Texte paru en 1992, dans
Le Nouvel Observateur,
Lorsque Lou de
Philippe Djian pourrait être pris pour un vagabondage. le narrateur, peintre échappé de l'asile des galeries et salons parisiens "se pose" dans le grand Nord. Il en fera un acte de résilience.
Lorsque Lou le frappe, il se reforme.
Lorsque Loului coupe le souffle il se met à respirer.
Lorsque Lou le jette dehors, il regarde ce dehors. Trouver dans la violence de l'autre la source de sa propre renaissance est un cheminement peu commun. Ces chocs, physiques, culturels, climatiques aideront le narrateur à se relever.
Lorsque Lou le frappait il se tenait debout. La rectification passe par la correction. le style de Djian est là, et ça fonctionne !
Astrid SHRIQUI GARAIN
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