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EAN : 9782290306796
J'ai lu (15/06/2000)
3.7/5   213 notes
Résumé :
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l'insolent mais cette soirée lui donne l'idée de bâtir Versailles. Clémence, la " fontainière du Roy ", est la fille du génie des eaux de cette future merveille.

Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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17 aout 1661 le surintendant Fouquet donne une fête éblouissante au château de vaux le vicomte. erreur fatale. louis XIV est jaloux et Fouquet se retrouve en prison. cette malencontreuse soirée aura une conséquence inattendu. le roi décide de bâtir le château de Versailles. et pour cela il devra s, entourer des meilleurs artistes dont le nôtre et François de Francine.
cet dans cet univers de luxe et de complots que va
s, épanouir clémence, la fille du fontainier. espiègle et séductrice, elle plaira au roi qui en fera sa protégée.
au va assister à la construction du château de Versailles, mais aussi a
l, affaire des poisons.
une page de l, histoire de France, passionnante.
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Waouh !

Magnifique rétrospective très légèrement romancée de la vie de Louis XIV et surtout de la création de Versailles. On entre ici dans l'intimité de le Vau, le bâtisseur, le Nôtre, le jardinier, de Francine, le fontainier et de la Quintinie, le génie du potager, tous amis de longue date qui ont fait leurs preuves au château de Vaux-le-Vicomte sous l'impulsion créatrice de Nicolas Fouquet ; pauvre surintendant des finances qui en voulant trop plaire au jeune Roi s'est brûlé les ailes par trop de magnificence. Même si le Roi est par trop jaloux, il sait reconnaître le talent et bien sûr se l'approprier pour embellir et agrandir le petit relais de chasse de son père Louis XIII à Versailles. Et l'aventure commence alors sous les yeux ébahis d'une jeune ondine, fille du fontainier, qui toujours considérera les jardins de Versailles comme son terrain de jeux favori.

Très bien écrit, super bien documenté au point que certains chapitres sont presque des livres d'histoire. Pas besoin ici de subtilités littéraires pour induire un rythme au récit, il suffit de suivre les différentes étapes de la création et des modifications des jardins, des fontaines et du château lui-même, un travail titanesque, le travail d'une vie.

Pour égailler une lecture parfois ardue, l'auteur n'hésite pas à nous présenter une brochette de belles plumes qui gravitaient autour du Roi. Ainsi au détours d'une page on peut rencontrer Molière qui jouera souvent dans les jardins ou sur le parvis de marbre du château ou alors La Fontaine qui même s'il n'était pas un intime à la cour profitait des jardins pour élaborer ses fables en regardant les courtisans suivre le Soleil. Et puis, il y a aussi Mme de Sévigné, Racine, Boileau, La Bruyère et tant d'autres dont les écrits sont toujours prisés aujourd'hui.

Pour être complet, l'auteur aborde aussi les difficultés de Colbert à gérer les dépenses excessives liées à Versailles ainsi qu'aux guerres qui se sont succédées pour la grandeur de la France. Il nous décrit finalement la grandeur de ce roi qui tout supervisait en ayant toujours à l'oeil les intrigants qui l'avaient profondément marqué lors de la Fronde.

Le Roi est au sommet de sa gloire, Versailles ressemble de plus en plus au rêve royal, la cour s'amuse et notre fontainière suit le mouvement. Une fin de roman qui n'en est pas une et je passe au tome suivant pour continuer l'aventure.
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1661, le Roi est invité par Fouquet à Vaux. le ministre déchu mourra à Pignerol, les artisans du fabuleux Vaux se dépasseront à Versailles transformant le pavillon de chasse de Louis XIII en symbole de puissance absolue.
Jean Diwo nous prend par la main, par la plume, par les histoires qui firent l'histoire.
Nous nous éreintons avec les ouvriers, vivons à la cour parmi les intrigues, décidons de la grande politique, nous étonnons des miracles des fontaines et du génie des jardins, nous scandalisons des moeurs du Grand Siècle avec ses guerres et ses misères, ses talents et ses génies. Que le Royaume fut grand !

Et puis il y a Clémence, l'Ondine. Fille du roi des fontaines, François Francine. Ses amours, ses défis. Un clin d'oeil à l'énergie et à l'intelligence dans un écrin de beauté espiègle


Oubliez les fâcheux et passez quelques heures d'intelligence en compagnie de le Notre, La Fontaine, Francine, Boileau, Racine, Lebrun, La Quintinie, et bien sur Jean de la Fontaine
Sous quel astre, bon dieu, faut-il que je sois né,
Pour estre de fâcheux, toujours assassiné !
Il semble que partout le sort me le adresse,
Et j'en vois chaque jour nouvelle espèce.
Les fâcheux, Acte I, scène 1

Jean Diwo est connu de beaucoup et pas assez de tous. Confiez-le à vos amis ou à votre âme tranquille.

J'ai lu, Flammarion,1997, 400 pages, un petit 8€ neuf pour ballade dans les jardins royaux.

Lectori salutem, Pikkendorff


Lien : http://quidhodieagisti.over-..
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Je ne sais pas si ce sont mes études de Lettres, mes boulots de prof de français et de bibliothécaire ou simplement mon éducation, mais pendant de très nombreuses années, je n'ai jamais abandonné un livre. J'avais l'impression que je n'honorais pas le contrat implicite entre moi et l'auteur, ou bien que j'allais forcément manquer quelque chose dans les dernières pages... Mais voilà que j'abandonne coup sur coup deux romans historiques (le précédent, une enquête de Nicolas le Floch). En fait, aujourd'hui, je me dis que la vie est trop courte pour m'embêter avec des bouquins qui ne me plairont pas, et surtout que personne ne va plus me demander de les analyser ni me les coller à l'examen ! J'ai donc abandonné "La Fontainière du Roy" après le premier chapitre. Il y avait pourtant tout pour me plaire, notamment car j'adore l'histoire du Grand Siècle que je commence à bien connaître. Je n'ai pas eu l'impression de lire un roman mais de l'Histoire à peine romancée : déjà, je déteste quand il y a des notes de bas de page, car elles interrompent la lecture et que j'ai l'impression qu'on me prend pour une andouille. Que l'auteur tienne à étaler sa science, certes, mais qu'il le fasse au moins à la fin du roman ! C'est comme si Jean Dixo avait été dépassé par toute la matière qu'il a récoltée sur le sujet ; et justement, un écrivain n'est pas un historien : il devrait faire des choix sans les justifier ni nous sortir de l'ambiance, et rendre ses personnages humains. Ce n'est pas parce qu'il s'agit de Louis XIV ou Fouquet qu'on devrait avoir l'impression de voir une gravure ancienne se tenir sur deux pattes et parler à coups d'extraits de mémoires... Si j'aime lire des romans historiques, c'est justement pour sentir que les grands personnages de l'Histoire sont des humains comme moi, avec leurs défauts, leurs qualités, leurs failles et leurs émotions, ce qui n'était clairement pas le cas ici.
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Pour la première fois j'illustre les propos d'un auteur par le biais d'internet et je dois dire que ça a été une belle expérience. Voir naître ce parc magnifique, agrandir ce château, avoir une idée des fêtes somptueuses données à Versailles, savoir ce qu'était la grotte de Thétis dont il est beaucoup question dans le début du livre... tout ça est fabuleux ! Cette époque se prête magnifiquement au conte. On y croise des artistes de génie. La destinée de Clémence de Francine, fille du fontainier du roi est malgré tout un peu pâlote. Heureusement la précision historique qui dévoile comment s'est bâti Versailles (château, parc et pièces d'eau) est somptueuse et on se régale à suivre sa narration.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
A la suite des pages, timbaliers et trompettes arriva le gigantesque char d’Apollon tiré par quatre chevaux mené par Millet, le cocher du roi, qui portait les attributs du temps qui s'écoule. Suivaient les douze heures du jour et les douze signes du zodiaques. Des vers furent récités par les comédiens de Molière et un grand jeu d'adresse, la course de bagues, commença.
Le Roi montait un superbe cheval dont le harnais éclatais d'or et d'argent. Sa Majesté était armée à la façon des Grecs. Comme ceux de sa quadrille, il portait une cuirasse d'argent couverte d'une riche broderie d'or et de diamants.
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- je déteste cet homme qui n'a cherché qu'a m, humilier en étalant ses richesses.
j'ai l, impression, moi le roi de n, être rien à côté d'un parvenu qui possède tout, les terres, les demeures , l, or et qui s'est même attaché les plus beaux esprits du moment.
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– Messieurs, le Roi arrive ! Le chapelet des carrosses passe la grille. Venez donc voir ce spectacle qui vaut les divertissements de notre ami Molière. Fontainebleau, certes, n'est pas très éloigné mais la canicule n'épargne pas les grands. La Reine mère et la Grande Mademoiselle semblent bien éprouvées. Je vois d'ici couler les fard à l'huile de talc et les rides devenir rivières...
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Attention, la cour, même si on perçoit ses travers et ses ridicules, c’est comme l’opium ; quand on a foulé les graviers de Versailles à la suite du Roi, on ne peut plus s’empêcher de s’intéresser à ce monde à la fois bouffon et captivant.
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Attention, la cour, même si on perçoit ses travers et ses ridicules, c’est comme l’opium; quand on a foulé les graviers de Versailles à la suite du roi, on ne peut plus s’empêcher de s’intéresser à ce monde à la fois bouffon et captivant.
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