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Les Dames du faubourg tome 2 sur 3
EAN : 9782070381494
576 pages
Gallimard (05/06/1989)
4.08/5   181 notes
Résumé :
Eté 1789.
Quartier chargé d'histoire, le faubourg Saint-Antoine entre en Révolution. La fin de l'Ancien Régime frappe douloureusement le monde des ébénistes dont Les Dames du Faubourg avait conté la naissance.

La vieille abbaye de Saint-Antoine-des-Champs, sa gardienne tutélaire, disparaît dans la tourmente. Mais il faut que la vie continue. La belle Antoinette de Valfroy, restée seule avec la petite Lucie, Ethis, jeune héros de la Bastille, e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
La suite des dames du faubourg. Cette fois-ci lors de la révolution de 1789. Toujours cette façon de nous retracer l'Histoire de France au travers de la vie de gens simples et courageux. Nous sommes toujours dans le quartier de Saint-Antoine parmi les abbesses et le ébénistes. On y retrouve les anciens personnages et de nouveaux apparaissent, nous y partageront leurs joies, leurs peines et leurs amours, dans la vie de tous les jours.
Plus c'est long et plus j'adore (pas de double sens la dessous hein bande de pervers), on a bien le temps de s'installer dans ce genre de livre et c'est toujours un déchirement de devoir le ranger.
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C'est le tome deux de ce roman qui pourrait être l'Hymne au faubourg Saint Antoine.
Le sujet est passionnant on se trouve vite captivé par l'histoire des gens du bois mais aussi par le point de vue historique
Les détails concernant les meubles de l'époque la référence à des maîtres incontestés du bois retient notre attention.
Ce roman est très bien écrit et montre une connaissance approfondie du sujet.
Dans ce cas-ci l'art et la fabrication des beaux meubles à travers les siècles, tout en faisant revivre pour le lecteur la vie des artisans du faubourg Saint-Antoine.
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Après nous avoir conté près de 300 ans de l'histoire du faubourg Saint Antoine dans « les dames du faubourg », Jean DIWO remet en scène, pour notre plus grand plaisir, la famille des artisans du meuble. Il nous fait revivre la vie parisienne des premières heures de la révolution jusqu'à la chute du Premier Empire. Celle du faubourg s'articule cette fois autour d'Antoinette, fille de l'ébéniste de renom Oeben, belle-fille du non moins célèbre Riesener, épouse du conte de Valfroy. le salon d'Antoinette, situé place d'Aligre, est devenu le lieu de convergence d'un ensemble de personnages hauts en couleur, amoureux des arts, qui, dans leurs quotidiens respectifs, témoignent des joies, mais aussi des drames qui animent le faubourg pendant cette période charnière, particulièrement sombre, qui voit le chemin de la démocratie s'ouvrir à coup de guillotines et de baïonnettes. Nous assistons à l'évolution des modes et styles et à l'adaptation progressive de toute une corporation à la mécanisation qui préfigure la production industrielle de masse aux dépens de l'artisanat.

Ce deuxième tome est plus intimiste que le premier, il laisse plus d'espace aux personnages. Une vraie réussite, tant pour sa trame romanesque que pour sa richesse historique.
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Suite des « Dames du faubourg ».
On retrouve avec plaisir la famille Oeben, menée par Antoinette, fille de cet ébéniste réputé, mariée à l'aristocrate de Valfroy puis compagne de Lenoir, homme de goût et de culture. Les maîtres - artisans du faubourg sont toujours là et vieillissent après avoir passé le relais à la génération suivante : Jacob, le maître des sièges Louis XV et Louis XVI, Riesener, le vieil ébéniste, Richard et Lenoir, fondateurs de la filature sur le boulevard qui portera leur nom, les bronziers, les miroitiers, les tapissiers, les faïenciers, tous s'activent de la Révolution à la Restauration et il est plaisant de suivre leur parcours, plus ou moins romancé et enrichi de personnages de fiction crédibles et attachants.
Diwo est né dans ce quartier qu'il semble bien connaître et auquel il est manifestement très attaché. J'ai bien aimé, parce que j'y ai passé mon enfance, son évocation de la place d'Aligre, avec son marché Beauvau fondé par l'abbesse de Saint Antoine des champs. Qui aurait pu croire que ces vieilles maisons, aujourd'hui disparues au profit d'un hideux immeuble moderne et déjà de piètre figure, aient vu passer Eugène Delacroix (qui serait le fils naturel de Talleyrand) et toutes ces célébrités du XIXème siècle dans le « salon » de la délicieuse Antoinette ?
Si je peux, je m'attaque au troisième volume dès cet été !

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Les héros du 1er volet de la sage "Les Dames du faubourg" ont vieilli. Leurs descendants abordent la période troublée de la révolution tout en continuant à faire vivre les métiers du meuble installés tout au long de cette grande artère de Paris qu'est la rue du faubourg St Antoine.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Nous ne nous parlerons pas, nos peaux échangeront leur secret et leur fluide, nous nous apaiserons l'un l'autre dans un plaisir bien plus subtil que celui que nous éprouverons peut-être tout à l'heure si nous en avons envie. Tu vois, l'acte brutal de la possession est banal, animal, à la portée de n'importe quel barbare, tandis que les caresses sont l'aboutissement d'une expérience, un art véritable, une musique dont on n'a jamais fini d'égrener les arpèges ....
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- Allons, Antoinette, vous n'êtes pas venue pour m'entendre parler de ce marché Beauveau où vous faites chaque jour vos emplettes. Racontez-moi plutôt votre vie, distrayez-moi de toutes les infortunes qui accablent notre maison.
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- La vanité commence à s'emparer des hommes qui, portés au pouvoir par la volonté populaire, prennent goût à cette griserie, expliquait Bertrand.
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- La révolution semble évidemment aujourd’hui n'avoir servi à rien mais voyez, Caumont, tout ce qu'elle a changé ! Je suis sûre qu'il en restera quelque chose, ne serait-ce cette déclaration des droits de l'homme qui n'a pas dépassé le stade de l'idéalisme.
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Vous avez raison mais laissez moi vous dire que les modes passent plus vite que les métiers. La réaction actuelle aux abus de la rocaille n'aura qu'un temps et les gens retrouveront vite le goût de l'arabesque et des motifs ouvragés. Napoléon veut associer son règne à un style imposant, majestueux. Le retour à l'Antique et l'acajou conviennent à son désir de grandeur comme la marqueterie de Boulle et l'ébène convenait à celui de Louis XIV. Mais vous vivrez après l'Empereur et votre heure viendra de rendre de l'élégance aux meubles d' aujourd’hui qui, je le confesse, en manque singulièrement.
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