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EAN : 9782290353608
439 pages
J'ai lu (03/05/2007)
3.99/5   89 notes
Résumé :
Alors que débute le règne du roi Henri IV, un jeune peintre entreprend son voyage initiatique. D'Anvers à Florence, en passant par Venise, Pierre-Paul Rubens mène son périple sur les traces des plus grands, sans se douter que son nom atteindra un jour le firmament des artistes.
Au fil d'une chevauchée périlleuse, le jeune homme, armé de ses pinceaux, se retrouve face à ceux, anonymes ou célèbres, qui seront à l'origine de son intarissable inspiration.
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En 1600, Pierre-Paul Rubens quitte la ville d'Anvers pour se rendre en Italie. Il part sur les conseils de son maître étudier les grands peintres florentins, romains et vénitiens. Après un passage à Venise, il s'installe dans la ville de Mantoue, à la cour du duc Vincent de Gonzague. Son esprit et son talent sont rapidement appréciés. Il devient peintre de cour et peut ainsi effectuer des voyages d'étude à Rome et à Florence où il parfait son apprentissage en étudiant les chefs d’œuvres classiques. Il effectue également une mission diplomatique auprès du roi Philippe III d'Espagne pour le compte du Duc.
Lorsqu'il revient à Anvers, peu après le décès de sa mère, c'est un artiste accompli qui jouit d'une solide réputation au sein des principales cours d'Europe. Rubens aménage un grand atelier où il va pouvoir, avec l'aide de nombreux artistes, produire une importante série d’œuvres pour honorer les commandes venues de toute l'Europe, notamment le cycle demandé par Marie de Médicis.

Jean Diwo croise les récits des existences de Rubens et de Marie de Médicis. La Florentine est devenue Reine de France en s'unissant à Henri IV. Un certain Ravaillac va mettre un terme à cette union mouvementée au lendemain de son couronnement. Après plusieurs années de régence, un exil et une réconciliation, elle revient à Paris, où elle s'attache à la construction de son Palais du Luxembourg. Elle fait appel à un Flamand nommé Pierre-Paul Rubens pour la réalisation d'une série de peintures consacrées à sa vie. La boucle est bouclée.

La lecture de ce roman historique est agréable. Jean Diwo se permet certaines facilités dans le récit. Tout semble se dérouler trop facilement dans la vie du peintre qui fait des rencontres opportunes à chaque étape clef de son existence. La première chevauchée, d'Anvers à Venise, est si gentillette qu'elle en devient naïve. Mais l'auteur parvient à reconstituer une période historique sans surcharge de détails, allant à l'essentiel. Le roman permet le rappel de nombreux faits historiques qui seront aussi vite oubliés. Pour ma part, je ne retiens jamais que les anecdotes graveleuses... Si le roman n'a rien de transcendant, il reste une introduction agréable sur une période historique et artistique.
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Jean Diwo nous livre ici une magnifique fresque historique comme il sait si bien le faire. Il nous parle de peinture, de création et d'histoire. Il nous dévoile le monde tel qu'il était a début du XVIIème siècle. Il nous remonter le temps aux amours d'Henri IV. On oublie tout (coquilles et autres, la construction parfois étrange du roman) pour se plonger dans la vie passionnée de Rubens que l'on découvre diplomate, amant en sus d'être peintre. L'homme a eu une vie passionnante. Il rencontra, en tant que peintre de la cour de Belgique, les plus grands du monde de l'époque. Ses talents le mèneront en italie, en Espagne en France. le voyage fait parti de sa carrière. Il est ami avec les plus célèbres peintres comme Bruegel de Velours ou van Eyck deux noms célèbres avec lesquels il collaborera. Il poursuit son oeuvre gigantesque au grès des mission qui lui sont confiées. Bref, on ne s'ennuie pas un seul instant.
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C'est l'histoire...
de Rubens le peintre
de Rubens le voyageur
de Rubens le diplomate
de Rubens l'homme
de Rubens le commerçant...

J'ai vraiment aimé ce livre. Il est très facile à lire et pourtant il remet tellement bien Rubens dans son contexte humain et historique.
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Un Jean Diwo de la même eau que "Du temps où la Joconde parlait ": même écriture fluide — bien qu'un peu artificielle à mon goût — même genre de portrait, même insertion de la petite histoire dans la grande, ce qui permet de réviser les faits marquants de l'histoire de France, de Navarre et plus largement de l'Europe de l'époque dans laquelle Rubens a vécu, et d'apprendre sur son rôle et pas seulement en tant qu'artiste. Je m'en souviendrai comme d'une lecture facile et réjouissante pour qui, comme moi, s'intéresse à la peinture et à l'Histoire.
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Si vous avez lu et aimé " Au temps où la Joconde parlait de Jean DIWO" (un livre que j'ai dévoré deux fois) ( Ce livre une amie me l'a fait découvrir) , vous allez vous passionner par la vie de RUBENS.

Il quitte sa famille et son pays jeune débutant artiste peintre pour découvrir la peinture italienne. La chance va lui sourire . Il sera apprécié par des rois, des princes, des reines et parcourra la France, l'Espagne et l'Angleterre.....

Il sera entouré de peintres de grandes valeurs comme VAN DICK..En Espagne il fera la connaissance de Velasquez..

Jean Diwo nous narre en même temps l'histoire de la royauté française de cette époque qui jouera un grand rôle dans vie de RUBENS. Henri IV, Marie de Medicis, Louis XIII, Anne d'Autriche et enfin Richelieu. Sans le vouloir mais avec talent il lui sera confié des missions diplomatiques. Il mourra immensément riche auprès d'une jeune veuve Hélène.

Jean DIWO est un auteur que je recommande qui vous instruit agréablement par ses romans historiques. Que du bonheur !
Mireine
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Jusqu’au bout, les bourreaux veillèrent à ce que la procédure fixée par le tribunal fût respectée dans ses moindres détails, tous atroces. D’abord, on brûla au plomb fondu la main qui avait tenu le poignard, puis le condamné fut attaché sur une planche pour la tenaille. Il s’agissait d’arracher sur huit parties du corps, désignées dans l’attendu du jugement, à l’aide de tenailles rougies au feu, des morceaux de chair jetés à la foule. Les bourreaux devaient ensuite enduire les plaies d’un mélange de soufre et de plomb fondu avant d’attacher le condamné par les poignets et par les chevilles à quatre chevaux de trait pour procéder à l’ultime procédure de l’exécution : l’écartèlement. Elle dura presque une demi-heure sous les hurlements d’une foule en délire, que la garde avait beaucoup de mal à repousser. La force de résistance de Ravaillac était extraordinaire. Les chevaux fouettés tiraient en vain. Les membres craquaient, mais ne cédaient pas. Il fallut remplacer les bêtes et recommencer l’effrayant tourment. Enfin, les articulations lâchèrent et la foule se jeta sur les membres disjoints pour les découper avant de les brûler. Sur un signe du chancelier, un gentilhomme courut au Louvre pour annoncer à la régente que justice était faite.
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Ce serait une innovation dans le marché de l’art, puisque, ainsi, l’acheteur d’un de ses tableaux n’aurait pas le droit de le faire reproduire. Il pensa obtenir du même coup l’interdiction de reproduire ses œuvres sur les objets, tels les coffrets, les boîtes à poudre ou les éventails. Cette gérance de ses droits, en avance de plus de deux siècles sur l’histoire, nécessitait la création d’un atelier particulier de gravure, d’une imprimerie, ainsi qu’un service de vente.
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***la première nuit de Louis XIII et d'Anne d'Autriche****

“Décidé” n’est pas le mot qui convient, car il a fallu vraiment le pousser dans le lit de sa femme. Ma chère Jeanne m’a raconté l’affaire par le menu. Elle se trouvait dans la chambre de la reine (...). Elles venaient de mettre Anne au lit quand la porte s’ouvrit avec fracas. Monsieur de Luynes, fort énervé, boutait le roi à demi dévêtu devant lui. Quand ils furent au pied du lit où la jeune reine, effarée, demandait ce qu’il se passait, Luynes, qui est fort, prit le roi dans ses bras, le déposa dans le lit, lui enleva ses derniers vêtements et dit aux femmes de sortir avec lui. Après quoi, il ferma la porte à clef.
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Le roi aimait parcourir ses provinces et converser avec le peuple paysan qui constituait, Rosny le lui répétait assez, la grande richesse du pays. « Écouter un laboureur, disait-il, m’est souvent plus profitable qu’entendre pérorer certains de mes conseillers. » La face de bon vivant et la façon franche de s’exprimer de l’homme de Briare n’étaient pas pour lui déplaire. Il lui demanda son nom, le questionna sur le canal et se dit que Rosny lui avait sûrement parlé de ce projet qui devait favoriser grandement l’économie de la région. Une fois encore, Henri IV montra son talent, sa bonté, son esprit et sa bienveillance, qualités qui faisaient qu’on l’aimait partout où il passait.
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La peinture religieuse était l’affaire de ces temps de Contre-Réforme. Tout en assouvissant un élan de piété, Rubens trouva dans cette première œuvre personnelle l’occasion d’affronter, sur un grand support de bois de douze pieds, le décorum traditionnel de la peinture italienne ; destinée aux églises. Le sujet en était le drame absolu. Il l’approcha physiquement, en absorbant tout ce qu’il avait appris de l’art italien et en introduisant une dynamique de l’accumulation, de la confusion, qui devait marquer, dès la première œuvre donc, la manière « à la Rubens ».
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"Chez Lipp" livre de Jean DIWO
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