>
Critique de Aelynah
Ou comment essayer de découvrir le plus grand secret de tous les temps, la sexualité d'une civilisation morte et enterrée depuis des siècles.
Comment à partir de peu ou presque rien nous allons pouvoir découvrir la période pharaonique avec d'autres yeux, moins sérieux, moins centré sur l'après mort mais plutôt sur la Vie.
Au travers de la religion, des écrits, et des mythes nous découvrirons cette période sous un nouveau jour.
Comment le premier Dieu créa ses propres enfants par auto fellation, et ce en débutant grâce à la main de Dieu soit dit en passant la masturbation.
Cela diffère quelque peu d'Adam et de son Ève sortant de sa côte, non? Et ce, dit sans vouloir être irrespectueuse de la religion catholique.
La mythologie égyptienne n'aura plus de secrets pour vous ni semble t il les moeurs les moins légères des Dieux. Mais tout y est raconté avec humour et d'une plume légère et drôle.
Vous y trouverez un mélange de Voici et autres journaux à scandale dans la manière de nous divertir des petites anecdotes coquines ou des petites histoires de sexe internes.
La déité entière semble ne penser qu'à ça et tout faire pour embobiner les uns ou les autres.
Un arbre généalogique en début de livre aurait été un bonus pour aider à la bonne compréhension du suivi des générations de Dieux. Car tel l'ancien testament on se retrouve vite perdu entre tous ces dieux et leurs multiples noms et rôles.
Il y manque aussi quelques illustrations pour nous aider à différencier les dieux ou encore mieux imaginer leurs attributs (sistres, la fameuse perruque hathorique, les représentations des nombreux dieux...). À quoi donc pensiez vous lorsque je parlais d'attributs? ;)
Le sujet est spécieux je l'avoue et cela aurait pu mais l'imagination personnelle est suffisante pour illustrer le reste.
Autant le début fut un peu difficile à suivre au vu du nombre des protagonistes et de leurs mélanges en tout genre , autant la suite se révèle plus simple. Ne serait-ce que parce que nous connaissons déjà un tant soi peu les acteurs de ce jeu de rôle du sexe. En passant par Ramses II et ses innombrables conquêtes, Akhenaton le pharaon monothéiste et effacé des cartouches ou encore Cleopatre , Hatsepshout ou Toutankhamon on les découvre sous un décor plus intime et plus convivial que nos livres d'histoire.
Leur débauche n'a plus de secrets pour nous et parfois la manière d'écrire de l'auteur nous fait penser à des tabloïds bien connus de nos jours.
À l'époque les journaux à scandales auraient eu leurs grains à moudre et le peuple de quoi se régaler autrement que les récoltes. Même s'il est dit souvent que le secret ne l'était pas tant que ça et que cela en dérangeait personne.
L'inceste, les mariages consanguins pour la perenite du couple royal étaient légion et surtout relativement normal chez les pharaons.
C'est pourquoi pour ne pas nous faire une seule idée la seconde partie du livre va nous emmener à suivre la même chose du côté de la plèbe et des citoyens aisés.
Les ablutions prennent alors moins de temps et surtout demeurent l'apanage des gens aisés, entre les salles de bain, le maquillage, les parfums et onguents en tous genres.
La beauté des cheveux semble être un atout considérable dans une relation. On apprend aussi le pourquoi de l'utilisation du khôl et autres diverses touches de coquetterie non pas réservées aux femmes.
Autant la première partie nous perd un peu avant les têtes connues, autant la seconde nous entraine dans un documentaire très réaliste de la vie de tous les jours.
Les recettes, conseils et autres spécificités restent naturels même si je n'irais pas les tester aujourd'hui (exemple d'ingrédients: graisse d'hippopotame, excréments de gazelle, sabots d'âne, sang de vulve de chienne...)
Vu comme ça, ça ne donne que moyennement envie de s'en procurer.
Tout ça pour dire que de fil en aiguille, de déité en plèbe, nous découvrons l'Egypte ancienne et ses habitants avec un oeil nouveau. La plume de l'auteur est sympathique car actuelle et ses utilisations de termes usités par les jeunes rendent la lecture amusante.
Les débuts manquent un peu d'illustrations mais somme toute j'ai passé un excellent moment très instructif.
Merci donc à Babelio pour cette découverte plutôt bien documentée qui devrait plaire à bon nombre d'entre vous même ignares ou non impliqués dans la culture pharaonique.
Comment à partir de peu ou presque rien nous allons pouvoir découvrir la période pharaonique avec d'autres yeux, moins sérieux, moins centré sur l'après mort mais plutôt sur la Vie.
Au travers de la religion, des écrits, et des mythes nous découvrirons cette période sous un nouveau jour.
Comment le premier Dieu créa ses propres enfants par auto fellation, et ce en débutant grâce à la main de Dieu soit dit en passant la masturbation.
Cela diffère quelque peu d'Adam et de son Ève sortant de sa côte, non? Et ce, dit sans vouloir être irrespectueuse de la religion catholique.
La mythologie égyptienne n'aura plus de secrets pour vous ni semble t il les moeurs les moins légères des Dieux. Mais tout y est raconté avec humour et d'une plume légère et drôle.
Vous y trouverez un mélange de Voici et autres journaux à scandale dans la manière de nous divertir des petites anecdotes coquines ou des petites histoires de sexe internes.
La déité entière semble ne penser qu'à ça et tout faire pour embobiner les uns ou les autres.
Un arbre généalogique en début de livre aurait été un bonus pour aider à la bonne compréhension du suivi des générations de Dieux. Car tel l'ancien testament on se retrouve vite perdu entre tous ces dieux et leurs multiples noms et rôles.
Il y manque aussi quelques illustrations pour nous aider à différencier les dieux ou encore mieux imaginer leurs attributs (sistres, la fameuse perruque hathorique, les représentations des nombreux dieux...). À quoi donc pensiez vous lorsque je parlais d'attributs? ;)
Le sujet est spécieux je l'avoue et cela aurait pu mais l'imagination personnelle est suffisante pour illustrer le reste.
Autant le début fut un peu difficile à suivre au vu du nombre des protagonistes et de leurs mélanges en tout genre , autant la suite se révèle plus simple. Ne serait-ce que parce que nous connaissons déjà un tant soi peu les acteurs de ce jeu de rôle du sexe. En passant par Ramses II et ses innombrables conquêtes, Akhenaton le pharaon monothéiste et effacé des cartouches ou encore Cleopatre , Hatsepshout ou Toutankhamon on les découvre sous un décor plus intime et plus convivial que nos livres d'histoire.
Leur débauche n'a plus de secrets pour nous et parfois la manière d'écrire de l'auteur nous fait penser à des tabloïds bien connus de nos jours.
À l'époque les journaux à scandales auraient eu leurs grains à moudre et le peuple de quoi se régaler autrement que les récoltes. Même s'il est dit souvent que le secret ne l'était pas tant que ça et que cela en dérangeait personne.
L'inceste, les mariages consanguins pour la perenite du couple royal étaient légion et surtout relativement normal chez les pharaons.
C'est pourquoi pour ne pas nous faire une seule idée la seconde partie du livre va nous emmener à suivre la même chose du côté de la plèbe et des citoyens aisés.
Les ablutions prennent alors moins de temps et surtout demeurent l'apanage des gens aisés, entre les salles de bain, le maquillage, les parfums et onguents en tous genres.
La beauté des cheveux semble être un atout considérable dans une relation. On apprend aussi le pourquoi de l'utilisation du khôl et autres diverses touches de coquetterie non pas réservées aux femmes.
Autant la première partie nous perd un peu avant les têtes connues, autant la seconde nous entraine dans un documentaire très réaliste de la vie de tous les jours.
Les recettes, conseils et autres spécificités restent naturels même si je n'irais pas les tester aujourd'hui (exemple d'ingrédients: graisse d'hippopotame, excréments de gazelle, sabots d'âne, sang de vulve de chienne...)
Vu comme ça, ça ne donne que moyennement envie de s'en procurer.
Tout ça pour dire que de fil en aiguille, de déité en plèbe, nous découvrons l'Egypte ancienne et ses habitants avec un oeil nouveau. La plume de l'auteur est sympathique car actuelle et ses utilisations de termes usités par les jeunes rendent la lecture amusante.
Les débuts manquent un peu d'illustrations mais somme toute j'ai passé un excellent moment très instructif.
Merci donc à Babelio pour cette découverte plutôt bien documentée qui devrait plaire à bon nombre d'entre vous même ignares ou non impliqués dans la culture pharaonique.
