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Critique de Lprieur
Intéressante BD.
Tout d'abord pour les pointes d'humour qui parsèment l'ensemble pour peu que l'on fasse attention aux détails - je songe par exemple aux noms des personnage ou au "porc d'Alexandrie".
Mais également pour les références cinématographiques, littéraires et musicales (Flaubert, Hervé-Bazin, Pink Floyd...)
J'ai apprécié le fait que l'auteur ne cherche pas à diaboliser ; comme il le dit lui-même, il ne prend ni le parti "des amateurs des viandes, ni celui des végétariens". Ce qui ne l'empêche pas de pousser la réflexion ; en se focalisant sur les choix des individus, c'est le fonctionnement de la société tout entière qu'il met en exergue. Le lecteur aborde successivement plusieurs points de vue : on se trouve mal à l'aise face à la souffrance animale représentée dans la BD, on adhère également aux idées du jeune Hector, boucher de son état, "défenseur d'un monde rural plus respectueux de la condition animale, de l'environnement et de la santé des consommateurs" ; on comprend sans condamner, comme ses amis, son choix final de devenir végétarien.
En revanche, j'ai trouvé quelque peu artificiel l'idée de faire apparaître, comme sorti de nulle part, le véritable père du héros. Hector avait-il vraiment besoin de se découvrir une autre filiation pour changer d'objectif dans la vie ? Bien que l'idée soit intéressante, j'ai trouvé dommage qu'elle soit amenée de cette manière. La fin m'a aussi laissée sur ma faim, car trop rapide, dommage !
Tout d'abord pour les pointes d'humour qui parsèment l'ensemble pour peu que l'on fasse attention aux détails - je songe par exemple aux noms des personnage ou au "porc d'Alexandrie".
Mais également pour les références cinématographiques, littéraires et musicales (Flaubert, Hervé-Bazin, Pink Floyd...)
J'ai apprécié le fait que l'auteur ne cherche pas à diaboliser ; comme il le dit lui-même, il ne prend ni le parti "des amateurs des viandes, ni celui des végétariens". Ce qui ne l'empêche pas de pousser la réflexion ; en se focalisant sur les choix des individus, c'est le fonctionnement de la société tout entière qu'il met en exergue. Le lecteur aborde successivement plusieurs points de vue : on se trouve mal à l'aise face à la souffrance animale représentée dans la BD, on adhère également aux idées du jeune Hector, boucher de son état, "défenseur d'un monde rural plus respectueux de la condition animale, de l'environnement et de la santé des consommateurs" ; on comprend sans condamner, comme ses amis, son choix final de devenir végétarien.
En revanche, j'ai trouvé quelque peu artificiel l'idée de faire apparaître, comme sorti de nulle part, le véritable père du héros. Hector avait-il vraiment besoin de se découvrir une autre filiation pour changer d'objectif dans la vie ? Bien que l'idée soit intéressante, j'ai trouvé dommage qu'elle soit amenée de cette manière. La fin m'a aussi laissée sur ma faim, car trop rapide, dommage !
