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Phobos tome 2 sur 4
EAN : 9782221146644
496 pages
R-jeunes adultes (12/11/2015)
4.14/5   1963 notes
Résumé :
REPRISE DE LA CHAÎNE GENESIS DANS
3 SECONDES...
2 SECONDES...
1 SECONDE...

ILS CROYAIENT MAITRISER LEUR DESTIN.

Ils sont les douze pionniers du programme Genesis. Ils pensaient avoir tiré un trait sur leurs vies d’avant, pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.

ELLE CROYAIT MAITRISER SES SENTIMENTS.
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Critiques, Analyses et Avis (390) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 1963 notes
Second tome d'une trilogie en un nombre indéterminé de tomes (4 pour l'instant en comptant Origine).

Les 12 sont devant un choix vital. Rester sur Mars et mourir hypothétiquement dans 22 mois mais se taire sur la trahison dont ils ont fait l'objet ou repartir et mourir sous un mois de façon certaine, mais en se vengeant de notre méchante préférée Serena. Pour notre plus grand bonheur de lecteur, ils font le bon choix et trouveront des alliés dans leur lutte pour leur survie.

Si vous avez adoré ou simplement aimé le premier tome, vous ne serez pas déçu. Ceux qui ont lu Phobos, porté par les critiques dithyrambiques, l'ont trouvé moyen et espéré des jours meilleurs, passez votre chemin.
Cet opus est la copie conforme du premier. Les personnages se dévoilent un peu plus, quelques uns prennent un peu d'ampleur quand d'autres restent désespérément transparents (et c'est un peu dommage). le cynisme, l'âpreté au gain et au pouvoir ne surprennent plus, les relations entre les 12 évoluent finalement assez peu.
Il ne se passe finalement pas grand-chose dans cet épisode et pourtant, je suis bien forcé d'avouer que c'est relaté de façon assez magistrale. L'auteur sait nous tenir en haleine. On dévore les pages, les chapitres pour en apprendre le plus possible, mais on reste sur notre faim.
Le style YA, léger comme un bon verre d'eau fraîche un jour de canicule, toujours très agréable, mais au final assez insipide. L'eau ce qu'il y a de meilleur pour la santé, mais le style YA pour mon cerveau ? Oui mais à petites doses. Je vais aller lire un peu de Peter F. Hamilton.

PS : Encore une critique Blablabla, de celles que j'invente sur le coup, quand à la fin du livre, je regarde ma feuille à idée et qu'elle est vierge, signe souvent hélas de la richesse du contenu du livre.
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« Il est trop tard pour oublier »


Je mentirais en disant que je n'ai pas été ravie de « retrouver » les héros de cette fantastique saga spatiale - et ce n'est pas le cas - pour la simple raison qu'ils n'ont pas vraiment eut le temps de me manquer ^^ Si vous avez lu mon (minuscule) avis sur le premier opus, vous savez que je n'ai pas attendu pour plonger dans ce 2ème volet, à peine le précédent refermé (et en même temps, vu comment ce dernier se termine... il faut une sacrée volonté pour ne pas poursuivre l'aventure ! - Oh la la... j'imagine la frustration des lecteurs qui ont dû patienter à l'époque jusqu'à la parution du suivant...).
Bref, je risque d'être un peu plus volubile ici, mais il me faut mettre en garde ceux ou celles qui seraient tentés de s'immerger dans cette histoire un jour et qui n'auraient pas encore commencé la série : ⚠️ attention spoilers ! (sur le tome 1)


Résumons un peu...
Nous voilà donc arrivés sur Mars.
À peine nos prétendants atterris sur la planète rouge qu'ils se marient, comme le veut la chaîne Genesis, et deviennent ainsi les « pionniers » du nouveau monde, censés avoir l'éternité pour s'aimer et surtout, pour faire plein de jolis bébés ; la première génération d'humains nés sur Mars.

Oui, c'est bien beau tout ça... mais on sait maintenant qu'il s'agit de la plus grande arnaque de tous les temps. Pourtant, nos douze jeunes amis sont bel et bien là, et il va bien falloir survivre. Sans oublier de jouer le jeu face aux spectateurs qui ne se doutent absolument pas de ce qui se trame réellement... The show must go on !
Le destin des 6 couples (7 en comptant Warden et Louve!) se retrouve bien malgré elle dans les mains de Léo la Rouge. Cependant les cartes ont été redistribuées et à présent, nos héros ont des alliés sur Terre : deux autres personnes sont au courant de la tromperie et détiennent les preuves susceptibles de faire tomber les instigateurs de cette sinistre blague. Qu'il ne se produise aucun incident fâcheux là-haut, sans quoi ceux que les pionniers ont désignés comme leurs « responsables Survie » lâcheront les chiens de l'enfer sur les coupables en divulguant le fameux rapport Noé à l'humanité entière.
Mais nous n'en sommes pas encore là...


Mon avis :
Pas véritablement manichéen, à proprement parler, plutôt dualiste dans l'opposition de ses deux héroïnes ; le bien (Léo) contre le mal (Serena), mais toujours aussi addictif à mon sens, le récit de ce tome 2 se veut d'avantage une ode à l'amitié - et à l'amour - , tout en restant purement SF dans son ADN profond. Un équilibre pourtant précaire, mais l'auteur relève le défi haut la plume !


Vous l'aurez compris : j'ai kiffé ce Phobos 2 au moins tout autant que son prédécesseur.
Reste à savoir si l'envie de continuer est toujours aussi présente...

Hé bien oui !
Je suis bien obligée de l'avouer : je suis complètement sous l'emprise de la saga.
Pire, si je veux être entièrement honnête avec vous ; je panique déjà à l'idée d'arriver au bout ^^ - Il me reste pourtant de la marge, mais que voulez-vous...
Je suis irrécupérable ! =)

Et je persiste et signe : je recommande vivement !
Excellente lecture à tous.
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18,5/20
Presque un coup de coeur

Immédiatement après les révélations faites aux onze autres prétendants du programme Genesis, Léonor se voit contrainte de faire un choix crucial pour leur avenir à tous dans le programme. La décision qu'elle prendra sera irrévocable et pourrait bien tous les mener droit à la catastrophe. Prendra-t-elle la bonne décision et ce choix sera-t-il vraiment le meilleur? Les douze pionniers du programme Genesis vont-ils voir leur futur réduit à néant ou deviendra-t-il plus brillant encore après leur conquête de Mars?
Sur Terre, des alliés improbables se révèleront être d'une grande aide face à la froideur et la cruauté de celle sans qui rien de tout cela ne serait arrivé. Deux camps s'affrontent dans l'ombre, à l'abri des regards et dans une tension extrême. L'avenir des douze pionniers de Mars ainsi que celui de tous les États-Unis d'Amérique pourrait bien dépendre de l'issue, si incertaine, de ce combat.
Sur Terre comme dans l'Espace, la vie ne tient plus qu'à un fil....

Waouh! Moi qui avait déjà adoré le premier tome de cette série totalement dingue, je peux vous dire que j'ai encore plus aimé le deuxième! Franchement, ce n'est pas tous les jours qu'un tome 2 se révèle au moins aussi bon que le premier, mais Victor Dixen l'a fait et merveilleusement bien qui plus est. C'est bien simple, je suis passée juste à côté du coup de coeur, parce que tout est superbe. de l'univers passionnant à l'intrigue extrêmement palpitante en passant par des personnages complexes, ce deuxième tome de Phobos est d'une richesse et d'une densité exceptionnelles, qui devraient plaire au plus grand nombre. Avec ce deuxième tome encore plus explosif, plus dément, plus addictif, Victor Dixen confirme son talent et nous offre une pépite dans le genre young adult/science fiction dont personne ne peut sortir indemne.

Dès la première page, l'auteur nous replonge immédiatement dans le vif du sujet, avec les personnages que nous avions laissés dans la tourmente à la fin du premier tome, flottant dans l'Espace, avec une décision incroyablement dure à prendre. Victor Dixen sait exactement comment, en quelques phrases parfaitement bien intégrées au récit, nous rafraichir la mémoire concernant les évènements du premier tome. À aucun moment on ne se sent perdu et c'est avec une vigueur renouvelée que l'on se replonge dans l'univers imaginé par l'auteur, aux côtés de ces personnages toujours si énigmatiques qui sont au coeur du noeud complexe de l'intrigue qui anime la série Phobos. Personnellement, je n'ai eu aucun mal à retrouver mes marques dans ce deuxième tome qui reprend exactement là où c'était arrêté le premier; sans rien perdre de l'intensité de ce moment et des émotions qu'il procure. La tension règne en maitre dès les premières pages et s'impose irrévocablement dans tout le reste du récit. le deuxième tome de cette série est encore une fois un véritable page-turner, plus addictif à chaque page, merveilleusement bien maitrisé et qui nous emporte dans un tourbillon d'émotions, de sensations, d'action et de découvertes magistrales qui sont indéniablement ses plus grands atouts.

Et si Phobos possède un si grand nombre de points positifs, c'est surtout grâce à son auteur à la plume magistrale et à l'imagination débordante. Victor Dixen a cette capacité à vous emmener avec lui dans son récit, à vous y attacher si fermement que vous ne pourrez pas en détacher les yeux avant d'en avoir tourné la dernière page, qui vous donnera assurément envie de vous arracher les cheveux tant que vous n'aurez pas le prochain tome entre les mains. Tout est juste, chaque mot, chaque scène est la place parfaite pour rendre accro au récit. Chaque rebondissement, chaque retournement de situation amène à une découverte tellement folle et magistrale qu'elle vous laissera bouche bée, tournant les pages de plus en plus rapidement, vous laissant toujours plus scotché et abasourdi. Vraiment, j'adore l'écriture de Victor Dixen, parfaite dans le genre du young adult plein de tension et d'interrogations. Rien n'est superflu et chaque mot apporte une dimension particulière au récit, et j'adore ça, c'est tout simplement parfait.

L'univers créé par Victor Dixen est vraiment génial et tellement crédible qu'il n'est pas du tout difficile de s'y projeter. Cette crédibilité est renforcée par les dessins, croquis et autres plans qui ponctuent le récit et permettent de s'y sentir encore plus à l'aise. C'est vraiment quelque chose que j'aime beaucoup et qui permet de visualiser encore mieux les différentes scènes, ce qui est toujours appréciable. Si dans ce deuxième tome, l'univers et l'atmosphère qui s'en dégage ne changent pas beaucoup, il s'enrichit tout de même assez pour offrir l'attrait de la nouveauté dans les premiers chapitres. Nous découvrons de nouveaux décors qui offrent de nouvelles possibilités à l'intrigue et aux personnages et qui attisent notre curiosité. J'ai adoré découvrir ces nouveaux lieux très intéressants, leurs logistiques et leurs fonctionnements, qui étaient seulement évoqués dans le tome précédent. Cela apporte une touche de nouveauté et coïncide parfaitement avec ce que j'espérais découvrir dans ce deuxième tome, alors c'est encore une fois un bon point.

L'intrigue reprend donc exactement là où nous l'avions laissée à la fin du tome précédent et redémarre de plus belle. Nous avons à peine le temps de souffler que l'auteur nous embarque déjà dans les différents noeuds sinueux de son intrigue. Dans l'Espace, tout va très vite et j'ai été ravie de découvrir toutes les nouveautés mises en place dès les premiers chapitres de ce tome. Aucun temps mort n'est à déplorer, au contraire, les points de vues toujours aussi nombreux contribuent à nourrir la curiosité du lecteur, qui s'empresse de tourner les pages dans le but d'obtenir enfin des réponses à ses questions. L'intrigue repose en partie sur les différents couples formés et le quotidien qui est désormais celui des pionniers, mais le coeur du récit repose bien sûr sur la question de la survie des personnages et leur manière de gérer cette situation troublante. L'auteur nous emmène, rebondissement après rebondissement, dans la suite de son récit extrêmement bien ficelée, qui nous offre de l'action et de la romance, des tensions et de l'amour, mais aussi des découvertes inattendues qui engendrent toujours plus d'interrogations. J'ai adoré la tournure que prennent les évènements, les retournements de situation comme les découvertes magnifiquement bien menées qui donnent au récit un rythme haletant très agréable à suivre.

Dans ce deuxième tome de la série, pas de changements niveau personnages. Dans l'Espace comme sur Terre, nous retrouvons ceux que nous avions découverts dans le tome précédent, et c'est très bien comme cela. Étant donné que chaque personnage est assez développé, assez approfondi par l'auteur, il n'y avait vraiment aucun besoin d'en inclure de nouveaux selon moi, et c'est avec plaisir que nous les retrouvons. Victor Dixen joue encore et toujours avec nos nerfs et ceux de Léonor en particulier, grâce à un nombre incalculable d'interrogations concernant les autres personnages et les vraies intentions qui les animent.
Dans l'Espace, nos douze pionniers sont fidèles au poste et toujours plus énigmatiques. Certains dévoilent petit à petit leur réelle personnalité, pour le meilleur comme pour le pire. Léonor tout d'abord, toujours aussi courageuse et pleine de vie, elle ouvre de plus en plus son coeur et tente, tant bien que mal, de sauver ce qu'il reste de leur avenir à tous. C'est vraiment la personnalité sur laquelle les autres personnages peuvent s'appuyer et à laquelle je me suis le plus attachée depuis le premier tome. J'adore toujours autant Kirsten, pour sa douceur et sa gentillesse. J'aime de moins en moins Alexeï, ce qui ne fait que confirmer mon avis assez négatif le concernant dans le premier tome. Bien sûr, il y a Marcus et Mozart, que j'adore toujours autant tous les deux et j'attends vraiment le troisième tome pour comprendre les réelles motivations de chacun. J'ai hâte de découvrir le vrai visage des différents personnages sous les façades qu'ils arborent en réalité comme pour l'émission de télé-réalité.
Sur Terre, on adore toujours autant détester l'horrible Serena McBee, qui joue à merveille le rôle de la méchante cruelle et sans coeur. Elle démontre encore une fois sa froideur et son incapacité à éprouver de l'amour tout au long de ce deuxième tome. Andrew est toujours plus attachant, attentionné, attentif et très courageux, sa présence s'avère primordiale à l'intrigue et c'est un personnage que j'aime de plus en plus. Harmony quant à elle est toujours aussi fragile mais démontre une vraie volonté de vivre et d'aider qui la rendent très attachante.

Les différents points de vue nous permettent encore une fois de suivre non seulement l'action dans l'Espace mais aussi celle ayant lieu sur Terre, et elle n'a rien à envier à l'intrigue que les téléspectateurs du programme Genesis peuvent suivre. Sur Terre, les personnes impliquées dans le rapport Noé, sont de plus en plus fébriles et des dispositions doivent être prises. Si Victor Dixen maitrise à la perfection son intrigue dans l'Espace, sur Terre, le rythme est lui aussi explosif et les rebondissements vont crescendo, titillant la curiosité du lecteur à chaque page. J'ai adoré ce que l'auteur a su mettre en place sur Terre comme dans l'Espace, pour nous offrir de belles sueurs froides à chaque changement de point de vue. le seul petit bémol que j'aurai à émettre, et encore, concerne le peu de "vraies" révélations qui nous sont faites. J'en attends donc encore plus dans le prochain tome.

Victor Dixen sait y faire pour nous offrir des fins toujours plus alléchantes et frustrantes, il n'y a pas à dire. La fin de ce deuxième tome est une nouvelle fois sous la forme d'un cliffhanger insoutenable, stoppant l'action en plein milieu d'une scène pleine de tension pour nos personnages et d'incrédulité pour le lecteur. La dernière page de ce tome laisse bouche bée, complètement scotché et dans l'attente, de la réaction des différents personnages d'une part et de la suite possible de l'histoire d'autre part. Je dois avouer que c'est quelque chose que j'adore et qui fonctionne toujours aussi bien sur moi, alors forcément j'ai complètement accroché à cette fin obsédante qui ne peut engendrer qu'une chose: une envie encore plus dévorante de lire le troisième tome, qui s'annonce forcément explosif après une telle fin.

Les +: Un deuxième tome encore meilleur que le premier, un univers qui s'enrichit, des personnages qui se dévoilent toujours plus, une plume fluide et agile, une imagination débordante, une intrigue extrêmement efficace, de l'action et des découvertes épatantes, une tonne d'interrogations, une fin époustouflante, ...
Les -: ///

Ce deuxième tome de la série Phobos est selon moi, encore meilleur que le premier. Victor Dixen fait fort en nous offrant un enrichissement plus que satisfaisant de l'univers permettant de se plonger encore plus dans l'imagination débordante de l'auteur. Les personnages, au fil de l'avancée de l'intrigue, nous dévoilent des aspects insoupçonnés de leurs personnalités. Sur Terre comme dans l'Espace, Victor Dixen nous tient en haleine avec une intrigue extrêmement efficace, riche en action, en émotions et en rebondissements palpitants. Les découvertes qui sont faites dans les dernières pages apportent encore une fois une tonne d'interrogations qui promettent d'offrir un troisième tome explosif. En effet, les toutes dernières pages sont tellement frustrantes, tellement époustouflantes que je n'ai plus qu'une idée en tête: découvrir de quoi il retourne dans le troisième tome le plus rapidement possible.
Lien : http://story-of-books.blogsp..
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Lu d'une traite, ce 2éme tome ne m'a pas déçu. J'avais adoré le 1er tome.

Je retrouve ici les ingrédients qui m'ont tant plu dans le tome 1: une écriture hyper agréable et fluide, du suspense, de l'émotion, des retournements de situation, des révélations, des rebondissements... Une fin explosive qui vous donne envie de vous jeter séance tenante sur le tome 3.

Ce tome commence par un cruel dilemme: s'installer sur Mars et trouver une solution pour ne pas finir comme les rongeurs ou repartir avec la navette et révéler au monde que Séréna les a conduit à une mort certaine en connaissance de cause.

Evidemment, les 12 prétendants finissent par se mettre d'accord pour rester sur Mars (pour notre plus grand bonheur sinon l'histoire serait finie !).
J'ai bien aimé assister à leur installation sur Mars et à la formation de ces nouveaux couples.
Léonor demeure mon personnage préféré avec Mozart et Marcus.
J'aime de moins en moins Alexeï.
Le couple Kelly et Kenji est surprenant.

Sur terre, les prétendants, devenus pionniers ont deux précieux alliés. Je tremble d'ailleurs pour eux car Serena est impitoyable et plus méchante que JR dans dallas.

Voila de quoi maintenir la pression.

Je suis obligée de ronger mon frein avant de lire la suite. C'est dur.
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Phobos 2 c'est très logiquement la suite de Phobos (tout court), un roman de science fiction pour adolescents (ou jeunes adultes) de Victor Dixen.

Le premier tome m'avait laissé une impression en double teinte : une thématique accrocheuse, de bonnes idées, mais un traitement qui laisse très souvent le lecteur sur sa faim avec une panoplie de personnages très faibles en couleurs. Dans mon challenge lecture 1 mois = 1 consigne, j'avais donc mis pour février (mois de l'amûr) ce deuxième tome de la série.

La descente aux enfers du tome 2

Autant le tome 1 laissait entrevoir beaucoup de possibilités – et donc d'espoirs pour la suite – autant le tome 2 s'acharne à tout piétiner. C'est bien dommage. Alors non, les personnages ne sont pas plus creusés, les approximations du premier se transforment en rafale d'incohérences et on avance carrément au point de patinage.

Pour être parfaitement honnête, je suis très certainement une mauvaise cible pour cette lecture, mais il y a quand même des choses qui ne me semble pas pardonnables.

Les incohérences, il y en a un paquet dont la plus grosse est très certainement le retournement de situation final. Même si j'ai distillé ici et là des spoilers sur l'histoire, je n'irais pas jusqu'à en dévoilé la fin. Mais tout de même, je suppose qu'il y a bien d'autres lecteurs qui sont restés perplexes sur le What The Fuck final.

Pire encore que la toute fin, il y a tout le déroulement et surtout, surtout, les personnages. Au bout du deuxième roman, je n'en peux plus de ses 12 ados qui sont aussi irréels que peuvent l'être des personnages fantasmés dignes de Barbara Cartland.

Rappelons une chose : tous ces ados en orbites ont été choisis parce qu'ils étaient de rebus de la société. Leur quotidien, c'est les favelas et les usines de pâté pour chien, abandonné dans des poubelles ou livrés à la rue depuis toujours. Bref, le petit wesh au coin de votre rue c'est le Bachelor en comparaison.

Alors excusez-moi du peu mais, ok.

Admettons qu'ils soient tous canons, que leurs dents ne soient pas pourries jusqu'à la gencive, qu'ils n'aient pas une gueule cassée ou les paroies nasales défoncées par la drogue.

Admettons qu'ils soient “classe mannequin”, parce qu'après tout ça serait « potentiellement possible » que mère nature ai eu pitié, et tout ça sans l'intervention de Miss Swan, et qu'ils soient tous dédiés corps et âme au programme Genesis.

Admettons qu'ils aient envie d'aller sur Mars et que s'échapper de leur condition humaine, de tout ce qu'ils connaissent et de leur repères soit aussi facile que de participer à une télé réalité pour trouver l'amour le vrai, l'unique (arc qui est un autre grand problème de ce roman).

En revanche, non, je n'admet pas que des ados s'expriment comme ils le font dans ce livre. Jamais, pas un jour, je n'ai entendu quelqu'un parler comme ça. Ils viennent de la rue, ce n'est pas 1 an de formation qui va leur permettre de renier tout ce qu'ils ont été pendant 18 ans.

Non seulement devraient être bien plus proches des enfants bâtards de Paye ta Schneck et des Boloss des Belles Lettres que d'un Rimbaud de pacotille philosophe de cuisine.


Mais en plus de leur verve poético-niaisarde ils sont tous les 12 (car il n'y a pas de remplaçants de prévus… Je suis sûre que même Motus dispose d'un plan B si mamy se foule la cheville) aptes à apprendre en 365 jours :

- un métier “finger in da nose” de type, conduire une navette spatiale de la Terre à Mars (Phobos) où ils devront se poser de manière totalement autonome. Alors pour ajouter au ridicule de la situation, il y a un pilote fille et un pilote garçon… mais chacun à sa navette ! Alors deux pilotes juniors chacun de son côté c'est vachement intelligent plutôt que de combiner les forces.
- un métier essentiel à la survie de l'espèce, médecin. Chez nous, on fait 8 ans d'études minimum pour soigner des rhumes, sur Phobos, en un an tu seras médecin, chirurgien et vétérinaire (on oublie pas qu'ils ont deux chiens, il faudra bien que quelqu'un les soigne)
- les rudiments de l'espace : rien que ça. Vivre sur une lune de Mars ce n'est quand même pas comme vivre sur Terre, et déjà je ne suis pas persuadée qu'en otarcie terrienne ces 12 gamins soient capables de survivre bien longtemps. Sachant qu'ils n'ont même pas eu Matt Damon comme prof ! Et là, je ne parle que de la survie.

Avec trois exemples, seulement trois, on a déjà un petit aperçu de la situation. Alors oui, c'est romanesque… dans le mauvais sens du terme.

Les histoires d'amour finissent mal… en général !

Et je ne me suis pas encore attaqué au problème de base, la pierre angulaire de tout le roman. L'Amour. Cela avec un grand A. Alors oui, il faut aller chercher la midinette avec des histoires d'amour improbables (quand bien même je ne suis pas convaincu de ça, mais bon). Il y a une limite.

Dans le monde réel, il ne faut pas avoir fait 10 ans de psycho pour savoir comment fonctionne les gens et encore plus en huis clos. le principe du jeu est qu'il y a une fille pour une garçon. Ni plus, ni moins. Il doit y avoir 6 mariages accompagnés de 12 dotes une fois le pied posé sur Phobos.

Et personne ne se pose de questions ? Personne n'est stratégique ? Putain les mecs, si vous n'êtes pas prêts pour Koh Lanta, comment vous pourriez survivre à Mars, seriously !

Si vous étiez laissé à l'abandon sur une planète désolée, que vous deviez vous marier et utiliser l'agent de vos dotes commune pour survivre… il y a fort à parier que quelque part l'idée d'être pragmatique et calculateur frôle votre esprit. Vous avez besoin de survivre, merde !

Tournez ménages de l'espace

Phobos tome 2 victor dixenLe plus important, c'est qu'en plus vous n'avez que 6 choix pour trouver le parfait amour et que ça soit réciproque. Devinez quoi ? Tous ont trouvés chaussures à leurs pieds. Même dans Cendrillon, il a fallu au prince tripoter des dizaines de doigts de pieds pour trouver la perle rare !

Cerise sur le gâteau, tous sont heureux en ménage (même si parfois jaloux), la bonne affaire ! Ca aurait beaucoup plus intéressant d'avoir des personnages déçus, intéressés et oui… calculateurs, qui choisissent par dépit, ou par raison en optant pour le moindre des maux.

Soyons fous, pourquoi pas tout simplement refuser de se marier après n'avoir parler en tout et pour tout que quelques minutes avec votre « promis ». Mais non, on est dans le meilleur des contes de fées.

Je pourrais en dire bien plus, mais je vais m'arrêter la pour ma diatribe de Phobos 2.

Non je n'ai pas aimé, et encore plus je pense que ce roman a été totalement gâché. Ca aurait pu être un bon roman jeunesse (même s'il avait tourné autour d'histoires d'amours peu plausibles) car il y a des idées intéressantes mais qui ne sont malheureusement pas exploitées ou alors complètement laminées.

Un ratage interplanétaire.
Lien : http://www.cappuccino-time.f..
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Citations et extraits (127) Voir plus Ajouter une citation
Aucune angoisse ne peut résister, quand de tels yeux vous regardent ainsi, comme si vous étiez la chose la plus précieuse de l'univers.
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« C’est… nous », murmure Liz, tandis que la caméra zoome sur la boîte brandie par une petite fille en blouse lavande.

On y voit un mannequin au visage figé dans un sourire éternel, dont les traits imitent ceux de la belle Anglaise, jusqu’à ses cheveux noirs reproduits en fibres de Nylon et noués en chignon de danseuse. Les lettres embossées sur l’emballage annoncent :

 ELIZABETH – RESPONSABLE INGÉNIERIE 
 Dans cette boîte, tu trouveras :
  une combinaison d’astronaute ! 
 une mini-trousse à outils de mécano de l’espace ! 
 un justaucorps et des ballerines de danseuse étoile ! 

« Wouah, je suis trop contente ! s’exclame la petite fille en blouse lavande. Liz est ma pionnière préférée – elle est si belle, et elle danse si bien ! Plus tard, je voudrais tellement être comme elle. »

Un nouveau cri de joie retentit à côté de la petite fille.
« Regardez ! s’exclame le garçon en fauteuil roulant. Moi aussi, j’ai reçu un responsable Ingénierie, mais celui des pionniers ! »

Entre ses mains, il tient une boîte dans laquelle est disposée la figurine représentant Tao. Il y a aussi un fauteuil roulant maintenu au carton par des liens de plastique, un modèle high tech, reproduisant à la perfection celui du Chinois – tellement différent de la chaise trop massive, à la peinture écaillée, sur laquelle est assis le jeune paralytique.

 TAO – RESPONSABLE INGÉNIERIE 
 Dans cette boîte, tu trouveras :
  une combinaison d’astronaute ! 
 une mini-trousse à outils de mécano de l’espace ! 
 un fauteuil roulant de compétition au châssis en titane ! 

« Ho ! ho ! ho ! fait Arthur Montgomery en essayant d’imiter le fameux rire jovial du Père Noël – dans sa bouche, de sa voix atone, ça ressemble à un disque rayé, coincé sur la même syllabe. Tu es content de ton cadeau, mon ami ?

— Oh oui, Père Noël, vous avez vraiment bien fait les choses ! dit le garçon, la voix pleine de gratitude. Vous avez offert à chacun son pionnier modèle ! Parce que Tao, pour moi, c’est comme mon grand frère. Chaque fois que j’ai le cafard, quand je me dis que personne ne m’adoptera jamais et que je ne pourrai jamais rien faire de ma vie, coincé dans mon fauteuil, je pense à lui. Et ça me regonfle à bloc, vous pouvez pas savoir ! Le programme Genesis m’a vraiment prouvé qu’il fallait toujours garder espoir.

— Ho ! ho ! ho ! » se contente de répondre Arthur Montgomery.

La caméra, elle, continue de détailler les figurines, ces Ken et ces Barbie de l’espace moulés d’après nos mensurations.
Aucun détail n’a été omis ; la figurine de Kris arbore une couronne de nattes blondes tressées à la perfection et il y a un modèle réduit de Louve pour l’accompagner ; le texte sur la boîte de Marcus garantit que, sous sa combinaison, ses tatouages sont conformes à l’original.
Soudain, ma propre effigie apparaît à l’écran.
Ça me file un coup à l’estomac de me voir, là, sous plastique.
Parce que la figurine est vraiment ressemblante, jusqu’aux cheveux roux qui retombent sur les épaules de la combinaison.
Parce que ce corps miniature est totalement immobile, les poignets et les chevilles ligotés au carton.
Parce qu’on dirait que je suis morte, allongée dans un cercueil blanc
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« Une douche chaude par jour, c'est déjà le rêve! s'exclame-t-elle. Je n'y avais pas toujours droit, là-bas dans notre caravane de Toronto, surtout quand mes frangins passaient en premier. C'était ça ou leurs odeurs de pieds - moi, ils prétendaient que je sentais bon de toute façon, parce que j'étais une fille...
- Ils avaient raison, fait soudain Kenji, sortant du silence dans lequel il se mure depuis le début de la discussion.
- Qu'est-ce que tu dis, Chat ?
- Tes frères. Ils avaient raison. Tu sens bon... même sans t'être douchée depuis vingt-quatre heures.
- Euh... C'est sans doute l'arôme de mon chewing-gum...
- Non, celui-là je l'ai goûté quand on s'est embrassés - citron, n'est-ce pas ? Mais l'odeur de tes cheveux, c'est plutôt yuzu.
- Yu-quoi ?
- Yuzu. Un agrume qui vient de chez moi, au Japon. Entre le cédrat, le pamplemousse et la mandarine. La tradition veut qu'on prenne un bain aux yuzus le jour du solstice d'hiver, pour ne pas attraper de rhume pendant toute l'année. Ici, il n'y a pas de yuzus, il n'y a pas de bain... » Il relève soudain ses yeux cernés et rencontre le regard de Kelly, avec cette franchise abrupte dont sont parfois capables les grands timides. « ... mais il y a toi, et cinquante litres d'eau chaude par jour. Si tu veux, nous pourrons prendre nos douches ensembles, pour en profiter nous aussi matin et soir. »
Mozart pousse un sifflement :
« Et ben ! Il n'y a pas que la douche qui soit chaud-bouillante ! Il cache bien son jeu, le petit dernier ! »
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— Assassiné ? Ah ouais ? rétorque Alexeï. Tu étais là pour voir ? Tu as des preuves ? C’est marrant, j’aurais pourtant juré que tu avais passé les cinq derniers mois avec nous dans ce vaisseau, et pas sur Terre à jouer les Sherlock Holmes.

— Alex, je t’en prie, arrête… », implore Kris.

Mais Alexeï n’arrête pas.

Il crie de plus en plus fort.

Il me mitraille de questions qui sonnent comme des accusations.

« À quoi tu joues, Léonor ? Ça t’amuse, toutes ces conneries ? Et c’est quoi, d’abord, cette chose derrière ton épaule ? »

Je sens tous les yeux fuser vers mon dos comme des rayons laser. Là où je me trouve, dans la bulle de verre transparente, il n’y a nulle part où fuir. Ma robe n’est plus qu’un haillon déchiqueté sur mon corps sans défense. Mes longs cheveux roux soulevés par l’apesanteur ne peuvent pas me cacher. Mes dix-huit années de camouflage ne sont plus qu’un souvenir inutile. Désormais, je suis la Salamandre. La Salamandre, c’est moi.

« Tu es malade, c’est ça ? s’acharne Alexeï. Tu as une putain de maladie dégueulasse qui va te faire crever, et tu veux nous faire croire qu’on va tous crever avec toi ? »
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« Moi, perso, j'ai pas attendu la douche avec Chat pour découvrir le corps masculin ! clame fièrement Kelly. Mais bon, les spectateurs ne sont pas censés le savoir, alors ça ne me gêne pas de jouer les vierges effarouchées. »
Je sens les regards des unes et des autres converger vers Kelly avec un mélange d'envie et de peur.
« C'est vrai ? demande Kris. Tu as vraiment pris une douche avec lui ?
- Ben oui. Kenji a raison, ça permet de se doucher deux fois par jour, quand on a pas la chance d'avoir cent litres d'eau chaude à dispo, comme Alexeï et toi.
- Et tu étais... toute nue ? fait Safia en écarquillant ses yeux cernés de khôl.
- Vous prenez vos douches habillées, vous, en Inde ? Comme ces femmes qui se baignent dans le Gange en sari ?
- Mais tu n'as pas... Il n'a pas... Enfin, tu vois ce que je veux dire... »
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Vidéo de Victor Dixen
À la cour du comte vampyre de Chambord, chaque automne, on vendange des roturiers mortels en guise de raisins... L'inquisiteur Sylvère et son ombre Faustin parviendront-ils à endiguer la soif de sang intarissable du comte ? Chaque année, pour célébrer les vendanges d'automne, le comte de Chambord donne un grand bal masqué dont le faste rivalise avec les fêtes de Versailles. Les nobles vampyres accourent des quatre coins du royaume pour prendre part aux réjouissances.Mais cet automne, les monstres les plus effroyables se sont invités au bal, sous les masques les plus innocents...
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