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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La playlist de "Sotos" dans l'ordre d'apparition :
Fear, Jane's Addiction, les Stooges, le Requiem de Mozart, "San Francisco" de Scott McKenzie, Ivan Rebroff, Neil Diamond, Michel Legrand, George Michael, Genesis, "Damaged" de Black Flag, le traditionnel irlandais "Johnny, I hardly knew Ye", "English Civil War" des Clash, Gil More, James Mac Murtry, "We all shine on" de Instant Karma, "Born to be wild", "Me and Bobby McGee", "One of us must know", Townes van Zandt et "Les variations Goldberg" de Glenn Gould.
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Bien sûr, il y a des clichés dans ce bouquin. Mais en fait on s 'en fout. Il y a aussi pas mal de passages très cul tout à fait gratuits qui peuvent agacer (le roman à vingt ans, ça faisait peut-être plus d'effet à l'époque), mais c'est de toute manière pas le plus important. Il y a cette fin en plein milieu du climax qui ne plaira pas à ceux qui n'aiment pas rester sur leur faim. Pour ma part, j'ai trouvé ça couillu. Comme l'ensemble du livre, d'ailleurs. Bref, rien n'a d'importance, tout comme pour Mani, le héros.
Sauf qu'en fait, il est indéniable que ça fonctionne. On ne saute pas de passages (ce qui est rare chez moi), on se laisse porter par le récit, on s'attache aux personnages (surtout à Vitto dans la partie centrale). Et c'est ce qui compte. le style est très maîtrisé (premier livre de Djian que je lis et je constate ce qu'on m'avait déjà dit), et on imagine l'auteur en train de s'amuser à faire le malin, cabotin en diable. du coup, on se laisse avoir de bonne grâce, comme le taureau qui se doute bien qu'il y a un truc louche mais qui, bercé par le flottements de ce satané tissu rouge, va se faire avoir comme un bleu. La scène du viol (du point de vue du violeur) est le moment le plus virtuose. On y croit pas, on s'en voudrait de comprendre son geste et en même temps... pourtant Djian ne nous met pas mal à l'aise, car finalement ce n'est pas important tout ce qu'il raconte. On a presque envie d'assister à une corrida après ça, c'est dire.
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Trois personnages dominent ce roman. un jeune homme insouciant, Mani, protégé et surtout dominé, voire manipulé par son grand-père, Victor Sarramanga. Vito qui vient d'épouser Ethel, la fille de Victor. Dans le premier tercio, on découvre la vie de Vito et l'on comprend ce qui oppose les deux hommes. C'est un combat comme celui de la corrida. Les rapports entre les personnages sont passionnés, compliqués mais au fil du livre tout s'éclaire. Est-ce le vieux patriarche qui règne sur les hommes et la région qui va gagner ou le jeune loup qui a fini par se rebeller ? Ou Vito ? C'est un livre que j'ai beaucoup apprécié.
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