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Critique de zazimuth


L'histoire se déroule dans notre société mais en anticipant / imaginant une catastrophe (nucléaire? Enola Game fait allusion au nom d'une bombe atomique Enola Gay) obligeant la population à rester cloîtrée à domicile ; des patrouilles déposant des vivres en conserve et de l'eau en bouteilles chaque jour à leur porte.

L'héroïne de ce roman est une jeune femme qui se retrouve ainsi seule chez elle avec sa petite fille de 4 ans. L'électricité est coupée, elle fait du feu dans la cheminée comme principale source d'énergie et de chaleur (c'est l'hiver) et bénéficie de pas mal de réserves dans son cellier, ayant un compagnon prévoyant (mais actuellement en mission ; elle n'en a pas de nouvelles, pas plus que de sa fille aînée). Les communications et les médias sont également coupés.
Commence alors une organisation de leur vie domestique à deux, trouver des occupations pour la petite et replonger dans ses souvenirs pour la mère. Toute une réflexion sur le superflu et le nécessaire aussi, ce que la société de consommation nous a habitués à posséder qui ne se révèlent d'aucune utilité face à l'urgence de vivres peut-être ses derniers instants... « être ou avoir »...
Le thème fait évidemment penser à « La route » et côté jeunesse « La survivante » mais l'originalité est ici dans le huis-clos et le fait de ne pas savoir ce qui se passe à l'extérieur, à part les suppositions que peut tirer la mère de ce qu'elle voit par la fenêtre. Nous sommes dans la tête de cette jeune femme avec toutes ses interrogations, ses inquiétudes, ses pensées.
J'ai trouvé ce roman très fort, son écriture est belle et précise, la fin inéluctable est dure pour moi mais elle sonne juste et plus réaliste que ce qui aurait été possible dans un roman de littérature jeunesse par exemple. Un coup de coeur donc pour ce titre que je ne peux que recommander.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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