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Philippe Djian est un auteur hors normes, qui ose souvent sortir de la règle pour dédramatiser certaines situations.

Ce recueil de nouvelles est une sorte de livre à tiroirs, avec de courtes tranches de vie grinçantes et guignolesques, articulées autour de l'impossibilité de certaines relations et nourri d'une atmosphère singulière, un peu empoisonnée par le déni et la mesquinerie.

Philippe Djian passe au vitriol les clichés de l'amour romantique pour révéler l'angoisse qui sous-tend les rapports humains, avec flegme et ironie, passant les émotions au shaker.

Son écriture provoque toujours des chocs en moi.
Choc de la puissance des personnages dépecés par leurs traumas, entraînés malgré eux dans la précipitation d'événements qui les dépassent.


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Je retrouve Djian comme une vieille connaissance un peu perdue de vue depuis quelques décennies. J'étais un inconditionnel dans les années 80 et 90 et 37°2 le matin reste toujours dans mon top 6 pour une île déserte. Mais c'est pour moi souvent difficile de chroniquer un recueil de nouvelles, ausi, je vais être bref. C'est loin d'être mon préféré mais j'y ai retrouvé la verve et l'ironie de l'auteur, les tourments de ses personnages et quelques fulgurances qui le caractérisent comme par exemple : "J'avais embarqué cinquante paquets de tabac dans mes valises, mais pas de papier à rouler. Bien sûr, le malheur frappe toujours là où vous ne l'attendez pas".
Djian, c'est mon vieux pote !

Challenge Riquiqui 2023.
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Je ne connaissais le travail de Philippe Djian que par les très belles chansons qu'il a écrites pour Stephan Eicher. J'ai emmené ce livre à la plage et me suis alors aperçu qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles, ce qui n'est pas mon genre de prédilection.
Pourtant, ici c'est plutôt bien passé et j'ai même trouvé que la qualité était d'un niveau égal entre les nouvelles ce qui est assez rare. Il y en a bien sûr que j'ai préféré comme "Six cents pages" mais elles sont toutes intéressantes, bien écrites. le thème est universel puisqu'il parle d'amour mais également plus légèrement de l'écriture. Je reviendrai donc vers cet auteur sans problème.
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Un recueil de nouvelles que je n'ai pas trouvé d'un très grand intérêt. Assez vite lu et aussi vite oublié, donc. Je ne connaissais pas Philippe Djian, je n'ai pas été emballée par son style, je n'ai pas envie de poursuivre l'aventure avec cet auteur.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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J'avais lu "Assassin", de cet auteur.
Longtemps est passé.
Et puis j'ai lu Crocodiles, comme on mange les chocolats d'une (petite) boîte.
L'ensemble m' a plu, et je lirai d'autres Djian, dans pas trop longtemps.
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A 16,18 ans j'avais lu tout Djan. J'étais une fan absolue.
Et puis en grandissant, petit à petit je me suis détachée de lui, comme on se détacherai de son premier amour. Je ne sais pas vraiment pourquoi, je crois que quelques titres m'avaient un peu déçus. Avec le temps, j'ai tout simplement arrêté d'acheter ses livres.
(Sur babelio je n'ai pas rentré tous les bouquins que j'ai lu de lui, tout bonnement parce que je ne m'en souviens pratiquement plus .A part deux de ses titres phares, a l'époque je les avais vu en film des dizaines de fois).
Aujourd'hui plusieurs de ses ouvrages sont là dans ma bibliothèque et j'ai envie de les relire, comme on relirait de vieilles lettres d'amour.

Ces nouvelles de Crocodiles sont à l'image de ma relation à l'auteur. Les premières mon éclaté et j'ai retrouvé avec plaisir la verve aiguisé de cet écrivain de génie, les dernières m'ont un peu moins plu. En tous cas largement assez pour m'avoir donné envie de le redécouvrir.
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Ces cinq nouvelles m'ont rappelé à quel point j'ai follement aimé lire Philippe Djian, auteur que j'ai depuis un peu délaissé à la suite d'une déception! Mais j'ai retrouvé cette écriture pragmatique, cinglante, à l'ironie féroce. Derrière chaque personnage se cache un être angoissé, manquant de confiance mais dans l'attente d'amour. Et ça se termine souvent de façon tragique!
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Philippe Djian a un style d'écriture bien particulier : serré, dense, parfois un peu ampoulé malgré les nombreux dialogues intégrés au texte. Mais ce qui est le plus particulier ici, ce sont les personnages, toujours un peu paumés , torturés, mis face à des situations qui vont bousculer leur vie.
Ces cinq nouvelles n'échappent pas à la règle.
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Djian c'est la recherche. Un damné de la quête. Un écrivain qui tente et qui réussi. Crocodiles est un recueil de nouvelles qui possède cette qualité de proposer une flopée d'histoires différentes, sans que la qualité faiblisse, sans que l'intensité ; l'attention (la tension) du lecteur est maintenu tout le long et l'intérêt accru pour la nouvelle à venir. Celle qui vient peut-elle être mieux ? Celle qui vient peut-elle nous surprendre ? A la seconde question, on peut affirmer qu'à défaut de nous surprendre toujours, l'auteur toujours s'emploie à tisser la trame d'une structure qui donnera au lecteur l'occasion d'y voir de l'ingéniosité, de l'équilibre et mieux encore du virtuose. Djian est un virtuose qui ose. Il ose le style, le travail permanent de la recherche qui donneront aux lecteurs un échantillon du talent de Djian. Ce que j'aime chez cet auteur, c'est l'art créatif de sa prose et quoi qu'il en dise, la qualité de ses histoires voire de ses intrigues. Lire Crocodiles, vous assurera de la découverte. Et c'est déjà beaucoup. A la première question, on peut affirmer encore que la qualité s'exprime de la résonance qu'une histoire opérera à travers vous.
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Six courtes nouvelles ayant pour trait commun d'avoir un écrivain pour personnage principal. Tantôt comique ("Comme à la mort de mon père" et "Six cents pages"), tantôt railleuse ("Tango"), tantôt légère ("Une raison d'aimer la vie"), tantôt attendrissante ("Crocodile"), mais également incompréhensible ("Hier était un grand jour"), la prose de Djian nous ramène à une époque déjà lointaine où les rapports humains n'étaient pas ceux d'aujourd'hui car plus simples, plus libres, plus vrais.
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