Frère Athelstan, tome 16 : La Grande Révolte

Morosité liée au climat pénible de ces derniers jours, lassitude de la série ? Je n'ai que moyennement apprécié ce volume des enquêtes de Frère Athelstan, bien que le personnage (et son compère John Cranston) soient toujours aussi pittoresques. Il faut ajouter en plus que le thème du livre n'a rien de réjouissant : la révolte des justes bat son plein... Corruption, infiltrations, trahisons sont au rendez-vous et la violence déferle sur Londres. Mais il s'avère que les révoltés sont largement manipulés et que ce sont les "grands" du royaume qui mènent en partie la danse. Passé et présent se mêlent intimement pour complexifier une intrigue pas évidente au départ. Tout démarre par la découverte d'un cadavre dans une chambre close... Un classique du genre que Paul Doherty semble particulièrement affectionner. Beaucoup de détails historiques, des longueurs, une intrigue sur laquelle le lecteur n'a guère de prise. Bref, l'auteur nous mène par le bout du nez, là où il a choisi de nous conduire. J'ai apprécié, mais sans enthousiasme !

Pour la seconde fois, je suis déçue par l'enquête menée par frère Athelstan et le coroner Cranston, dans ce nouveau volume de la série. Là encore l'enquête piétine et l'auteur balade le lecteur à travers une ville de Londres en proie au chaos, assiégée pour le peuple en colère contre la politique qui les appauvrit, le jeune roi Edouard II, ne maitrisant guère les rênes du pouvoir et devant composer avec son ambitieux oncle Jean de Gand. le dénouement n'est pas mal amené mais Doherty se laisse aller à des hypothèses historiques toutes relatives qui ne me semblent pas confirmées par les historiens.