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3,89

sur 741 notes
Première incursion dans l'univers de François-Xavier Dillard et grosse déception.

L'histoire est assez simple. Sébastien, sept ans est accusé par sa mère d'avoir poignardé sa soeur Valérie de treize ans. Sauf que la police n'y croit pas et qu'on finit vite à penser que Sébastien est maltraité et manipulé par sa mère et sa soeur afin de porter une culpabilité qui ne serait pas sienne.

Les années ont passé. Sébastien est aujourd'hui médecin pour les grands traumatisés, il est veuf et père de deux petites filles. Il semble plus que marqué par ce qui s'est passé dans son enfance. Des voix et des cauchemars l'assaillent.

Arrivent alors des décès soudains et mystérieux au sein de son hôpital où l'histoire revêt des allures d'enquêtes, de vengeance et de suspicions envers Sébastien.

Ce thriller ne m'a vraiment pas emballée. L'histoire démarrait plutôt bien mais la plume ne m'a pas convaincue. L'auteur prend son pied un chapitre sur deux à plomber la fin de chacun d'eux par une mise en garde terrifiante de la suite ce qui m'a bien énervée. Une fois passe encore mais si souvent, ça en devient lassant d'autant plus qu'il ne se passe rien de terrible dans cette histoire. Les sujets de la maltraitance ou de la folie ne sont absolument pas travaillés ni fouillés. Aucune psychologie ni empathie envers les personnages.

Un rendez-vous totalement manqué avec ce roman.
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Enfant, ne nous dit-on pas qu'il faut toujours écouter ce que nous dit notre maman ? François-Xavier Dillard nous démontre peut-être bien le contraire…

Un nouveau roman qui prouve avec brio à quel point la violence psychologique peut être dévastatrice, à quel point les stigmates de l'enfance peuvent avoir des répercussions dramatiques sur l'adulte, et à quel point elles peuvent occasionner des cicatrices difficiles à refermer.

En se basant sur un fait divers réel, Dillard tire les conséquences d'un événement horrible et en présente les incidences possibles sur la vie et la psyché des personnages.

Même si ce roman utilise tous les codes et les ingrédients du thriller (prologue choc, chapitres courts, chute inattendue, rebondissements à foison) il s'éloigne toutefois complètement des sempiternelles enquêtes policières.

Ici, nous sommes davantage plongés à l'intérieur des personnages qu'à suivre leurs pérégrinations extérieures. On passe d'un esprit à l'autre, c'est la grande force de ce roman. L'atmosphère pesante et les émotions à fleur de peau nous permettent littéralement de briser le miroir et d'aller au-delà des apparences. Profond, très profond.

François-Xavier Dillard mène bien cette introspection sans que le rythme n'en pâtisse, aboutissant à ce genre de roman qu'il est difficile de lâcher, une fois commencé. Un récit court (280 pages) qui accentue cette sensation d'oppression, même s'il y avait matière à faire plus long. C'est un choix qui se défend parfaitement, le récit étant sans aucun temps mort.

En termes d'écriture, le tout est très efficace, fluide et tourné vers l'intrigue. Rien de révolutionnaire, mais l'auteur utilise à bon escient les outils biens connus des histoires actuelles : flashbacks, alternance de récits à la troisième et à la première personne…

L'idée de faire « parler » la jeune fille du protagoniste principal est l'une des bonnes pioches du livre. Une vraie qualité, mais aussi paradoxalement le petit bémol du roman, à mon sens. Les passages issus de la bouche d'une fille de 12 ans sonnent en effet un peu trop matures (même si cette maturité peut effectivement s'expliquer par son vécu). Un plus grand décalage de langage aurait sans doute accentué l'effet recherché.

Cette petite réserve ne gâche clairement pas le plaisir de cette lecture qui est un véritable voyage aux frontières de la folie (et au-delà…). François-Xavier Dillard : un autre très bon faiseur d'histoires comme Fleuve Éditions en a le secret.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Drame chez les Vergne : la fille aînée de treize ans a été blessée à coups de couteau. Les secours trouvent la maman et le petit frère de sept ans hystériques à ses côtés, dans la cuisine. La mère a beau essayer de faire porter le chapeau à son fils, elle sera condamnée à cinq ans de prison. Le père s'étant fait la malle depuis belle lurette, les deux enfants, Valérie et Sébastien, vont être placés en foyer et dans des familles d'accueil...
Le lecteur retrouve Sébastien trente ans plus tard. Comment s'en sort-il ? Peut-on se remettre d'un tel passé ?

François-Xavier Dillard, l'auteur, est directeur de comm dans un grand groupe énergétique français. En découvrant ce profil juste avant de commencer ma lecture, j'ai craint de trouver du polar facile et formaté façon Jacques Expert. En effet, rien d'extraordinaire dans l'intrigue (bien fichue et 'efficace' pour flipper, quand même), hormis le dénouement que je n'avais pas vu venir.

Violences familiales et conjugales, maltraitances sur enfant, folie. J'ai beau alterner les styles de mes lectures (thrillers, romans, ouvrages jeunesse, BD), ces thématiques malsaines reviennent souvent. Je me fais peur ou je me rassure en choisissant cela ?
Ce roman-là est particulièrement dérangeant, il faut le savoir si on ne supporte pas que les principales victimes de la folie humaine soient des enfants...
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Je découvre la plume de cet auteur avec ce roman qui se lit très bien mais qui ne m'a pas non plus transcendée.

En effet, j'ai terminé cette lecture il y a à peine une semaine et je commence déjà à en oublier le contenu, ce qui n'est pas bon signe.

L'histoire commence de façon tragique avec une mère qui blesse sa fille de 13 ans lors d'une dispute. Cette mère accuse alors Sébastien, son jeune garçon de 7 ans, d'avoir fait du mal à sa soeur.
Des années plus tard, nous retrouvons Sébastien qui a très bien réussi sa vie, mais les démons de son passé resurgissent…

C'est assez déstabilisant de lire un roman (surtout un thriller) sans vraiment se poser de questions.
Ici, il n'y a pas de doutes sur la personne qui commet les actes malveillants. C'est une évidence depuis le début du récit.
L'histoire défile mais sans aucune surprise.
L'auteur tente de créer une sorte de cliffhanger à la fin de chaque chapitre, sans réelle utilité puisqu'il ne se passe rien d'exceptionnel.

Au niveau de l'enquête il y a quelques bourdes. Déjà, quand on voit la commissaire mener l'enquête de A à Z, en faisant elle-même les interrogatoires, les déplacements pour interpeller les suspects suite à un enlèvement… on se demande où est la crédibilité :

« Pourquoi ne sommes-nous pas accompagnés du GIPN, pourquoi on ne laisse pas les spécialistes gérer les cas pour lesquels ils sont surentraînés ? … Eh bien je ne sais pas, Romain, voilà ! » p.280



Bref, même la quatrième de couverture nous parle de décès d'enfants à l'hôpital où travaille Sébastien. Pareil, on sait qui commet les faits. C'est dommage car l'auteur avait l'opportunité de nous faire douter entre plusieurs personnages.
Selon moi, le schéma narratif manque cruellement de complexité et de suspense.

Vous l'aurez compris, c'est une lecture en demi-teinte, mais je ne serais pas réticente à retenter l'expérience avec cet auteur car j'ai malgré tout apprécié sa façon d'écrire.
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"Fais-le pour maman"est le deuxième roman de François Xavier Dillard. L'auteur nous conduit vers la folie et arrive à nous mener là où il veut.
J'ai eu, comme beaucoup je suppose, beaucoup d'attachement pour ce petit Sébastien qui pour protéger sa maman s'accuse d'avoir poignardé sa soeur Valérie. En revanche Valérie tout comme la mère n'ont pas, bien sûr, eu mes faveurs.
Même si, on peut comprendre que cette petite fille, Valérie, a vécu des choses terribles, je n'ai pas eu beaucoup d'empathie pour elle. L'auteur a réussi d'emblée à me dresser contre elle !!!
On retrouve bien des années plus tard Sébastien qui est devenu médecin, veuf et père de deux enfants Juliette et Léa. La vie de cette petite famille est loin d'être paisible, comme on peut l'imaginer après un départ dans la vie aussi traumatisant !
Malgré quelques incohérences, je me suis laissé prendre au jeu et j'ai lu avec "plaisir" ce drame familial.
Ce qui m'a le plus gênée, c'est le décalage entre la maturité de Léa, et son âge. A 13 ans, je ne suis pas sûre que l'on soit si posée, si réfléchie. Mis à part ce bémol, c'est un roman agréable à lire et qui réserve quelques surprises. Il faut le lire sans chercher à repérer les failles, les invraissemblances car il y en a mais si comme moi, vous avez envie d'un roman du dimanche, n'hésitez pas, il répondra sans doute à vos attentes.
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Je découvre la plume de François Xavier Dillard avec ce roman, sur le conseil de nombre d'ami(e)s. Comme d'hab', je laisse passer un peu l'effervescence entourant certaines sorties, histoire de ne pas me laisser influencer et d'aborder cet auteur sans a priori.
Une maman isolée, à bout de souffle et d'énergie, avec ses deux enfants: Valérie, une ado terrible et Sébastien, 7 ans.
Une scène sanglante: Valérie, sévèrement blessée, en présence de sa mère et de son petit frère. Un choc. Un traumatisme. Et maman est emprisonnée.
Quelques années plus tard, nous retrouvons Sébastien, médecin dévoué, accaparé par son métier, papa veuf de deux jeunes enfants dont Léa, 12 ans, obligée de grandir trop vite pour soutenir un père un peu trop absent. Des meurtres d'enfants parmi ses patients amèneront une policière en disgrâce, Claire, à s'intéresser à ce veuf mystérieux.
Qui est donc responsable de ces décès?

C'est un thriller court, nerveux et trépidant. Par effet de styles devenus classiques dans l'écriture des thrillers (changement de narrateurs, chapitres courts et parfois lapidaires, flashbacks...), mais aussi et surtout par la dynamique de l'intrigue, densifiée et mystifiée par le point de vue de ces multiples personnages étudiés et complexes, et des actions précises et parfois à la limite de l'insoutenable.
Cette énergie déferlante est adoucie et contrebalancée par le récit de Léa, teinté de doutes mais solidement ancré dans l'amour pour son papa. Elle est témoin, elle est actrice, du haut de ses 12 ans... Par l'usage de la 1ère personne, elle est une sorte de relais entre le gamin de 7 ans qu'a été son père et l'adulte que représente Claire.
C'est une histoire qui flirte avec la folie: la folie meurtrière, la folie vengeresse ou salvatrice mais la folie toujours! Qu'elle soit identifiée et bien parquée dans un institut, ou qu'elle s'épanouisse à la vue de tous!
L'auteur est diabolique dans le sens où la trame dessinée pour le bonheur du lecteur se casse la figure pour révéler une horreur inattendue! C'est malin: on s'attache, on tremble, on espère, on identifie le coupables... et pffuiitt, il ne fallait pas... Pourtant, c'était si mignon de voir se rapprocher Claire et Sébastien, deux personnages meurtris par la vie, fragilisés par les épreuves... Mais c'eût été trop simple, comme le dénouement nous l'apprendra...
La psychologie de chaque personnage est fouillée et riche, notre attention ne se fixe ainsi pas sur un seul individu et nous oblige à une certaine gymnastique pour recoller tous les morceaux pour reconstituer l'ensemble de l'histoire: le passé dévoilé, démasqué enfin, le présent assaini mais un futur bien nébuleux...
Les tourments, les épreuves, les traumatismes de l'enfance influent-ils l'avenir? le mal est-il héréditaire? le mal peut-il être guéri?
Que de questions dont les réponses varient au fil de cette lecture!
Je ne donne pas de détails pour ne pas spoiler et gâcher un suspens haletant et bluffant.
Tout en alliant les ficelles convenues du thriller, l'auteur nous a livré une histoire très intéressante, poignante et terrifiante à la fois.
J'ai passé un très bon moment de lecture et bien sûr, maintenant, je ne peux que me procurer le 1er roman de François-Xavier Dillard: Un vrai jeu d'enfant.

Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Un thriller psychologique qui se lit à toute vitesse, les pages défilent toutes seules.

Au tout début de cette lecture il est question d'un drame familial avec Valérie, sa mère et le petit Sébastien, un soir Valérie recevra des coups de couteaux. La mère de Sébastien indiquera que c'est lui qui a donné les coups ce qui est démenti par les experts étant donné l'âge et la taille de Sébastien.

La famille éclatant à la suite de ce drame, Sébastien grandit dans une famille d'accueil. Nous le retrouvons 30 ans plus tard étant devenu papa de deux petites filles et étant médecin.

Nous suivons également le personnage De Claire qui travaille dans la police et qui s'est fait muter dans une nouvelle brigade à la suite du meurtre de son mari.

Le destin de ces deux personnages vont se rejoindre suite à de mystérieux décès dans l'hôpital ou Sébastien travaille.

Des chapitres courts efficaces, peu de personnages, un très bon thriller psychologique comme je les aime.
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Petits meurtres en famille...

Un thriller addictif et sordide !

"Un recit passionnant où émotions et sentiments de chacun vont entraîner le lecteur au-delà des apparences." L'Echo


Au début des années 1970, Sébastien, 7 ans, vit avec sa soeur et sa mère. Cette dernière occupe un boulot ingrat qui lui prend tout son temps et son énergie. Elle arrive difficilement à faire vivre sa famille.
Et puis c'est le drame. Sa soeur reçoit un coup de couteau. Elle survivra.
Qui a commis cet acte ? le petit garçon qui s'en accuse, la mère ou la soeur ?

On retrouve des années plus tard Sébastien, veuf, père et médecin.

Mais de mystérieux décès d'enfants parmi ses patients vont faire resurgir les voix du passé...
Alors qu'il rencontre une femme, mutée au Commissariat, après des violences conjugales...

Un style addictif, une intrigue très bien menée, un suspense qui va crescendo, sans temps morts (!)

et une fin inattendue ! : tous les ingrédients pour un excellent thriller !
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Après avoir apprécié « Prendre un enfant par la main », j'ai eu envie de dévorer l'autre titre de François-Xavier Dillard. Celui-ci m'avait présenté « Fais-le pour maman » comme terrible, dur, glauque et plein d'émotions. Pour moi, la promesse a été tenue toutefois, c'est venu assez tardivement… Je regrette le fait de ne pas avoir réussi à rentrer rapidement dans le récit car, malgré le dernier tiers aussi immersif que horrible, je n'ai pas pu effacer cette impression de lenteur… Je ressors donc partagée, mais en étant plutôt positive.

Pourtant, le premier chapitre commençait fort, avec le concept de famille monoparentale où la mère poignarde son adolescente, puis ordonne à son fils de s'accuser lui-même. J'étais terrifiée rien qu'à l'idée d'imaginer la scène. Or, ce fut pire au fur et à mesure que la narration repartait en arrière pour développer cette sinistre affaire où démence, cruauté, violence physique et psychologique étaient à leur paroxysme ! Je ne m'attendais tellement pas à certaines réactions de la part de cette famille atypique… C'était effroyable. de ce fait, j'étais réellement curieuse de découvrir jusqu'où les choses iraient… Hélas, cette partie du scénario a été anesthésiée par une longue mise en place où on va suivre un médecin veuf retrouvant l'amour auprès d'une policière. J'avoue n'avoir ressenti aucun attachement pour ce binôme. Certes, je compatissais à leur vécu sanglant ainsi qu'à leur psychologie complexe toutefois, je n'ai pas réussi à les apprécier comme il se doit. Au contraire, ils avaient plutôt tendance à m'agacer… Léa, l'une de ses filles du personnage principal, m'a laissée perplexe. Pour moi, l'adolescente est beaucoup trop mature par rapport à son âge… Bien sûr, on pourrait le justifier par ses traumatismes passés et par le fait qu'elle soit débrouillarde néanmoins, j'estime qu'elle analyse, prend du recul et parle trop bien… Ce décalage m'a un peu bloquée dans ma lecture.

Malgré ce ressenti concernant les différents narrateurs, je reconnais avoir apprécié tout le travail sur la psychologie des personnages principaux… On a réellement un bel aperçu des répercutions dramatiques sur un enfant traumatisé, sur la reconstruction difficile d'un adulte ayant rencontré un individu violent, sur les cicatrices qu'il est difficile de refermer, sur les conséquences d'un tel comportement dans son entourage, etc. Étant donné ce qu'ils ont traversé, il est difficile de les juger ou de leur jeter la pierre… Par exemple, Claire, la policière, a tué son mari, car il la battait… Quant à Sébastien, le père célibataire, a dû apprendre à éduquer ses filles seul, malgré son travail et ses blessures encore à vif. On a des protagonistes torturés à souhait comme je les aime (dans les livres !), qui vont tenter de remonter la pente. Malheureusement, les choses sont compliquées et vont encore plus se corser lorsque des crimes vont être commis. Or, tout accuse Sébastien. Claire, qui a débuté une relation avec le médecin, ne sait plus où elle en est. Peut-elle lui faire confiance ? Sébastien est-il en train de mentir ou bien est-il victime d'un coup monté ?

Les ficelles sont un peu grosses à mon goût cependant, j'ai tout de même dévoré cet ouvrage. En dépit des longueurs dues à la mise en place, aux nombreux changements de narration et à mon manque d'attachement aux héros, j'étais tout de même prise par l'ambiance oppressante. Honnêtement, j'ai vraiment bien fait de ne pas sauter de pages ou de mettre en pause ma lecture, car le dernier tiers est tout simplement génial ! Ce que vont vivre certains individus ne laisse pas de marbre… de plus, je vais dorénavant regarder les souris vivant dans ma cave d'un autre oeil… (Déjà que James Herbert en avait mis une couche !…) Quant au final, il est glaçant ! Rien que pour ces ultimes chapitres, je compte bien acquérir « L'enfant dormira bientôt », le dernier roman de l'auteur. Malgré quelques réserves, ce dernier a su m'emporter dans ses deux thrillers. de plus, il propose des récits où il est difficile d'être indifférent ! Il me tarde donc de retrouver sa plume.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Le récit démarre sur un drame familial, suivi du quotidien de deux personnages: sébastien, veuf avec deux filles, victime du drame et Claire, commissaire de Police. Tous les deux ont en commun un passé difficile qui couvre leur vie de tristesse et d'angoisse. le destin va rapprocher Claire de Sébastien lors d'une consultation médicale puis à nouveau quand une série de meurtres d'enfants va avoir lieu. le passé de Sébastien va resurgir dans les actes de sa soeur qui n'a de cesse de vouloir se venger d'une enfance déchue. Rebondissements et suspens psychologiques tiennent en haleine le lecteur du début à la fin. La constitution du roman fait des allers retours dans le passé des protagonistes et les personnages sont très interactifs. Ce livre se dévore tellement il est bien écrit et parce qu'il aborde des thèmes qui me sont chers comme l'empreinte psychologique des femmes battues et l'enfance bafouée. Les personnages secondaires ont également un impact très fort dans le roman.
Un polar à suspens, un polar psychologique comme je les aime. Coup de coeur pour ce livre. J'ai adoré.
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