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3,69

sur 3434 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'attendais avec impatience de me glisser parmi les passagers du RER de 6h27 pour écouter le liseur. Me laisser surprendre et découvrir le court extrait d'un livre. Un livre que la Zesthor 500, n'a pas réussi à broyer… Guylain Vignolles travaille au pilon, il détruit des livres toute la journée. Mais chaque jour, il sauve quelques pages du massacre et le lendemain il lit des passages de livres aux voyageurs attentifs. Cet instant magique, ce temps suspendu est une superbe idée, d'une grande force poétique. Les personnages qui gravitent autour de Guylain sont romanesques, le gardien parle en alexandrins, Guiseppe, son ancien collègue aux jambes broyées par la machine, est touchant dans sa quête originale pour retrouver ses jambes…
Pourtant, j'ai du mal à comprendre l'engouement suscité par ce roman dégoulinant de bons sentiments dont l'histoire est cousue de fil blanc. Les personnages sont stéréotypés, Guylain a une vie triste, sans relief, mais Cendrillon, enfin Julie, dame-pipi dans un centre commercial, va oublier sa pantoufle de vair dans le RER ou plutôt une clé USB, et il va tout faire pour retrouver cette inconnue car la belle couche sur le papier ses expériences quotidiennes, il ne faut pas se fier aux apparences sociales, on se croirait dans L'élégance du hérisson !
Jean-Paul Didierlaurant, nouvelliste reconnu aurait dû resserrer son texte. Je garderai l'image d'un homme au combat très physique avec la Zesthor, un bel hommage aux livres et à la lecture comme lien social.
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Ce roman a fait un certain bruit à sa sortie, en tout cas sur les blogs littéraires que je suis, j'ai eu tendance à le voir apparaître souvent. J'ai fini par me laisser tenter et je l'ai réservé à la bibliothèque. Je pense que j'aurais mieux fait de m'abstenir.

C'est une lecture sympathique…mais pour moi, cela s'arrête là. Je le range avec les gentils romans des auteurs comme Barbara Constantine ou Éric-Emmanuel Schmitt. J'en ai lu beaucoup pendant un moment et j'ai tendance à présent à les fuir, rapidement lassée.

Disons que c'est un roman qui met de bonne humour, mais qui ne rassasie pas ma faim de littérature.
Il n'y a pas de surprise, c'est plutôt plein de bons sentiments, un peu moralisateur sur les bords, mais après tout pourquoi pas. Cela finit bien, une jolie histoire d'amour romantique, un jeune homme qui reprend goût à la vie, une jeune fille qui n'est pas ce qu'elle semble être, dépasser les apparences…regarder avec le coeur, bref, tout cela à la fois!


Mais si j'ai voulu lire ce roman, c'était surtout à cause du métier de Guylain Vignolles. Cela m'intéressait beaucoup d'en savoir un peu plus là-dessus. Et en lisant ce livre, j'ai été un peu déçue tout de même…peut-être pas déçue, mais pas étonnée :

C'est une chose que j'ai souvent remarqué avec mon métier : le tabou du pilon du livre. Et on le retrouve ici dans toute sa splendeur. le gentil héros ne supporte pas ce métier infamant qui consiste à se débarrasser des invendus des éditeurs, cela le rend malade, il essaye de « sauver ce qu'il peut ».


Le « méchant » de l'histoire, lui, aime ça de détruire les livres, il adore même et n'a qu'une seule hâte, c'est de pouvoir être au commande. le problème est qu'il a tout le vice ce méchant jeune homme : raciste, sexiste, ignorant, lèche-botte, sadique même. Franchement, ce n'est pas très fin comme image…C'est dommage.


Bref, jeter des livres, détruire des livres, c'est un métier de la honte. Je le vois régulièrement. La politique de désherbage, de pilon, on en parle pas trop au public. Il serait choqué. Jeter de la nourriture, des objets, des vêtements n'est jamais aussi grave que de jeter un livre. On ne jette pas la culture voyons! Bon j'exagère un peu dans mes propos, mais je dois avouer que cela m'énerve.

J'ai envie de dire que c'est le pilon, cela fait partie de la chaîne du livre, tout simplement.


Oui c'est moche, mais bon, les livres jaunes, abîmés et qui ne sortent / se vendent pas, on ne va pas les garder durant des siècles non plus. Au moins, le papier est recyclé, il va être réutilisé, c'est déjà pas mal. Et si c'est du gâchis, il faudrait plutôt s'attaquer au début de la chaîne et ne plus sortir les livres dans des quantités tellement faramineuses.

Bien évidemment, c'est dommage pour les ouvrages à qui on laisse 1 mois même pas, avant de jeter parce que cela ne marche pas assez vite / bien et qu'il faut faire de la place pour la rentrée littéraire de septembre / de janvier / le dernier best-seller. Mais il faut en finir avec cette « honte du pilon ».

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Un roman sympathique, qui amène donc le sourire sur nos lèvres, mais certainement pas un coup de coeur. Je ne pense pas le garder en tête longtemps. Je ne regrette pas ma lecture, mais j'aurais pu m'en passer sans problème. Je le conseille à ceux et celles qui veulent une lecture sans prise de tête.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Livre lu il y a longtemps... Je le recroise au détour d'une critique babeliote... Et... Aucun souvenir! Lorsque je lis le résumé, les noms des personnages, l'activité du personnage principal affleurent à peine à ma mémoire...
C'est dire si l'étoile unique était déjà fort indulgente.
Finalement, ne vaut-il pas mieux un mauvais souvenir que pas de souvenir du tout (?)...
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A force de voir la pub de ce livre dans le métro, j'ai eu envie de lire ce livre, qui a de plus eu de bonnes critique sur le net. Alors ça n'est pas vraiment le cas sur ce blog, car je ne retiendrais de cette lecture que l'ennui qu'elle m'a apporté. Dieu merci, c'est un livre qui se lit très vite. J'ai du mal à voir comment on a pu miser sur ce livre au point de faire une campagne de pub pour en faire un bestseller, car elle me parait complétement fade. J'ai l'impression, à la fin de ma lecture, que l'auteur a souhaité écrire plusieurs histoires, mais comme il savait pas trop lequel choisir à décidé de tout écrire dans un seul livre, mais vu que c'est une histoire très courte, les différentes parties sont mal introduite.

Pour commencer on a la vie morne et ennuyeuse de Guylain Vignolles, qui a mal vécu son enfance a cause de son nom, un pavé complétement insipide qui m'a faillit faire abandonner la lecture. L'histoire commence à être un peu intéressante lorsqu'il se met à parler de la Zerstor 5000, une machine destinée à détruire des livres non commercialisable (livres avec des défauts d'impressions, trop usagés, …). Il y a un coté tragique de voir que le personnage principal n'arrive pas à accepter le coeur de son métier, soit opérateur de cette machine infernale. La façon qu'à le narrateur de considérer cette machine tueuse d'oeuvres culturel ajoute un coté fantastique et plaisant mais très vite balayé par les pensées sans relief du narrateur qui déteste son job et qui parle à son poisson rouge. A coté celui-ci lit des pages dans le métro à haute voix, initiative qui semble apprécié puisque deux vieilles dames lui demande de devenir un liseur dans leur maison de retraite. Ensuite, celui-ci trouve une clé USB d'une femme, et nous voila dans les pensées de cette femme, puisque sur cette clef sur trouve son journal intime. Il se trouve que cette femme est dame pipi dans un centre commercial, et y couche ses pensées du style quel client est relou, lequel dégueulasse les toilettes qu'elle a en charge…

Pleins d'histoires, et pleins de styles d'écriture également. Globalement, j'ai pas du tout accroché à son style d'écriture, assez vieillot, sans touche de fraicheur, sans humour… mais toujours très moralisateur. On a un personnage qui décide de ne parler qu'en alexandrin, ce qui donne un changement de style assez maladroit, avant de terminer sur le journal intime de la mystérieuse inconnue dans un style brusquement chick lit. Bref, pas assez d'unité dans ce livre. Cela aurait pu passer si ce livre était un livre humoristique, mais la pas du tout. On est censé lire ce livre au premier degré ou pas? Parce que vu les bonnes critique de ce livre, je dois sans doute être passée à coté de quelque chose.

J'ai cru comprendre que l'auteur a comme genre de prédilection la nouvelle, cela s'est donc clairement ressenti dans ce roman qui meriterait d'être au moins separés en deux romans distincts, et avec un développement moins superficiel. Ce livre ne restera donc pas dans ma mémoire, j'ai une impression de perte de temps, et je n'ai pas du tout accroché.
Lien : https://cyberlecture.wordpre..
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Grosse déception...Je n'ai pas du tout aimé l'univers que nous décrit jean-Paul Didierlaurent, en particulier la machine qui détruit les romans. J'étais presque malade en lisant les descriptions de la machine à l'oeuvre, alors difficile d'apprécier le reste du roman qui m'a paru assez sombre, ne laissant qu'une place très mince à l'espoir...Non seulement je n'ai pas aimé mais je n'arrive pas à comprendre ce qui fait dire aux lecteurs que c'est un roman qui met de bonne humeur. J'ai dû rater quelque chose ou... je ne sais pas.Pour ce qui est de la recherche d'une inconnue se muant en quête amoureuse, je vous conseille plutôt La femme au carnet rouge d'Antoine Laurin, un petit roman tendre et pétillant...
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Je n'étais pas tentée par ce roman et je l'ai accepté en partenariat par amitié. Je pense avoir atteint un degré de maturité littéraire (n'oubliez pas que j'ai cinq ans de blog, je suis presque devenue grande) qui me permet de savoir si un livre est fait pour moi avant même de l'avoir ouvert. Bien sûr, et heureusement d'ailleurs, il y a les surprises, bonnes ou mauvaises mais elles sont finalement plutôt rares. Et cette fois, ce fut presque sans surprise que je suis restée sur le quai. On compare ce roman à du Jeunet (je n'ai vu la comparaison qu'après) or je n'ai pas aimé Amélie Poulain. Pour détailler un peu ce qui m'a gênée, je ne suis déjà pas fan des fables moralistes or la première moitié avec cette Chose qui broie des livre autant que ses employés m'a paru à ce titre difficilement supportable mais au moins cette partie a un intérêt. le couple formé par Josette et Monique m'a fait sourire (déjà ce sont les prénoms de ma mère et belle-mère qui sont très copines, donc c'était drôle mais à titre totalement personnel) et la réaction des personnes âgées aux lecture m'a amusée et intéressée. Mais alors les pages sur les chouquettes du jeudi ou sur l'achat du poisson rouge m'ont déprimée et surtout, à ce stade, j'étais totalement lasse de ce livre. Je ne dirai donc rien sur la fin, qui fut pour moi le pompon.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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J'avais besoin de légèreté, donc pourquoi pas ce petit roman emprunté à mon club livres...Malheureusement, ça m'a terriblement ennuyée...Seule l'idée charmante d'un inconnu qui lirait à haute voix des pages de livres condamnés dans le RER est à sauver.
Le reste est insipide, prévisible aussi bien qu'improbable, nunuche et sans intérêt. Ça ressemble à plein d'autres livres "à la mode" (Grégoire Delacourt, Gilles Legardinier...). Cette fois, c'est décidé, j'arrête ça.
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Un roman qui commence passionnant ... mais qui change brusquement de ton, de rythme, d'intérêt à la moitié de ce pourtant si mince roman ...

Une première partie réellement passionnante qui s'achève en queue de poisson pour laisser sa place aux aventures d'une demoiselle-pipi-écrivaine qui plait tant au héros de la première partie qu'il en part à sa recherche ...

Bref ... je n'aime pas être déçue et je l'ai été ...

Mais à la réflexion, j'aurais certainement aimé cet ouvrage s'il avait été composé de deux nouvelles, à personnage récurrent ...

Là, il manque une liaison ... et la sauce c'est important !
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Les critiques complaisantes diront : c'est frais et léger. Pour ma part, ça m'a rappelé Amélie Poulain : c'est gnan-gnan, c'est cul-cul, c'est con-con.
Entre deux bâillements, on saute des lignes puis des paragraphes. de toute façon, que risque-t-on ? On la connait déjà l'histoire. C'est fade, mièvre, terne, écrit dans un style sans prétention (euphémisme). C'est de la littérature de confort si c'est encore de la littérature. Nul.
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J'ai acheté ce livre après avoir parcouru la home page de Babelio et je n'ai pas aime du tout.
L'auteur fait lire au héros de l'histoire (le "liseur") ldes parties entières (des morceaux d'histoire) dans son récit et je n'ai pas supporté le fait de passer de "mon" histoire à une autre histoire que...je n'ai pas choisie. J'ai donc passé des pages entières pour revenir à "mon" histoire" et je ne trouve pas celle-ci bien intéressante : un univers "fermé" (l'appartement, l'usine, son collègue à la recherches de "ses" livres...) : tout est triste, incongru (le gardien qui parle en vers...).
Bref : mauvaise surprise pour ma part.
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