui a participé à l'enquête initiale sur la mort d'Alaska Sanders il y a plus d'une décennie.

Reprenant les ingrédients qui ont fait le succès de « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert », l'auteur suisse nous balade donc dans le temps, invitant d'une part à suivre l'enquête menée par Perry Gahalowood en 1999 et, en parallèle, celle menée par Marcus Goldman onze ans plus tard. Dans un style très accessible qui privilégie l'action et les rebondissements, Joël Dicker multiplie les fausses pistes, tout en livrant un « page turner » efficace qui tient en haleine de la première à la dernière page.

Beaucoup plus crédible que « L'énigme de la chambre 622 » et dans la lignée des deux autres tomes de cette trilogie : « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert » et « le Livre des Baltimore ».
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Rares sont les suites qui valent le roman original et j'ai donc attaqué L'affaire Alaska Sanders avec un certain scepticisme qui s'est évanoui au fil des pages car c'est un nouveau chef d'oeuvre que livre Joël Dicker.

Cette affaire est un « cold case », puisque Alaska fut assassinée en avril 1999 et que nous sommes en avril 2010 au début de cet ouvrage, quand l'écrivain retrouve le sergent Perry Gahalowood qui lui parle de ce crime et lui suggère de reprendre l'enquête. Marcus Goldman organise alors une séance de dédicace dans la librairie locale afin de rencontrer la population et d'écouter leurs confidences …

Petit à petit, les secrets des uns et des autres se révèlent : drogue, homicide, pédophilie, recel, saphisme … Personne n'est innocent et l'intrigue se déroule sur deux espaces temps 1999 et 2010, avec quelques détours par 2008 et l'affaire Harry Quebert.

C'est un crime parfait, c'est à dire un meurtre au cours duquel l'assassin fait porter le chapeau à un autre, qui se révèle progressivement après une succession de rebondissements.

Superbe scénario conté avec une précision horlogère helvétique et un rythme haletant qui se conclut en laissant espérer une prochaine suite.

Si le talent littéraire de Joël Dicker est indéniable, ses débuts d'éditeur sont pour le moins chaotique et cet ouvrage multiplie les bouts de phrase manquants, les fautes d'accord et de conjugaison et pire, en page 517, fait part du mariage de Steven et Bella le 30 aout 1999, alors que celui ci fut célébré l'année précédente … et voici comment se détruit un alibi !

Mais ces coquilles exaspérantes ne gâchent pas finalement le plaisir de lire ce polar captivant et inoubliable.

Quelle imagination ! Quelle mise en scène ! Chapeau l'artiste. J'attends impatiemment « l'affaire Gaby Robinson ».
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Enquête sur une enquête bâclée

Le nouveau roman de Joël Dicker, L'Affaire Alaska Sanders, chaînon manquant entre La vérité sur l'affaire Harry Quebert et le Livre des Baltimore, paraît au sein de la maison d'édition créée par l'auteur Genevois. Un double défi qu'il relève haut la main!

Disons-le d'emblée. C'est un vrai plaisir de retrouver Marcus Goldman et les protagonistes de la vérité sur l'affaire Harry Quebert dans ce nouveau roman qui vient s'insérer chronologiquement entre le roman qui a fait connaître Joël Dicker dans le monde entier et le Livre des Baltimore et couvre les années 2010-2011. Il met en scène des personnages que les fidèles lecteurs de Joël Dicker connaissent bien et que les nouveaux lecteurs découvriront avec bonheur.
Dans un court chapitre initial, on apprend qu' Alaska Sanders, employée de station-service dans une bourgade du New Hampshire, connaîtra un destin tragique en avril 1999.
Puis on bascule en 2010 à Montréal où se tourne l'adaptation de G comme Goldstein, le livre qui aura transformé Marcus Goldman en phénomène éditorial. Et même s'il a un peu de peine à trouver l'inspiration, tout va bien pour lui. Il a depuis trois mois une liaison avec Raegan, une superbe pilote d'Air Canada rencontrée à New York la nuit du nouvel an et Hollywood lui propose un pont d'or pour adapter La vérité sur l'affaire Harry Quebert. Mais pour l'instant, il ne veut pas de cette version cinématographique, car il imagine que Harry Quebert – dont il n'a plus de nouvelles – n'apprécierait pas cette plongée dans un dossier qui l'a certes innocenté mais surtout totalement discrédité.
C'est d'ailleurs en tentant de retrouver son mentor à Aurora où il pense qu'il a pu se réfugier qu'il va retrouver Perry Gahalowood, le sergent de la brigade criminelle, et sa famille. Il avait fait sa connaissance au moment de l'affaire Quebert et s'était lié d'amitié avec le policier, son épouse Helen et ses deux filles Malia et Lisa.
Alternant les époques, l'auteur nous fait suivre en parallèle l'enquête menée par Perry en 1999 pour retrouver les assassins d'Alaska Sanders, retrouvée par une joggeuse au moment où un ours noir s'attaque à sa dépouille et l'enquête que mène Marcus onze ans plus tard.
Car si dès la page 161, l'affaire est officiellement bouclée avec la mort de Walter Carrey, le petit ami d'Alaska, confondu par son ADN, et celui de son complice Eric Donovan, condamné à perpétuité, l'affaire sera relancée à peine dix pages plus tard, lorsque Marcus retrouve Perry, venu assister aux obsèques d'Helen, qui vient de succomber d'une crise cardiaque. Mais n'en disons pas davantage de peur de gâcher le plaisir à découvrir les rebondissements de ce roman aussi dense que passionnant.
Soulignons plutôt combien les fidèles lecteurs de Joël Dicker trouveront ici de quoi se régaler. Car ils savent que dans ses romans, comme avec les poupées russes, une histoire peut en cacher une autre. Il faut alors recommencer à enquêter, rechercher à quel moment on a fait fausse route. Son duo d'enquêteurs revoit alors son scénario, un peu comme l'écrivain, qui écrit sans connaître la fin de son roman et se laisse guider par le plaisir qu'il rencontre en imaginant les situations auxquelles ses personnages sont confrontés.
Un nouveau page turner dans lequel on retrouvera les thèmes de prédilection de l'auteur, la rédemption «qui n'arrive jamais trop tard», la fidélité en amitié et la ténacité. «Je crois que ce roman raconte avant tout, dans un monde où tout doit être rapide et parfait, comment les relations entre les gens sont devenues superficielles. On ne prend pas vraiment le temps de connaître les autres et fort souvent, quand on fait l'effort de s'intéresser à eux, on découvre des choses cachées, que l'on se refusait peut-être à voir jusque-là. C'est ce que découvrent Perry et Marcus», explique ru reste le Genevois qui m'a accueilli dans les bureaux de sa nouvelle maison d'édition.
Car c'est avec un «double trac» qu'il sillonne désormais la Suisse, où le roman paraît avec une semaine d'avance, et la France pour présenter son roman et défendre sa maison d'édition, Rosie & Wolfe, qui va proposer tous les romans de l'écrivain-entrepreneur dans une version grand format, poche, numérique et audio. J'aurais du reste le plaisir de l'accueillir en mai prochain à Mulhouse. Signalons aussi la rencontre et lecture digitale organisée par l'Éclaireur FNAC le 9 mars à 19h.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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que dire sur ce roman sans le descendre... car j'aime pas descendre les livres et leurs auteurs...

si vous êtes nostalgique d'Harry Quebert, lisez ce livre,
si vous adorez les flashbacks en veux-tu en voilà, lisez ce livre
si vous aimez les style qui ne sont pas du tout mais alors pas du tout prise de tête lisez ce livre
si vous voulez un roman où tous les personnages ont leurs petits secrets et où comme le disait Dr House "tout le monde ment", lisez ce livre
si vous aimez les métalectures ( le romancien qui parle de lui à travers son livre) lisez ce livre
si vous aimez les romans qui mettent plus de 120 pages à faire décoller leur intrigue, lisez ce livre
si vous aimez les héros mais que les personnages secondaires vous importent peu, lisez ce livre.
si vous voulez dire que vous avez lu le dernier Dicker, lisez ce livre,
si vous voulez soutenir un auteur qui s'autoédite ou a créé sa maison pour, lisez ce livre ( bon sinon je peux vous conseiller de vrais bons auteurs autoédités).

pour résumer je suis allée au bout de ma lecture car je le lisais pour le travail et car je l'ai survolé, en ne m'arrêtant que sur les passages qui faisaient avancer l'intrigue - bon du coup il se lit très vite comme ça et l'intrigue est presque intéressante.


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C'est un peu avec appréhension que j'ai ouvert ce dernier livre de Joël Dicker. D'abord parce que "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" et "Le livre des Baltimore" ont été deux coups de coeur et que j'en attendais du coup beaucoup sur le retour de Marcus Goldman. Mais aussi et surtout parce que j'avais beaucoup moins accroché avec son avant-dernier, "L'énigme de la chambre 622", qui manquait pour moi de crédibilité. Mais dans la lignée de ses deux prédécesseurs, "L'affaire Alaska Sanders" est lui aussi finalement un sacré coup de coeur.

À noter avant tout que les événements se déroulant dans "L'affaire Alaska Sanders" se situent entre les deux, Marcus Goldman connaissant un succès monstre grâce à "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" et ayant une ébauche de projet concernant "Le livre des Baltimore".

J'ai totalement retrouvé le style de l'auteur. Pour commencer, il y a de quoi lire comme d'habitude, presque 600 pages ici, mais qu'on ne voit pas défiler. Puis, les aller-retours constants entre passé et présent qui donnent une certaine dynamique. Beaucoup de personnages aussi, tout comme beaucoup de détails et de faits qui tournent autour de l'intrigue, où l'on perçoit au premier abord une sorte d'imbroglio mais où l'auteur réussit à rassembler toutes les pièces sans jamais rien oublier.

L'intrigue, qui demande tout de même un minimum de concentration si l'on veut tout retenir, est superbement bien construite et menée. J'avais le cerveau en ébullition mais tellement tenu en haleine que j'ai quasiment tout lu d'une traite. La plume de l'auteur aidant, très agréable, fluide et appliquée.

Je ne dirai rien sur l'affaire Alaska Sanders en elle-même, réouverte onze après que l'enquête ait été bouclée, je vous laisse la découvrir par vous-même. Pour ma part, j'en suis totalement conquise : c'est plein de rebondissements et de revirements, les éléments révélés au compte-gouttes maintiennent toute notre attention et notre curiosité, et le dénouement est totalement inattendu.

La seule chose que je pourrais lui reprocher, ce sont les références à La vérité sur l'affaire Harry Quebert et au futur Livre des Baltimore qui ne sont pas forcément utiles et viennent parfois alourdir un peu l'intrigue principale ou couper notre entrain (du moins dans la première moitié surtout).

Il y a également pas mal de "coquilles" (fautes de frappe et de conjugaison, oublis de mots), une énième relecture avant impression n'aurait pas été de trop...

Mais à part ça, j'ai vraiment adoré et j'espère un jour avoir l'occasion de voir Marcus Goldman et Perry Gahalowood élucider une nouvelle affaire. Celle de Gaby Robinson par exemple ;-)
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critiques presse (9)
LaTribuneDeGeneve
04 janvier 2023
Un crime est commis, le sergent Gahalowood enquête et croise son vieux comparse, L’Écrivain. Une affaire qui marche comme sur des roulettes.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
LesInrocks
29 avril 2022
Pour écrire un best-seller, il suffit de prendre exemple sur L'Affaire Alaska Sanders, la nouvelle bonne affaire Joël Dicker. Un modèle du genre.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
LeJournaldeQuebec
25 avril 2022
Désormais à la fois écrivain et éditeur, Joël Dicker propose ce printemps un roman au rythme soutenu, impossible à lâcher: L'Affaire Alaska Sanders.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
20 avril 2022
Ceux qui ont déjà lu ses romans retrouveront facilement leurs repères dans L’affaire Alaska Sanders : une intrigue labyrinthique, de multiples rebondissements, de constants allers-retours entre passé et présent… et surtout un suspense efficace qui tient le lecteur en haleine jusqu’au bout de ce pavé imposant.
Lire la critique sur le site : LaPresse
SudOuestPresse
30 mars 2022
L’action, encore une fois. Celle qui ne peut avoir lieu sans s’inscrire dans le temps. Ainsi, le temps est bien le fil rouge de cet ouvrage où une affaire criminelle rebondit onze ans après l’enquête initiale.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LePoint
23 mars 2022
Une intrigue au croisement de Twin Peaks et Big Little Lies, orchestré sous le glacis suisse signature de Dicker, qui à la fois renoue avec les ressorts de son grand succès et offre le plaisir d'une nouvelle résolution, celui du meurtre d'Alaska Sanders.
Lire la critique sur le site : LePoint
Lexpress
17 mars 2022
Avec son nouveau livre, publié par sa propre maison, le poulain suisse de feu Bernard de Fallois clôt sa trilogie entamée avec "La Vérité sur l'affaire Harry Quebert". Pas de quoi désarçonner ses fans.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeParisienPresse
08 mars 2022
[...] Excellent nouveau roman «l’Affaire Alaska Sanders», qu’il publie dans sa propre maison d’édition.
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
LaTribuneDeGeneve
01 mars 2022
Joël Dicker, comme beaucoup de célébrités, divise. Il publie un nouveau roman? Ceux qui l’adorent guettent «L’affaire Alaska Sanders», en librairie le 3 mars. Le thriller boucle une trilogie, s’insérant entre «La vérité sur l’affaire Harry Quebert», auquel il offre un prolongement, et «Le livre des Baltimore».
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
Citations et extraits (181) Voir plus Ajouter une citation
Vous aimez les souvenirs que vous avez ici, ça s'appelle la “nostalgie”. La nostalgie est notre capacité à nous convaincre que notre passé a été pour l'essentiel heureux, et que par conséquent nos choix ont été les bons. Chaque fois qu'on évoque un souvenir et qu'on se dit « c'était bien », c'est en fait notre cerveau malade qui distille de la nostalgie pour nous persuader que ce que nous avons vécu n'a pas été vain, que nous n'avons pas perdu notre temps. Parce que perdre son temps, c'est perdre sa vie.
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Mais vous savez ce que cela signifie quand on dit qu'une personne est « la bonne »?
Cela signifie que, quand elle meurt, vous vous rendez compte que vous auriez voulu mourir avec elle. Votre monde s'écroule.
Vous ne fonctionnez plus sans elle.
P.488.
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Un ami, c’est quelqu’un que l’on connait bien et que l’on aime quand même.
P.511.
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La nostalgie est notre capacité à nous convaincre que notre passé a été pour l'essentiel heureux, et que par conséquent nos choix ont été les bons. Chaque fois qu'on évoque un souvenir et qu'on se dit "c'était bien" c'est en fait notre cerveau malade qui distille de la nostalgie pour nous persuader que ce que nous avons vécu n'a pas été vain, que nous n'avons pas perdu notre temps parce que perdre son temps, c'est perdre sa vie.
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Un couple ne coule des jours heureux que l'espace de quelques mois. Ensuite c'est du travail, des compromis, de la frustration, des larmes. Mais ça en vaut la peine parce que le résultat est une unité qui n'est pas due à de la chimie ou de la magie, cette unité vous l'avez construite. L'amour n'existe pas par lui-même, il se bâtit.
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