AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B005OLJSV2
Presence Africaine Paris. (30/11/-1)
4.38/5   4 notes
Résumé :
L'excellence de ces contes n'est plus à dire, ni l'autorité de Birago Diop, maître berger, en ce domaine si proche de la parole traditionnelle africaine.
Le peuple parles en ces textes ; voici les métiers, la vie quotidienne et la fête, voici l'espace que l'outil travaille et qui anime l'imaginaire, voici la faune familièrement dotée des vertus et des défauts des hommes, voici la santé du peuple des campagnes, son rire, son humour, sa confiance en la vie et ... >Voir plus
Que lire après Contes et LavanesVoir plus
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Les fauves qui ne se nourrissaient que de chair fraîche et de sang chaud et qui ne goûtaient l’herbe qu’en bouillie dans la panse et les tripes de leurs victimes ; les fauves, Lion, Panthère, et d’autres moins redoutés, avaient fui vers d’autres pays où la tutelle des hommes sur leurs bêtes était moins vigilante et où la Savane était peut-être moins complice de celles-là, Biche, Antilope, Gazelle qui n’avaient pas de maître, sans doute, mais qui n’ayant non plus, ni crocs ni griffes avaient toujours compté sur leurs pattes, sur l’écran des fourrés, sur la hauteur et l’épaisseur des touffes ou sur l’humeur du vent, pour sauver leur vie et prolonger leurs jours et leurs nuits.
Commenter  J’apprécie          150
Si M’Bam-l’Âne n’avait jamais pu lire, s’il n’avait pu apprendre beaucoup, il avait retenu et retenait très bien le peu qu’il avait appris.
Tout d’abord il avait appris chez lui que si ceux de sa famille avaient été dotés d’oreilles de la taille de celles que chacun y portait, c’était pour bien entendre et mieux s’entendre même au milieu des plus assourdissants braiements.
Il avait appris que ce qui entrait par l’oreille restait plus sûrement dans la tête et dans la mémoire que ce que l’œil regardait ou croyait voir et qui souvent n’était que leurre.
Commenter  J’apprécie          100
L’herbe sèche des champs avait maintes et maintes fois enflammé l’herbe verte de la brousse. Tanières de Lions, gîtes de Lièvres, bauges de Phacochères avaient souvent brûlé après les greniers des villages au passage des conquérants et des pillards dont les chefs laissaient derrière eux ruines et deuils, veuves et orphelins ; mais aussi parfois traînaient dans leur sillage quelques sentences, fruit des enseignements de leurs griots.
Commenter  J’apprécie          120
Tout arrive décidément en ce monde. En ce pays plein d’herbe et d’eau, d’où la maladie s’est enfuie depuis des lunes et des lunes il ne meurt plus une bête même pas la plus vieille des vaches de ce malheur de Malal-le-Berger ; et Laobé le creuseur de bois surveille trop bien ses ânes ; plus un seul bout de fesse à emporter depuis plus d’une lune...
Commenter  J’apprécie          70
Mais... mais les plus vieux du pays affirmaient cependant aux temps anciens : « Qui descend de son canari brisera tout autre canari qu’il chevauchera ! » Les temps ayant changé, et vivre étant devenu moins facile, les moins vieux, plus près des jours de nos pères, soutenaient pour leur part : « Qui descend de son canari trouvera occupé par son propriétaire tout autre canari qu’il abordera.»
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Birago Diop (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Birago Diop
Souffles – Birago Diop
autres livres classés : littérature sénégalaiseVoir plus


Lecteurs (38) Voir plus



Quiz Voir plus

Train d'enfer pour ange rouge

En quelle année a été publié ce premier roman papier de Franck Thilliez?

1994
1997
2000
2003

18 questions
118 lecteurs ont répondu
Thème : Train d'enfer pour Ange rouge de Franck ThilliezCréer un quiz sur ce livre

{* *}