Golden Creek est une ville qui tourne grâce à la ruée vers l'or. A sa tête, Empereur Jack, un fou mégalomane qui récite des vers d'Ovide et vit dans la Grèce antique. D'ailleurs, le titre du tome est emprunté à un ver d'Ovide. Empereur Jack possède tout à Golden Creek, des bordels aux magasins, des concessions aux mines... Il a un gros service d'ordre aussi. Du genre qui tire d'abord et discute ensuite.
En fait, présenté comme cela, cela ressemble à du Hermann, dans Jeremiah.
Sauf qu'Hermann insuffle une amplitude, décolle, s'envole dans la démesure, là où Dieter reste bloqué au sol. On pourrait dire que c'est Dieter-à-terre vs. Hermann-on-the-moon...
Janet Jones doit s'arrêter à Golden Creek et va (on s'en doute) mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. Rien de bien original là-dedans, mais c'est bien documenté. Les trucs et astuces pour faire croire que le filon n'est pas mort. Les bagarres, les bars, les saloons. C'est correct.
Le dessin s'est amélioré par rapport au premier tome, mais on reste encore sur sa faim dans certains plans, surtout pour les mouvements. Cela se lit néanmoins sans trop de souci.
Commenter  J’apprécie         20
- Et toi, Black Sand, tu cherches de l'or comme les autres?
- Nous autres indiens n'avons que du mépris pour ce métal... (p.24)