AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Davalian


Les orphelins de Londres porte bien son nom. Sherlock Holmes vient de déchoir à Reichenbach et les quatre de Baker street traversent – chacun de son côté – des épreuves douloureuses. Les allusions posées dans le rossignol de Stepney donnent ici des fruits intéressants. Ce quatrième album est radicalement différent des trois précédents.

L'ambiance n'est cette fois-ci plus à la légèreté : l'East End est exposé dans un quotidien qui nous était jusque-là épargné. Et pour ne rien arranger, un personnage particulièrement sanguinaire, rencontré il y a peu, vient mettre en oeuvre une vengeance qui rajoute encore à la noirceur ambiante.

Malgré ce contexte qui est perceptible dans chaque planche, les pages se tournent avec grand plaisir. Les dessins illustrent des situations qui ne sont pas gaies : le monde de la rue, une Workhouse, des cambriolages… La douleur, le désespoir, la colère se lisent sur les visages de nos jeunes héros : il en émane une force qui nous interpelle et nous interdit de lâcher cette bande dessinée. Assurément c'est du grand art.

Voici une histoire qui s'adresse davantage à un public adulte. le cap avait déjà annoncé et semble ici durable. La disparition du grand détective peut interroger sur l'avenir des quatre. Des pistes sont pourtant laissées pour un avenir qui ne cesse d'offrir des promesses. Si elles restent timides, elles suscitent une grande curiosité qui se traduit par de l'impatience… Vous voilà prévenu(e) !
Commenter  J’apprécie          160



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}