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Critique de Audrey56


« C'est une jouissance enivrante […] que de remplir l'univers de son nom, d'exister tellement au-delà de soi qu'il soit possible de se faire illusion sur l'espace et la durée de la vie… » de l'influence des passions sur le bonheur de l'individu et des nations, Germaine de Staël, 1796.

Voilà bientôt deux siècles que Madame de Staël est décédée. de nombreuses publications lui sont consacrées cette année pour nous aider à mieux cerner cette femme haute en couleur. Parmi celles-ci, je me suis concentrée sur trois : Madame de Staël ou l'intelligence politique, recueil précieux de correspondances présenté par Michel Aubouin, historien, et publié chez Omnibus ; Madame de Staël, biographie signée Ghislain de Diesbach, publiée chez Perrin et Germaine de Staël et Benjamin Constant – L'esprit de liberté (Perrin), sous la direction de Léonard Burnand, Stéphanie Genand et Catriona Seth, beau-livre publié à l'occasion de l'exposition du même nom, présentée à la Fondation Martin Bodmer (Suisse) du 20 mai au 1er octobre 2017.

Les premiers adjectifs qui viennent en tête, après la lecture de ces livres, pour qualifier Germaine de Staël sont : ambitieuse, capricieuse, orgueilleuse, tyrannique, précieuse (ridicule ?), bavarde, fatigante, mais aussi charismatique, brillante, passionnée, attachante, volontaire et, contre toute attente, fidèle. Fidèle à elle-même, fidèle en amitié, et même fidèle en amour. Bien qu'ils furent multiples ses amants, elle les a tous aimés, parfois même plusieurs en même temps.

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