Retour sur la chine après le second tome. Plusieurs années plus tard, rouge et blanc s'affrontent. Chu, fils de l'amiral ayant perdu la majorité de sa flotte dans le second épisode tient sa revanche. Sous-marins et flotte américaine n'a qu'à bien se tenir.
Seuls points négatifs :
Comment un sous-marin capable de détecter le bruit d'un pet de carpe koï (oui je sais c'est un poiscaille d'eau douce) n'arrive-t-il pas à détecter le sous-marin d'abordage en début de roman ?
Et toujours cette impression du sous-marin miracle deus ex machina qui semble devenir la norme au fil des épisodes.
Pour le reste, un suspense toujours aussi présent. Un vocabulaire technologique qui ancre le récit dans une réalité crédible (du point de vue technique). On oubliera le côté politique-fiction qui nous permet certes de donner toute la puissance des armes américaines, mais qui a peu de chance de se réaliser un jour.
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Le chef de module annonça successivement vingt contacts, dans tous les azimuts. Hérissés d’armes ASM, ils appartenaient tous à la flotte russe et chacun d’entre eux représentait une menace mortelle. Des hommes moins valeureux auraient paniqué. Se sachant au pied du mur, Patton se pencha par-dessus la rambarde de la plate-forme et commenta avec une pointe d’ironie :
Eh bien messieurs, il semblerait que nous les ayons cernés.
Il se sentit bizarrement coupable du bien-être qui l’envahissait.
Ne soyez pas malheureux de vous sentir bien.
Conseil évident, peut-être, mais seuls ceux qui avaient perdu un être cher pouvaient comprendre combien il était difficile à suivre.
Après le passage de l’onde, le bâtiment ne répondait plus à la définition classique du mot sous-marin, un navire qui maintenant l’eau dehors et l’équipage dedans, nettement séparés l’un de l’autre. Les deux avaient fini par se rencontrer.
La boule de feu se dilata rapidement et engouffra en un instant les restes de la torpille et le volume d’au de mer environnant, passant d’un volume de quelques centimètres cube à plus de vingt mètres cube en moins d’une microseconde. Au centre de cet enfer, la température atteignait plusieurs centaines de millions de degrés, bien supérieure à celle de la surface du soleil. L’énergie thermique dégagée représentait à peu près celle de six bombes H.
Autrefois, à l’époque où l’infanterie représentait le fer de lance des armées, les gouvernants pensaient que, s’ils faisaient parader leurs soldats fusil à l’épaule, leurs adversaires potentiels compteraient les hommes et que, dissuadés par leur nombre, ils éviteraient de s’y frotter. Eh bien, nous organisons aujourd’hui un grand défilé nautique. Nous traversons la mer de Chine orientale pour exhiber nos forces, comme à la parade. Nous sommes la cavalerie, après tout, et nous devons chevaucher fièrement, étendards levés, en grand uniforme.