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EAN : 9782265094680
240 pages
Fleuve Editions (12/01/2012)
3.69/5   124 notes
Résumé :
Et si le coup du siècle était aussi simple qu'un jeu d'enfant ?
Une étudiante fauchée accepte un job facile et bien payé : convoyer incognito la nouvelle collection d'un bijoutier de la place Vendôme.Personne ne pourra deviner qu'elle transporte des millions dans son sac à dos.
Ce sera un jeu d'enfant.
Un ex-taulard accepte un dernier coup avant de se ranger : intercepter une gamine dont le sac à dos est rempli de diamants. Une affaire sans risq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
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Pour Emma , jeune étudiante en quête de petits boulots , transporter des bijoux de chez Cartier , c'est un jeu d'enfant.
Pour Maurice , Ben et François , intercepter la jeune femme et prendre les bijoux , c'est un jeu d'enfant....
Pour Marc et ses collègues flics , prévenus par un indic , " serrer " les loubards , c'est un jeu d'enfant ...
Bon , voilà, de quoi construire un joli petit polar , non ? Quoique , à bien réfléchir, y'a déjà un os , non ? A moins que , comme les tombolas d'antan , ce ne soit " à tous les coups l'on gagne " ....A moins que Joe , le garde du corps d'Emma....Oh et puis , débrouillez - vous, puisqu'on vous dit que c'est un vrai jeu d'enfant ......
Sauf que , ce n'est pas encore Noël et que les jeux d'enfant , c'est pour dans quelques jours seulement ..... le Père Noël, oui , mais en attendant , pour l'instant , et pour les enfants , le soir , c'est " le marchand de sable " et , le "marchand de sable " il lui arrive de laisser tomber , par inadvertance, un grain par ci , un grain par là ...... Et vous savez quoi ? Non ? Ben si .Y'a un gain qui va venir gripper la machine . Un sacré grain , même.
Dés lors , le roman qui se déroule gentiment , plaisamment , plein d'humour et d'espoir va changer de physionomie , passer du rire aux larmes .Le problème ? Qui rira le dernier ...le suspense dure jusqu'aux ultimes pages ."Un jeu d'enfant ", disions nous , faut voir.
Ce qui est très habile et intéressant, c'est que , dans ce roman , chaque protagoniste prend tour à tour " la parole ", chapitre après chapitre , pour donner son point de vue , procédé particulièrement agréable pour nous , lecteurs , dans la mesure où il nous permet de " passer de l'un ou l'une à l'autre " et donc de rester en permanence au coeur de l'action , au coeur des émotions , au coeur des rêves , des regrets , des remords .....et fait de nous un vrai lecteur- acteur.
Ajoutez une écriture simple , fluide et vous aurez un bon roman qui , s'il ne révolutionne pas le genre , n'en n'offre pas moins un excellent moment de lecture, un très bon moment de détente. Pas si mal , non , quand on voit le temps qu'il fait au dehors ?
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Je continue à découvrir François Xavier Dillard et ce n'est pas "un vrai jeu d'enfant" qui va m'arrêter dans ma lancée ! C'est son premier roman et s'il y a des maladresses , je ne les aies pas vues car je n'ai prêté attention qu'à l'histoire, l'atmosphère et mon plaisir de ce mélange.
L'opération qui consiste à aller faire photographier la nouvelle collection de bijoux d'une grande bijouterie de la place Vendôme aurait dû être un vrai jeu d'enfant et cela pour tous les protagonistes. Pour Emma, jeune étudiante qui est chargée de transporter les bijoux, pour Joe, son garde du corps, pour Marco et Marie les policiers et François, Momo et Ben les braqueurs. Oui vous l'aurez remarqué il y a déjà un os, mais comme tout le monde sait ce qu'il a à faire aucune raison de s'inquiéter !!!
Chaque chapitre part du point de vue d'un personnage et c'est vraiment réussi.
On sait que ce jeu d'enfant ne va pas l'être longtemps donc ce n'est pas le suspense qui nous retient mais la façon dont l'auteur construit son histoire. Sa plume est vraiment plaisante et distrayante.
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Pour tous les protagonistes qui, l'un après l'autre au détour d'un chapitre, nous racontent leur vision de cette affaire, tout devait se dérouler "comme un jeu d'enfant", ou comme sur des roulettes si vous préférez.
Pour Emma, la jeune étudiante pleine d'humour et à la répartie facile, qui devait transporter incognito des bijoux de valeur chez un photographe et les rapporter à leur propriétaire une fois mis en boite, c'était un bon moyen de gagner de l'argent.
François, l'ex-taulard, était plutôt récalcitrant au départ, ses partenaires ne lui inspiraient pas vraiment confiance. Mais l'appât du gain facile, ajouté au fait que Momo, le cerveau de la bande lui avait juré que ce bon plan se déroulerait sans effusion de sang, ont eu raison de ses dernières hésitations.
Marc, le flic en mal de reconnaissance, prévenu par un indic, voyait déjà sa carrière boostée par l'arrestation de ces énergumènes en flagrant délit.
Aucun d'eux n'avait prévu le grain de sable qui allait se glisser dans l'engrenage.

Pour un premier essai, François- Xavier Dillard a bien su gérer la montée en puissance de son polar car la tension va crescendo : la petite promenade de santé du départ va s'achever en course contre la mort.
L'écriture est simple, fluide et s'adapte à chaque chapitre aux origines diverses des narrateurs.
L'évolution des survivants à la fin du livre est intéressante et différente suivant les protagonistes : pour survivre à ce traumatisme, certains vont prendre les armes et d'autres envisager un avenir plus "poétique".
Pour résumer, un petit polar sympa !
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L'histoire

Nous faisons la connaissance d'Emma, jeune étudiante fauchée, qui se voit proposer par une copine une mission bien payée et pas très compliquée en apparence. Elle doit transporter de manière anonyme, dans un vieux sac d'étudiant, des bijoux de très grande valeur d'un bijoutier de la place Vendôme jusqu'à un atelier de photographe afin qu'il en prenne des clichés. La mission est bien rémunérée et Emma ne se pose pas vraiment la question avant d'accepter. Elle rencontrera donc Joe, le garde du corps qui la suivra tout au long de son parcours afin de lui éviter des ennuis. En parallèle, on rencontre François, ancien détenu récemment libéré, qui a décidé de se ranger et d'accepter un petit boulot payé au SMIC pour rentrer dans le rang. Sauf qu'il va être contacté par Momo, un ancien ami peu recommandable, qui a eu vent de l'opération d'Emma et qui lui proposera le casse du siècle, qui devrait être net, bref, rapide à réaliser. Après diverses tergiversations, François décide d'accepter ce dernier coup avant de se ranger totalement, à la condition que cela se fasse sans blessé ni mort. Ils seront rejoints par Ben, une petite frappe des cités habitué aux petits trafics et qui veut maintenant jouer dans la cour des grands. Et puis il y a aussi Marc, un flic en mal de reconnaissance, il est mis sur le coup par son responsable qui lui assure une affaire simple qui redorera son blason et mettra un coup d'accélérateur à sa carrière.
Ils vont apprendre à leur dépens que ce qui leur est apparu comme simple en apparence, va les faire basculer dans une opération catastrophique.

Question de point de vue…
Ce livre est le premier de l'auteur François-Xavier Dillard. le ton est donné dès le prologue où nous assistons à la mort d'un personnage. On ne sait pas lequel, et la question se posera tout au long du récit. C'est le genre de prologue qui me frustre sérieusement, mais qui fait que j'accroche dès le début!
Chaque chapitre est l'occasion pour l'auteur de donner la parole à chaque personnage. Chaque événement est analysé du point de vue de chacun d'entre eux : une même scène est donc vécue plusieurs fois par le lecteur, sans pour autant que cela ne soit répétitif.  Ainsi, on ne se retrouve pas avec un seul narrateur, mais avec une multitude. Pas d'inquiétude à avoir, le livre n'est pas tiré par les cheveux et on ne se sent à aucun moment perdu, car chaque chapitre porte le titre du personnage par lequel est vécue la scène.
Le récit est à la première personne, ceux qui me suivent régulièrement savent que c'est quelque chose que j'apprécie énormément. Je me sens plus impliquée en tant que lectrice qu'avec un récit écrit à la troisième. En fait, durant ma lecture de ce thriller, j'avais l'impression d'être une sorte d'enquêtrice, comme si je faisais partie des fameux boeufs-carottes (inspection générale de la police nationale) à qui chaque protagoniste serait en train de relater les faits de ce qui s'avérera un fiasco total. On est donc totalement omniscient dans ce livre, du début à la fin. L'emploi du « Je » permet aussi un attachement aux personnages, je me suis attachée à tous à des degrés différents. Cette narration nous donne l'impression de les connaître, vu qu'on est omniscient, on connaît leurs pensées et leur ressenti, on vit avec eux leur excitation, leur stress, leurs angoisses.
 
Et de rythme…
C'est un livre court, 197 pages, et il a pour particularité d'avoir des chapitres très courts, parfois deux pages. Ce procédé nous donne une impression d'effervescence, de rythme haletant et de course contre la montre, course contre la montre pour les personnages mais aussi pour nous lecteurs, qui voulons en savoir toujours plus. La tension monte crescendo, je venais de terminer l'excellentissime Fais-le pour maman (du même auteur, dont je vous parlerai dans un article très bientôt), où ça commence directement très fort. Ici, j'ai d'abord trouvé le départ un peu long, et puis j'ai compris au fur et à mesure de ma lecture que ces longueurs étaient nécessaires pour la bonne compréhension psychologique des personnages.
On comprend donc, au fil de notre lecture, que rien ne va se passer comme prévu. A chaque fin de chapitre, l'auteur réussi à nous caser LA phrase qui nous donne un petit coup de tension et nous tient en haleine, et à chaque fois PAFFFFF changement de narrateur. L'auteur joue avec nous, c'est frustrant, dans le sens positif, parce qu'on a envie de savoir, mais on doit passer à un autre personnage et notre curiosité ne sera apaisée plus tard, quand l'auteur l'aura décidé! on le sent bien, à travers les éléments qu'il décide de nous lâcher, que rien ne va se passer comme prévu, que ça va sérieusement foirer à un moment. Et quand ça arrive, on n'est certes pas surpris, mais on ne s'imaginait pas que ça allait être la bérézina la plus totale ! Chaque personnage se retrouve complètement dépassé par la tournure de ce qui devait être un vrai jeu d'enfant.

Sans oublier le style!
L'auteur a su s'adapter à ses personnages : il adapte leur langage à leur personnalité et à leur position sociale. Ainsi, on retrouvera différents niveaux de langage et de vocabulaire, du plus soutenu avec Emma au langage de rue et mauvais français du caïd des cités, ce qui donne une crédibilité indéniable au récit. On ne ressent pas l'effet « lisse » de l'auteur qui cherche à écrire un livre politiquement correct.
Les faits aussi sont plausibles, ici par de surenchères dans les scènes, pas de super-héros qui sauvera tout le monde et la situation, les personnages ne sont pas caricaturaux, ils sont humains, et vrais…
Le mot de la fin
Belle découverte, lecture rapide et prenante, pour un premier livre c'est une très belle réussite!
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Un grand bijoutier de la place Vendôme recherche une jeune fille banale, qui se fond bien dans la masse afin de transporter ses dernières créations dans un sac chez un photographe. Emma est une étudiante qui a besoin d'argent, elle accepte immédiatement ce poste très spécial, pour elle cela ne présente aucun risque et puis, il faut le dire, l'idée est bonne et Emma passera totalement inaperçu. En parallèle, trois malfrats, au courant de cette histoire vont tout tenter pour intercepter les diamants Sauf que Marc, un policier, est lui aussi au courant…

Le gros point fort de l'histoire à mes yeux, ce sont les chapitres courts qui alternent les points de vue de tous les personnages de l'histoire. On se met à leur place, dans leurs têtes et on en apprend parfois plus sur leur passé. J'ai remarqué une grande qualité d'écriture car celle-ci s'adapte à chaque personnage, leur vocabulaire et la syntaxe des phrases diffèrent selon le type de personne. Exemple, un français très mauvais chez Ben qui vient des quartiers chauds…

On sait d'avance que rien dans l'histoire ne se déroulera comme prévu ce qui fait qu'on est tenu en haleine, on souhaite absolument savoir comment les choses vont tourner et on les redoute beaucoup. Les pages se succèdent à grande vitesse et il n'y a pas d'éléments inutiles ni de longueurs. le passé des personnages nous aide à comprendre comment ils en sont arrivés là et il est vrai qu'on ne voit pas ça très souvent dans les thrillers. Chacun possède une personnalité bien définie et des réactions qui leur sont propres. J'ai eu l'impression de lire un vrai thriller, totalement plausible et non pas un thriller surfait avec des surhommes et beaucoup de bagarres spectaculaires.

Un vrai jeu d'enfant a été à la hauteur de mes attentes, d'autant plus qu'il s'agit du premier livre de Monsieur Dillard. Je lui souhaite une bonne continuation tout en attendant avec impatience son prochain roman !
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Pourtant moi, je n’ai pas du tout envie de mourir. J’ai une thèse à terminer, un type sympa et séduisant à rencontrer, des enfants à concevoir et à élever, une carrière d’historienne à construire. Une vie, simplement, sans aléas et sans histoires, une vie à remplir de trucs insignifiants, de choses à raconter à mes copines, d’instants heureux à partager et de cartes postales à écrire, enfin je veux dire plutôt de mails et de SMS à envoyer. Des joies, des peines, des drames peut-être, beaucoup de ces petites choses qui font le quotidien de tout le monde. Je veux aussi en être, moi ! Je veux filer des tartes approximatives aux enfants pas sages à l’arrière de la voiture, me faire enguirlander par un professeur principal qu’est pas content parce que non, décidément, mes enfants peuvent mieux faire, je veux m’angoisser quand mon mari rentre tard et que je crois respirer sur lui l’odeur d’une autre. Je veux tout ça, mais je sens que ce « tout ça » m’échappe au fur et à mesure que nous nous éloignons de Paris.
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Cet endroit n'est pourtant qu'un de ces typiques repaires d'alcoolos hébétés. Un bar parisien comme tant d'autres, qui accueille avec indifférence les membres effacés et pitoyables de la triste communauté du petit blanc sec du matin, du petit jaune du soir et de toutes les autres couleurs de la cave dans la journée. Un café sans charme qui veut se donner des airs d'authenticité mais qui arrive tout juste à vous faire hésiter entre le mépris et la pitié. Mépris pour eux qui exploitent la détresse alcoolique avec d’écœurantes attentions de feinte amitié. Pitié pour leurs clients qui refont le monde à longueur de journée alors qu'ils n'ont même pas réussi à construire une vie.
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Vous m'avez volé mon innocence, la confiance que je pouvais encore avoir en la nature humaine... Je ne suis plus, c'est vrai, cette petite fille apeurée qui court à perdre haleine dans le grand couloir sombre de la vieille maison. Je suis devenue, et ce n'est guère mieux, une femme qui survit avec, à chaque instant, cette peur abyssale qui l'accompagne et dont elle croit pouvoir se protéger avec une arme. Dérisoire et absurde rempart. Tu vois, François, en définitive, c'est juste ça que vous m'avez volé. Vous, vous êtes tous morts et moi, je suis prête à tuer.
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A cet instant, je ne sais pas encore que je vais bientôt apprendre que les monstres des légendes et des contes sont souvent bien moins cruels que ceux qui peuplent ma sinistre réalité. Emma
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Allongé dans mon sang, j’observe le ciel, je le regarde parce que je ne peux rien voir d’autre. Tout devient blanc, de plus en plus blanc. Je sombre doucement dans un univers ouaté où chaque couleur perd peu à peu de sa substance pour se fondre dans un brouillard immaculé. De gros nuages cotonneux envahissent mon champ de vision. Je les reconnais, ces nuages. Ce sont les mêmes qui, il y a peu de temps encore, s’accrochaient bien haut dans le ciel, inaccessibles, indifférents au monde. Ils sont descendus si vite. Ils me recouvrent maintenant et m’entourent d’une infinie quiétude emplie de silence mais aussi de cette sourde souffrance qui contribue à mon abrutissement. Il y a quelqu’un, là, près de moi, je le sens. Quelqu’un qui tente de me parler, qui me touche… Laissez-moi tranquille, s’il vous plaît, laissez-moi flotter dans mon océan de douleur au cœur de mon joli petit royaume de coton.
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