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Critique de ChoupieS
Tout d'abord, la première chose à savoir sur ce livre concerne son auteur. Et cela a vraiment une grande importance, car cela permet de comprendre certaines choses sur le style de l'oeuvre. Suite à un échange avec l'éditeur, avant le poste de ce commentaire, j'ai appris que l'auteure était vietnamienne de naissance, et était arrivée en France à l'âge de 19 ans, sans connaître la langue de Molière. Elle signe donc, avec le premier tome de Susane Revel, d'une part son premier roman, mais surtout un roman qu'elle a écrit dans sa langue d'adoption et non pas dans sa langue maternelle.
En sachant cela, on excuse donc, plus volontiers, les erreurs de syntaxe et les maladresses de tournures de phrase que l'on retrouve dans le livre. Je tiens d'ailleurs à féliciter T. Dien pour avoir relevé ce défi et pour sa maîtrise de la langue française, bien meilleure que chez certains de nos compatriotes.
Il est vrai que certains passages sont maladroits, mais d'autres sont d'une justesse et d'une fluidité très agréable. Par contre, ces deux aspects forment un ensemble en dent-de-scie parfois un peu déroutant. Mais ce n'est pas ce qui dérange le plus.
Les plus gros inconvénients, gâchant la fluidité générale de l'oeuvre, sont les fautes d'orthographe, de vocabulaire et de conjugaison qui sont restées après le travail de correction, car elles sont assez nombreuses. Je rejoins le point de vue de l'éditeur qui a voulu toucher le moins possible au style, par contre il aurait fallu que de telles fautes ne s'ajoutent pas aux légères erreurs de syntaxe. À cause de cela, l'intrigue passe au second plan, car elle est complètement étouffée par les problèmes de forme, et je trouve cela dommage.
Il y a autre chose qui alourdit le texte, et elle se situe au niveau des dialogues. Je pense, que pour être certaine que le lecteur comprennent bien l'articulation et les réactions des personnages, l'auteure a, presque à chaque fois, introduit de petites phrases d'annonce du discours (« il demande : », « elle répond : », « elle s'exclame : » ; …). Je pense que c'était superflu, parce que le texte s'articulait déjà correctement. D'autant que la ponctuation suffit à positionner une question ou une exclamation, par exemple. Je trouve qu'une orientation, à l'extrême du lecteur, chasse la spontanéité et l'imagination en cours de lecture.
L'intrigue met assez vite dans l'ambiance, et est plutôt bien menée et cohérente, ce qui est très important. Il y avait parfois de petits temps morts auxquels je ne voyais pas vraiment l'intérêt, mais ça ne m'a pas déranger plus que cela.
Les personnages cachent tous bien leur jeu, car ils apparaissent de prime abord, comme étant transparents, mais ils se révèlent bien plus consistants au fil de la lecture.
Le dénouement de ce premier tome était plutôt inattendu, et très bien trouvé. Les différents fils qui s'étaient tendus se rejoignent pour former un final tout à fait crédible, et donnant envie de connaître la suite de l'histoire. Il donne l'eau à la bouche pour la suite, car on se demande clairement où les révélations faites vont mener.
Donc, Susane Revel, est un roman en demi-teinte. Il a une intrigue intéressante, des personnages intriguant, un petit côté fantastique bien plaisant ; mais énorme bémol, qui pourrait décourager le lecteur d'aller au bout, les fautes de forme très nombreuses. Ces fautes submergent les points positifs du livre au point où l'on pourrait hésiter à en acheter la suite. Et il serait illusoire de penser que seuls les lecteurs exigeants, auxquels j'assume pleinement faire parti, réclament un minimum de qualité quand ils dépensent de l'argent dans un livre.
Et entendons-nous bien, le fond de l'intrigue n'est pas mis en cause puisqu'il relève de critères purement subjectifs.
Alors attention au bouche-à-oreille qui peut propulser une oeuvre, comme il peut l'enterrer sans autre forme de procès.
En sachant cela, on excuse donc, plus volontiers, les erreurs de syntaxe et les maladresses de tournures de phrase que l'on retrouve dans le livre. Je tiens d'ailleurs à féliciter T. Dien pour avoir relevé ce défi et pour sa maîtrise de la langue française, bien meilleure que chez certains de nos compatriotes.
Il est vrai que certains passages sont maladroits, mais d'autres sont d'une justesse et d'une fluidité très agréable. Par contre, ces deux aspects forment un ensemble en dent-de-scie parfois un peu déroutant. Mais ce n'est pas ce qui dérange le plus.
Les plus gros inconvénients, gâchant la fluidité générale de l'oeuvre, sont les fautes d'orthographe, de vocabulaire et de conjugaison qui sont restées après le travail de correction, car elles sont assez nombreuses. Je rejoins le point de vue de l'éditeur qui a voulu toucher le moins possible au style, par contre il aurait fallu que de telles fautes ne s'ajoutent pas aux légères erreurs de syntaxe. À cause de cela, l'intrigue passe au second plan, car elle est complètement étouffée par les problèmes de forme, et je trouve cela dommage.
Il y a autre chose qui alourdit le texte, et elle se situe au niveau des dialogues. Je pense, que pour être certaine que le lecteur comprennent bien l'articulation et les réactions des personnages, l'auteure a, presque à chaque fois, introduit de petites phrases d'annonce du discours (« il demande : », « elle répond : », « elle s'exclame : » ; …). Je pense que c'était superflu, parce que le texte s'articulait déjà correctement. D'autant que la ponctuation suffit à positionner une question ou une exclamation, par exemple. Je trouve qu'une orientation, à l'extrême du lecteur, chasse la spontanéité et l'imagination en cours de lecture.
L'intrigue met assez vite dans l'ambiance, et est plutôt bien menée et cohérente, ce qui est très important. Il y avait parfois de petits temps morts auxquels je ne voyais pas vraiment l'intérêt, mais ça ne m'a pas déranger plus que cela.
Les personnages cachent tous bien leur jeu, car ils apparaissent de prime abord, comme étant transparents, mais ils se révèlent bien plus consistants au fil de la lecture.
Le dénouement de ce premier tome était plutôt inattendu, et très bien trouvé. Les différents fils qui s'étaient tendus se rejoignent pour former un final tout à fait crédible, et donnant envie de connaître la suite de l'histoire. Il donne l'eau à la bouche pour la suite, car on se demande clairement où les révélations faites vont mener.
Donc, Susane Revel, est un roman en demi-teinte. Il a une intrigue intéressante, des personnages intriguant, un petit côté fantastique bien plaisant ; mais énorme bémol, qui pourrait décourager le lecteur d'aller au bout, les fautes de forme très nombreuses. Ces fautes submergent les points positifs du livre au point où l'on pourrait hésiter à en acheter la suite. Et il serait illusoire de penser que seuls les lecteurs exigeants, auxquels j'assume pleinement faire parti, réclament un minimum de qualité quand ils dépensent de l'argent dans un livre.
Et entendons-nous bien, le fond de l'intrigue n'est pas mis en cause puisqu'il relève de critères purement subjectifs.
Alors attention au bouche-à-oreille qui peut propulser une oeuvre, comme il peut l'enterrer sans autre forme de procès.
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