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Ah ,,laddin ! C'est un nom qui rime bien ... Avec pain,, celui que le pauvre voleur devait voler ( quelle première et si brillante déduction mon cher Greg ! ) bien souvent dans sa vie pour assouvir sa faim d'arlequin ; s'il voulûtes certes, prendre assez de force oui, pour survivre à son train-train quotidien : Vivant sereinement ,,-ou pas-,, au sein d'une cité peuplé d'assassins, babouins et autres bédouins de marchants badins chantant leur baratin au besoin pour vendre leur épices ( du cumin..) sur les chemins d' Agrabah. Tout là bas ,, un autre monde,, où apparemment il n'y a d' I.A.M ni d'escaliers jonchés de joints dans ces cités là, hein ? Pas de repas rabelaisien pour le vaurien, pas de goûteux raisins ni raison de s'offrir de tarte tatin pour notre tragédien aux rêves fous mais si doux... Bref, ne soyons pas bourrin ni mesquin, revenons à ce bulletin de critique , un rien chafouin, si vous le voulez bien ! Notre ami Aladdin donc, toujours en recherche d'un beau butin ,au détour hasardeux d'un larcin commis par son copain de singe Abu , eût soudain un béguin assez bénin pour une belle princesse . du bon goût surtout, je l'avoue, pour le côté féminin . Mais cabotin qu'il fût le gredin, c'est sûr et certain, il n'eut pas le courage de lui avouer sa routine de clandestin , entre piètre lopin et rapine de rachidien . . Ô esprit chagrin, pourquoi le mensonge d'un instant mène-t-il si loin qu'il faudra mentir pour enfin assouvir et vivre sa flamme avec la femme promise ? La conquise devra-elle apprendre ou surprendre le pantin dans son jeu de coquin pour l'aimer véritablement ? S'il n'y a jamais risque de destin certain comme dans la réalité ,ni lendemain peuplé de richesse à force de jouer avec la maladresse, le jeu en vaut-il la chandelle ? Les questions sont en suspens. Mais Aladdin le sait bien lui : de son seul état devenu paladin grâce à ce fin fou de génie ,-tapis magique fourni- il pourra enfin demander la main de la belle Jasmine . Pour la morale, je dirait que le bas blesse quand même quand il faut se voiler la face pour arriver à ce que bonheur se fasse. Petit retour à la préface ... Ce joli conte comptera toutefois aussi de sombres desseins parmi les jolis dessins (mention aux images finales, superbe ) : l'esprit perfide, impie et ô combien rempli de cruauté du terrible Jafar se réveille et se révèle digne d'un livre d'horreur ! Malheur, prends garde al ! Ta mise en scène risque de se retourner contre toi. Et les câlins main dans la main promis semble prendre d'autres refrains quand surviendra l'heure des comptes .. Tout vient à point . Qu'on se le dise . Conclusion et déduction : Aladdin est loin d'être une histoire de zinzin jouant avec le feu et la magie sous couvert de 'moi-je-veux-' , il nous apprend surtout que le coeur ne l'emporte pas toujours s'il n'est pas -et surtout ne reste pas- pur comme le diamant ou l'enfant qui vient de naître. Moralité à retenir ? ( à relativiser ^^ ) Astiquez et frottez bien votre vieille vaisselle qui traîne , vos voeux sortirons peut-être d'une lanterne ,à défaut d'un autre récipient ! + Lire la suite |