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EAN : 9782226190796
177 pages
Albin Michel (04/03/2009)
3.22/5   267 notes
Résumé :
À vingt-cinq ans, Jérémie Rex, boulanger à Arcachon, est entré dans un tableau de Magritte. Là, il a retrouvé pendant quatre minutes trente la femme de sa vie, au temps où elle l’aimait encore. Hallucination, accident cérébral, changement d’espace-temps ? Lorsqu’il reprend connaissance, les problèmes commencent pour Jérémie : comment retourner dans le tableau ? Comment échapper à la réalité pour recréer le bonheur ? De Venise au Perreux-sur-Marne, des mystères du ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
3,22

sur 267 notes
Jérémie a 25 ans. Son histoire d'amour avec Candice est terminée. Il est dévasté.
Il avait gagné un week-end à Venise pour deux.
Il y va quand même.
Dans le très beau musée Guggenheim, il observe longtemps "l'Empire des lumières" de Magritte. C'était le tableau préféré de Candice. Il est certain de voir la lumière s'éteindre à une fenêtre.
Il revient le lendemain , rentre dans le tableau et revit ses premiers instants heureux avec Candice.
En réalité, son coeur a cessé de battre pendant quelques minutes et c'est pendant ce temps que s'est passée cette expérience qu'il va vouloir renouveler à tout prix afin de réveiller l'amour de Candice.
Ce roman est agréable à lire , écrit avec la belle plume de Didier van Cauwelaert pendant sa période où il aimait traiter le paranormal dans ses romans.
Je n'y suis pas restée insensible car j'apprécie beaucoup Magritte et je me suis renseignée sur le nombre de versions de "L'empire des lumières" qu'il avait peintes.
En plus à ce moment, en 2009, en classe de CM2, on travaillait le thème de Magritte et on créait en atelier des exemples de "Monde à L'envers": inoubliable...
Je m'amusais autant que les enfants.
Le roman tombait bien à propos pour moi.
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La maison des lumières... Cela était censé être une lecture détente, mais avant de vous donner mon avis, je vais avant tout vous parler un peu de l'histoire.

Jérémie Rex, ex enfant star au chômage devenu boulanger est anéanti par sa rupture affective avec Candice. Ayant gagné un voyage pour deux à Venise, il se voit obligé de partir en célibataire. Sur place, Jérémie visite le musée Guggenheim afin d'y voir "L'empire des Lumières", un tableau de Magritte que Candice affectionne particulièrement. Fasciné par cette toile, il se retrouve mystérieusement aspiré dans un monde hallucinant qui lui fait revivre ses amours avec Candice...

Bon je n'en dirait pas plus, ne souhaitant pas flinguer le plaisir de la découverte aux lecteurs curieux. Pour revenir à mon avis, j'ai bien aimé le contexte surnaturel et les personnages secondaires mais l'histoire de base entre Jérémie et Candice est vraiment pas terrible. Pourtant on sent bien que l'auteur s'est donné du mal pour essayer d'offrir une intrigue qui maintienne l'attention, son style est agréable, l'écriture est fluide mais malheureusement il ne se passe pas grand chose.
Les deux protagonistes principaux m'ont profondément agacée. J'ai trouvé que Jérémie pensait plus avec son service trois pièces qu'avec sa cervelle, quand à Candice, elle est aussi creuse que son cher et tendre...
J'étais partie pleine d'espoir, pensant passer un moment sympa et j'ai été assez déçue par ce livre. Les seuls passages ou je me suis régalée sont ceux qui parlent un peu de peinture sinon le reste ne m'a pas convaincue.
Mauvaise pioche!
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Jérémie, mis en quarantaine par Candice, l'amour de sa vie, est à Venise où il admire un tableau de Magritte, « L'empire des lumières », lorsqu'il est littéralement aspiré par celui-ci.
Il se retrouve à l'intérieur de la maison peinte, et là, revit l'amour intact de Candice.
Ma critique est vraiment en demi-teinte. Après un début poussif, avec des personnages qui manquent un peu de relief, l'intérêt arrive quand Jérémie entre dans le tableau de Magritte.
Mais après, toutes les expériences qu'il tente pour renouveler cet évènement sont un peu tirées par les cheveux.
Reste le côté agréable et sympathique de l'écriture de Didier van Cauwelaert, qui reprend ici un de ses thèmes favoris, une vie parallèle, mais ça ne suffit pas à en faire un livre inoubliable.
Ceci dit, il a eu le mérite de me faire faire des recherches sur Magritte
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En voyant la couverture du livre, je n'ai pu résister. Car René Magritte figure au panthéon de mes peintres favoris et ses dix-sept versions de ‘'L'empire des lumières'' à celui de mes peintures préférées ; plusieurs d'entre elles figurent dans les plus célèbres musées de la planète.

Devant l'une d'elles, au Musée Guggenheim de Venise, Jérémie, ex enfant-star et dépressif, entre dans la toile et y retrouve son ex dont il est toujours et désespérément amoureux. Tout le roman est consacré aux recherches diverses et variées de notre amoureux transi pour trouver un moyen de renouveler l'expérience, avec plus ou moins de succès. C'est plutôt farfelu avec une belle brochette de déjantés, souvent drôle et tendre, toujours léger avec pas mal de dérision.

Vous connaissez le célèbre tableau ‘'Ceci n'est pas une pipe'' ? Eh bien, pour le paraphraser je dirais de ‘'La maison des lumières'' : ceci n'est pas un roman fantastique. Magritte et son univers surréaliste ont inspiré ce roman sur la résilience à Didier van Cauwelaert : « C'est le rôle des artistes d'ouvrir des mondes parallèles, des issues de secours pour les existences brisées, les destins qui ne mènent à rien. »
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Jérémie Rex, 25 ans, est boulanger au chômage à Arcachon. Il a gagné un voyage pour deux à un jeu-concours dans la ville romantique de Venise. Mais il s'y rend seul, depuis qu'il a rompu avec Candice. Dans le musée Guggenheim de cette ville, Jérémie tombe en admiration devant un tableau de Magritte que lui avait fait découvrir son amie : « L'Empire des lumières », qui représente une maison au crépuscule avec deux fenêtres allumées à l'étage. C'est alors qu'il va vivre pendant quatre minutes trente une expérience de mort imminente (NDE) qui l'emmène au coeur du tableau à la rencontre de la Candice d'avant leur rupture, du temps de la concorde et de la félicité. Suite à cette expérience incroyable et inoubliable, Jérémie va vouloir retourner à l'intérieur du tableau. Sa quête va le conduire vers des scientifiques aux théories improbables jusqu'à un chaman qui lui fait absorber des plantes hallucinogènes. Retrouvera-t-il l'amour perdu ?

Une idée de départ intéressante et qui permet de découvrir une oeuvre artistique de Magritte : le tableau « L'Empire des lumières », que la couverture du roman illustre. Cette idée originale m'a surprise et a suscité, au départ, mon adhésion. le début du roman est donc attirant, l'auteur campant bien le personnage principal et ses liens avec Candice et ses proches. Mais très vite, j'ai trouvé que Van Cauwelaert dérivait : il fait intervenir des pseudo-explications rationnelles et scientifiques pour cautionner ses élucubrations spirituelles et paranormales. C'est ainsi qu'il se met à évoquer l'idée d'un moi « super-lumineux » pour expliquer l'expérience étrange vécue par Jérémie. Je n'ai pas du tout adhéré à ce discours farfelu. On retrouve ce genre de « théories » dans « Thomas Drimm : la fin du monde tombe un jeudi » (roman pour adolescents), mais dans cet ouvrage, le propos était moins extrême à mon sens. L'épisode suivant est tout aussi saugrenu, lorsque Jérémie rencontre un chaman qui l'incite à consommer une plante hallucinogène pour retourner à l'intérieur de la maison. Mais la fin sauve un peu l'histoire, lorsque le réel revient sur le devant de la scène, dictant au narrateur la nécessité d'une enquête afin de mieux comprendre le message délivré par la maison des lumières. Un roman étrange, distrayant au début et à la fin, mais que j'oublierai vite…
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Je ne suis pas d'une intelligence à couper au couteau, je le sais bien, mais l'amour me rend spécialement idiot, même si je prends ça pour de la délicatesse.
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Avec fatalité, je contemple cette bimbo fossilisée qui nous sert de mère, tirée à quatre épingles dans son jean taille basse et son blazer Prada, rendue magnifiquement inexpressive par le Botox et l’acide hyaluronique
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C'était peut-être un éclat sur la vitre du cadre, mais j'avais l'impression qu'une troisième fenêtre venait de s'allumer dans le tableau.
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Page 26: "Quand je regarde ce qu'est devenue Candice, en toute objectivité, je ne comprends plus pourquoi je l'aime. La rieuse torride s'est métamorphosée en vierge raide, sans élan, hermétique. Une beauté vitrifiée, une vue de l'esprit, un trompe l’œil. De son éclat sensuel, il ne reste plus qu'un charme de façade, un vernis poli, un sourire sur la défensive. Elle me jure que tout ce qu'elle ressent pour moi est intact-peut être, mais c'est congelé. Je suis amoureux d'un frigo, et je me laisse crever de faim devant sa porte close."
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S'il appelle "certitudes" une somme de doutes contradictoires qui s'annulent, je veux bien.
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