AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ladybirdy


À chacun sa vision de la fin du monde, pour Joseph Kamal, il va s'en faire une longue idée non pas une fois ni deux, mais trois fois.
Roman assez étonnant où l'enfer est ici à juste titre, les autres ou à défaut des autres, soi-même...
Incarcéré, Joseph se confronte au monde carcéral dans toute sa laideur et sa basesse. Harcèlement, fouilles intempestives, injures, Joseph suffoque entre ces gens qui ne semblent nourris que par la haine.
Survient une catastrophe nucléaire où la moitié de la population française est disséminée. Joseph se retrouve seul. Seul avec lui-même.
Cette partie regorge d'une poésie toute particulière trouvant son essence dans la nature environnante. Seul bémol dans la contradiction entre ce style onirique et le langage du personnage, souvent grossier et brutal.
Passé ce bémol, Sophie Divry dessine un roman où la nature est seule maîtresse des hommes. Joseph plonge coeur ouvert dans cette solitude où il délaisse peu à peu la haine des autres pour l'amour de son environnement. Chocolat, le bélier noir ou Fine la petite chatte sont autant de réconforts pour Joseph qui aura compris que souvent, on est bien plus heureux entourés d'animaux qu'auprès des hommes.
Commenter  J’apprécie          9915



Ont apprécié cette critique (90)voir plus




{* *}