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Ce deuxième tome est toujours très fidèle au livre qu'il adapte, et l'on retrouve toujours avec grand plaisir les personnages que l'on a appris à découvrir dans la série de M. Parot : Nicolas le Floch, l'inspecteur Bourdeau, Monsieur de Sartine, Monsieur de Noblecourt, chez qui loge Nicolas, mais aussi la Paulet, « tenancière de maison galante », Rabouine, la mouche (on appelait ainsi les indicateurs de la police), le Docteur Semacgus et le bourreau Charles-Henri Sanson, médecin légal à ses heures…

Le scénario, donc, est parfaitement fidèle. La société parisienne de la deuxième moitié du XVIIIe siècle est décrite avec précision, dans ce qu'elle a de paradoxal : même si rien, dans ces deux premiers tomes, ne le verbalise, on sent déjà monter les tensions entre une noblesse qui se croit tout permis et une population qui supporte de moins en moins d'être maintenue dans la pauvreté et la dépendance.

Les dessins sont précis, efficaces. Les couleurs, relativement ternes – mais ce n'est pas une critique ! – correspondent bien au ressenti que l'on peut avoir en lisant les livres de la série. En tout cas, c'est ce que j'avais moi ressenti : au-delà du chatoiement des tissus chamarrés de la Cour, la vie est dure, la ville est sale, la maladie et la mort sont partout présentes…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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J'avais été moyennement convaincue par le tome 1 de l'adaptation en BD des romans de Jean-François Parot. Je n'ai pourtant pas pu résister au deuxième tome, je suis faible :-)

Une fois de plus Dobbs réduit l'enquête à sa portion la plus congrue mais cette fois-ci l'ensemble est beaucoup plus compréhensible. Et les dialogues ciselés de Parot compensent les accélérations du récit.

Je ne suis toujours pas emballée par le dessin surtout en ce qui concerne les décors. Pour les personnages, j'ai fini par « oublier » les acteurs de la série même si je demeure dubitative par la tête de Sartine !

Cette série n'est pas totalement à la hauteur des romans de Parot mais elle offre un moment de distraction sympathique. Il y a fort à parier que je lirai le tome 3 ;-)
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Nous sommes en octobre 1761. Quelques mois à peine séparent donc les deux histoires, « L'Énigme des Blancs Manteaux » et « L'Homme au ventre de plomb ».
Les Ruissec, « vieille noblesse militaire, sévère, dévote et radoteuse à souhait » assistent à un opéra, lorsqu'un valet vient les chercher. Un drame a dû se produire : Sartine intime à Nicolas l'ordre de le rejoindre. le fils aîné du comte a été retrouvé mort. Une balle a traversé son cou, mais le plus étrange, cette odeur de vase, incongrue dans un appartement et le visage qui « a subi une telle déformation qu'il fait penser à celui d'un vieillard ». Nicolas va devoir se livrer à une enquête d'autant plus étonnante que le comte, pourtant si pieux, refuse d'admettre qu'il s'agit d'un crime. Il soutient avec force que le vicomte s'est suicidé.
Si l'adaptation des aventures imaginées par Jean-François Parot dans le premier volume m'avait bien plu, je suis plus réticente face à celui-ci. Il s'agit d'une enquête très délicate et très complexe qui demande toute la finesse de plume de son auteur. Forcément, la transposer en bande dessinée signifie opérer des coupes sombres, et, à mon avis, elles nuisent beaucoup à la compréhension. J'ai eu peine à lier les événements les uns aux autres. Cela m'a paru très confus. En outre, à mon avis, Chaiko a donné à ses personnages féminins à peu près le même visage, ce qui empêche de bien les distinguer. Par exemple, Mme de Pompadour n'a rien de commun avec les portraits d'elle que l'on connaît. le chien est affreusement mal dessiné. On se demande avec perplexité de quel animal étrange il s'agit ! Il y a assez peu de décors, c'est dommage, car c'est cela qui permet au lecteur de s'imprégner de l'atmosphère de l'époque. de temps à autre, une vignette en noir et blanc nous replonge dans un épisode passé. Certaines illustrent le récit d'un des protagonistes d'autres rappellent un moment de l'histoire auquel on n'a (sans doute) pas prêté toute l'attention qu'il méritait.
Dans le premier volume, les onomatopées m'avaient surprise. Dans celui-ci, elles sont plus traditionnelles, sauf, de temps à autre, un curieux « TchakTchak » lorsque Nicolas frappe à la porte... (Moi, j'aurais écrit « Toc Toc ») Ou « Crash » quand, dans un geste de colère, Mlle Bichelière balaie tous les objets de sa coiffeuse.
Mon avis est donc très mitigé.
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Bonne adaptation du livre avec des dessins assez fouillés et intégrant pas mal de détails historiques. Un grand regret : je n'aime pas les visages des personnages. Plusieurs d'entre-eux ne correspondent pas à l'image que je m'en fais d'après les descriptions de l'auteur du roman. Principal objet de ma critique : le héros central !
Mais bon... Difficile de trouver exactement ce que l'on cherche. Les acteurs choisis pour la série télé correspondent mieux à l'image que je m'en fais ; peut-être que ce facteur influence trop mon jugement !
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Belle adaptation de la série crée par JF Parot. Les dialogues qui font le sel des romans sont présents.
Le dessin est réaliste même si je dois avouer avoir été surprise par la représentation de la Pompadour (cheveux bruns en anglaises alors qu'elle est représentée souvent avec les cheveux relevés et poudrés...).
Pas mal du tout.
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Un assassinat tout à fait particulier, le corps retrouvé est dur comme de la pierre, va remuer les instances jusqu'aux portes du Roi… En effet, la famille de la victime souhaite classer rapidement l'affaire en suicide. Pas d'enquête, pas de scandale et les secrets restent bien au chaud… La peur du scandale règne.
Mais c'est sans compter sur Nicolas le Floch que l'on missionne de nouveau pour apporter la lumière sur le mobile et trouver le coupable.
J'avais beaucoup apprécié ma première rencontre avec ce personnage à la fois juvénile et tenace. Sérieux, fiable, jeune, qui se laisse parfois séduire et embarquer dans des troubles toujours plus dangereux. Il n'a de cesse de rendre la justice aux victimes quitte à froisser les notables, le pouvoir et l'entourage du Roi ou de la Reine… Là encore, le danger rôde à chaque coin de rue, ne pas mettre sa confiance entre les mauvaises mains.
Ses exploits remontent aux oreilles de la cour et l'on souhaiterait qu'il se rapproche de ce monde. Saura-t-il maintenir assez de distances et de discernement afin de résister à cet aimant qui semble l'attirer peu à peu…
J'apprécie l'histoire, la période et l'ambiance très bien retracées dans le scénario et les planches, les dessins sont précis, élégants et toujours à propos. Une enquête bien menée, ficelée, qui malmène toutes les couches sociales.
Une série dont je suis devenue totalement conquise, la preuve deux épisodes lus ce mois-ci. Vais-je m'arrêter là ? Sûrement pas !!!
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