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Citations sur Trois fois la fin du monde (146)

La mort vint un matin.
Il a suffi d’une longue fissure, d’une explosion.
De l’air soufflant la mort par des rayons.
D’invisibles radiations et tout a commencé.
D’invisibles radiations qui très vite ont tué.
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Les gens, c’est tous des miroirs. Tu passes ta vie avec des miroirs. Les gens ils te matent, ils contrôlent. Ton aspect, les papiers, t’as fait quoi, t’étais où. T’es jamais comme il faut.
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Les étoiles se mettent à papillonner. Ca brille plus fort ici et là. Un scintillement, un éclat (…)
Avec un peu de patience, peut-être que son corps va monter, comme une goutte de rosée s ‘évapore, peut-être que les étoiles vont le prendre, le soustraire à la gravité, et qu’il pourra quitter cette terre.

(pages 93 et 94)
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Le temps passe cruellement, lentement, et l'envie d'hurler, hurler comme un fou, me prend parfois en retour de promenade, quand la serrure tourne avec un bruit sinistre et que je suis enfermé pour 48 heures dans cette cellule noire. J'ai envie de tuer, de frapper et de mourir."
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Le problème de la pensée est un problème circulaire, les soucis tournent, les circuits sont peu nombreux. La pensée traverse l'esprit par des conduits connus, elle fait toujours le même trajet.
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[ en prison ]
Le lendemain, je me réveille et il est à peine sept heures trente. La pensée de toute cette journée devant moi me plonge dans un accablement abominable. Je suis en manque de tout : confort, nourriture, sommeil, calme, affection. La promiscuité est répugnante. Ce que je suis en train de vivre me sidère tellement, je me dis ce n'est pas possible, on va me sortir de là, c'est une blague, un cauchemar, ce scandale va cesser. Les gens du Dehors ne savent pas, l'apprendront, vont faire quelque chose. Une pareille abomination ne peut pas se passer dans mon pays. Ce genre de prison, ça ne peut exister que dans un quelconque Bélouchistan, dans un pays lointain, sans smartphones ni élections, mais pas en France, pas chez moi.
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Il devrait pourtant s'y résoudre, à cette solitude perpétuelle, tant les hommes ont été cruels envers lui ; et s'ils ont été nombreux, combien peu lui ont tendu la main.
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Il y a les papillons, les oiseaux, les lapins, la silhouette magique d’une biche le soir sur la pelouse. Mais plus aucun homme. La nuit sans moteurs, sans cris. Il n’y a pas d’intrus, il en est sûr. C’est un repos, un repos avant toute chose. Il ne sera plus déçu, plus humilié, ni contrarié. C’est terminé, les embrouilles, les commérages. Tout ce qui s’engrêne à plusieurs. C’est terminé. Il est son propre maître.
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Dans cette cellule s'enterre le gosse que je suis, celui qui faisait encore confiance aux autres, ce en quoi il croyait.
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J'ai tellement envie d'être seul maintenant. Entièrement seul. Le besoin de solitude me torture presque physiquement. Ah, qu'on me donne de l'air, de l'espace. Combien je donnerais pour ne plus voir personne, pour ne plus les entendre, ces hommes, ces détenus, ces corps près du mien, ne plus les voir bouger, combiner, dominer, causer, ne plus les entendre mastiquer, se gratter, ronfler, pisser, et répandre autour de moi toute cette saloperie d'humanité.
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