En commençant ce roman, j'ai eu un sentiment de déjà-vu ; la banlieue, les jeunes, les violences... J'ai trouvé plusieurs propos clichés mais peut-être collaient-ils avec les personnages ?! A contrario, le choix de certains mots, mis dans la bouche de jeunes, ne m'a pas semblé toujours adéquat et m'a donné une impression d'irréalisme. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. le passage d'un personnage à l'autre est parfois un peu soudain et déroutant, surtout au début lorsqu'il faut resituer chaque personnage et son histoire mais cette narration est toutefois intéressante pour les différents points de vue qu'elle nous offre.
La forme avec parfois des espaces énormes m'a parue étrange. Je ne sais pas quel était l'intérêt de ces blancs, quand des points de suspension auraient tout aussi bien fait l'affaire.
J'ai beaucoup plus apprécié la seconde moitié du livre, où les événements s'accélèrent et donnent du rythme au récit. le sujet des violences policières et la diffusion d'images, vidéos de policiers ont fait écho avec l'actualité au moment de ma lecture, entraînant plusieurs réflexions.
L'intrigue se révèle finalement cohérente. L'histoire finit par nous entraîner et nous donner envie de tourner les pages jusqu'à la dernière. On ressent vraiment dans l'écriture que l'auteure est également scénariste. "
Arène" pourrait facilement être adapté à l'écran. J'ai beaucoup apprécié la fin, ce qui me permet de dire que c'était dans l'ensemble une bonne lecture, même si elle ne marquera toutefois pas mon esprit durablement.