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EAN : 9782356360359
124 pages
Editions du Lac (27/06/2011)
4.25/5   4 notes
Résumé :
Album de photographies prises par Henry Diltz entre 1968 et 1970, notamment pour créer la pochette du disque "Morrison Hotel'.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
En 1969, Henry Diltz a réalisé la pochette de l'album Morrison Hotel. Pour ce faire, il a suivi les Doors à Los Angeles, puis à Venice Beach. Dans cet album photo, seuls quelques clichés montrent le groupe sur scène. le reste, ce sont des photos en cascade pour la pochette de l'album et des prises de vue dues au hasard et aux rencontres. En noir et blanc ou en couleur, j'ai découvert un groupe et, surtout, un homme fragile et humain.

La beauté animale de Jim Morrison tend à s'effacer. le jeune premier fait place à l'homme mur, plus tourmenté que jamais, mais serein. On est loin des excitations et des prestations orgiaques qui lui ont valu des démêlés avec la justice. « Jim était un homme beaucoup plus calme que la plupart des gens pouvait le penser. C'était un rêveur et un poète. Il observait et écoutait. Il y avait beaucoup de choses derrière ses yeux clos. » (p. 82)




Les photos et les sublimes portraits d'Henry Diltz montrent Jim Morrison comme faisant partie d'un groupe. Ray Manzarek, Joe Densmore et Robby Krieger partagent l'image avec lui, sans rivalité ni préséance. L'icône rock et sensuelle s'efface. On a l'impression d'assister à la virée d'une bande de potes. Même si les photos sont posées, voire mises en scène, elles n'ont rien d'artificiel.



À la mesure de l'économie des textes et des commentaires d'Henry Diltz, certaines photos sont presque impalpables, irréelles, inexistantes... Juste un reflet, un profil qui s'estompe, qui se refuse. Et c'est là que l'on rencontre vraiment Jim Morrison, loin des scènes et des folies. « Jim était vraiment un poète. Il ne parlait pas beaucoup. Il était tranquille. C'était un contemplatif et un rêveur. Lorsque je le photographiais, il parlait rarement. Parfois, il ne me remarquait pas, et parfois il me regardait de telle façon qu'il m'était impossible de deviner à quoi il pensait. Comment aurait-on pu savoir ? » (p. 112)



Est-il vraiment besoin de dire combien cet album de photographies m'a émue ? Jim Morrison est plus beau que jamais, plus vrai aussi. Ni encensé, ni mythifié, il est simplement le chanteur des Doors, un groupe que l'on découvre réellement uni et dont les membres sont complices. Henry Diltz, dans des photos anodines, sans prétention mais d'une puissance éblouissante, a saisi une vérité touchante et immortelle.
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Ce que j'aime par dessus tout chez Babelio lorsqu'ils organisent leur dorénavant célèbre opération Masse Critique, c'est l'éclectisme des livres qu'ils proposent. Avec cet album de photographies, il est évident que je m'éloigne quelque peu de la littérature de genre. Si j'ai tout de même choisi ce livre (et qu'ensuite, on m'a choisi pour le chroniquer), c'est bien parce que je voue, non pas un culte (quelle horreur !), et encore moins une idolâtrie, mais bien une admiration sans borne pour ce groupe que d'aucuns qualifierait de mythique, The Doors.

Pour qui ce livre est-il destiné ? Aux admirateurs de Jim Morrison et de ses comparses ? Peut-être, mais pas que. Aux esthètes à la recherche de belles photographies ? Sûrement, mais pas seulement.

Dans une préface toute en retenue, le photographe Henry Diltz ne se met absolument pas en avant, se contentant de préciser dans quelles conditions il a rencontré Jim Morrison pour la première fois, puis les Doors.

Ensuite, en l'espace de 130 pages de photographies grand format, émaillées de quelques courts textes bien sentis, tous très éclairants, l'auteur nous parle du groupe californien et de son leader charismatique. le thème central de cet album de photos est la fameuse pochette du cinquième album des Doors : Morrison Hotel.



Dans ce livre qui rend hommage à Jim Morrison (qui aurait eu 67 ans cette année), quarante ans après sa mort, j'ai été agréablement surpris par la modernité des clichés, par ces petites tranches de vie, loin de l'image que l'on peut se faire parfois du Lézard Roi . Au travers des photographies, en couleurs et en noir et blanc, on découvre un Morrison tout en retenue, en recul même par rapport au groupe. A aucun moment, il ne semble vouloir tirer la couverture à lui. Bien sûr, l'évocation de l'alcool et des pétards laisse planer sur ces instants révélés par le photographe l'ombre des démons du poète, et de l'irrévocable tragédie qui se jouera à Paris, moins de deux ans plus tard.

Je voudrais juste citer Henry Diltz à propos de Jim Morrison, parce qu'il éclaire l'artiste d'une vision nouvelle : "Jim était vraiment un poète. Il ne parlait pas beaucoup. Il était tranquille. C'était un contemplatif et un rêveur. Lorsque je le photographiais, il parlait rarement. Parfois il ne me remarquait pas, et parfois il me regardait de telle façon qu'il m'était impossible de deviner à quoi il pensait. Comment aurait-on pu savoir ?"

Franchement, je conseille ce magnifique voyage à tous, qu'on soit amateur de musique ou non, et pas besoin d'être un fan de Jim Morrison pour l'apprécier.

Vous pouvez vous procurer certaines de ces photos sur le site :

www.morrisonhotelgallery.com

note :

A.C. de Haenne
Lien : http://a-c-de-haenne.eklablo..
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Magnifique album de photos des Doors, groupe mythique de Rock des années 70 .
Jim Morrison est mort il y a 40 ans , il est un des "maudits" du 27 Club comme Jimi Hendricks et Janis Joplin , tous morts à  l 'age de 27 ans...
Ces clichés, ont été réalisés par Henry Diltz, photographe, lors de la confection de leur cinquième album: "Morrison Hotel" dont il a réalisé la pochette.
Les premières photos sont des photos de concerts en 1968 et 1970 assez sobres, à  noter un superbe portrait de Ray Manzarek, les autres sont des photos lors de déplacements, quelques jolis portraits de Jim pour les fans inconditionnels de son coté "beau gosse" et poête , des poémes très beaux ...
Nous avons également quelques prises au "Morrison Hotel" pour la pochette de l'album
Par contre si on peut reconnaitre un vrai talent de photographe à  Henry Diltz, ce n'est pas le cas de sa plume, ses commentaires sont affligeants de banalité et en dehors de l'anecdote sur les photos prises dans l'hotel en attendant l'absence du propriètaire, le texte n'a aucun intérêt.
Dommage, les photos se suffisaient à  elles -mèmes.
Je remercie vivement Masse Critique et les Editions Premium d'avoir envoyer cet album à une vraie Fan des Doors ...

Lien : http://lejournaldelouloune.o..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« Jim était vraiment un poète. Il ne parlait pas beaucoup. Il était tranquille. C’était un contemplatif et un rêveur. Lorsque je le photographiais, il parlait rarement. Parfois, il ne me remarquait pas, et parfois il me regardait de telle façon qu’il m’était impossible de deviner à quoi il pensait. Comment aurait-on pu savoir ? » (p. 112)
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« Jim était un homme beaucoup plus calme que la plupart des gens pouvait le penser. C’était un rêveur et un poète. Il observait et écoutait. Il y avait beaucoup de choses derrière ses yeux clos. » (p. 82)
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