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Frère Athelstan tome 5 sur 21

Christiane Poussier (Traducteur)Nelly Markovic (Traducteur)
EAN : 9782264032072
286 pages
10-18 (04/04/2002)
3.82/5   33 notes
Résumé :
Pendant l’hiver 1379, l’Angleterre doit affronter une multitude de troubles. Tandis que des pirates français attaquent la côte sud et menacent Londres. Sir John Cranston, le corpulent coroner de la ville, doit quant à lui juger des accusations en sorcellerie mais aussi tenter de déjouer les crimes d’un habile félon. Le clerc de Cranston, le moine dominicain Athelstan, prépare, de son côté, la représentation d’un Mystère... Entre la trahison, le scandale, la cupidité... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Maintenant je finis mes livres avant même d'avoir mis ici que je suis en train de les lire, mdr !

Oui, oui je suis un peu dépassée par l'ensemble de mes activités, mais c'est ce qui est bon signe, c'est que ça ne m'empêche pas de lire ! Ahah !

Et donc ici nous avons un tome absolument génial, avec plusieurs enquêtes en parallèle et toujours notre paire pas si mal assortie de Laurel (Athelstan) et Hardy (Cranston), certes pas au niveau psychologique, mais au moins au niveau physique, mdr !

C'est magnifiquement bien écrit, les descriptions de Londres sont toujours aussi saisissantes, la bataille navale contre ce fichu corsaire français parfaitement rendue ! L'humour est toujours présent avec les paroissiens d'Athelstan, tous plus hauts en couleur les uns que les autres, et le romantisme est sauf avec le petit couple tout mignon composé d'Ashby et sa douce (non je la citerai pas pour pas spoiler).

Bref, un tome quasi parfait ! :)
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Nous avions Cartapus dans le film "Astérix : Mission Cléopâtre" et son célèbre "On m'voit, on m'voit plus" et bien ici, on a un cambrioleur qu'on n'voit jamais !

Pourtant, il passe et vous déleste de vos biens les plus précieux, malgré le fait que tout soit fermé chez vous. Vous avez beau être absent, votre personnel, lui, il est présent mais il n'entend rien et ne voit rien.

Un cambrioleur que l'on ne voit jamais ? Une sorte d'Arsène Lupin, sans le côté gentleman, puisqu'il tuera durant un de ses cambriolages ? L'ancêtre du bel Arsène ?

Puisque nous sommes dans les intrusions inexpliquées, nous avons aussi trois disparitions à la limite des frontières du réel et une mort suspecte, le tout assaisonné d'une forte dose de mystère, de pichet de clairet et de tourtes à la viande et aux oignons, sans compter quelques jurons, par les tétons du diable.

Oui, de temps en temps, j'apprécie d'aller enquêter aux côtés du duo improbable que forme le moine dominicain Athelstan et le coroner trapu Sir John Cranston, assoiffé perpétuel, possédant un appétit d'ogre et grande gueule, sans oublier un gros cul. Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les autres dans le livre !

Le Londres médiéval n'est pas le Victorien mais il me plait tout autant, faut juste faire gaffe à pas se prendre le contenu d'un pot de chambre sur la gueule et éviter tous les détritus qui jonchent la chaussée. La propreté, ce n'était pas leur point fort, en ces temps-là.

Le duo marche du tonnerre car en associant un homme d'Église à un homme de loi à l'opposé de son compagnon, l'auteur a réussi à rendre le tout captivant et drôle, sans pour autant virer à la grosse farce. C'est vieux comme le monde, les duos improbables que tout oppose, ça marche toujours, surtout s'ils sont attachants, comme ici.

L'enquête avance à son rythme, mais vu les 3 enquêtes à résoudre, nos deux amis ne vont pas s'embêter, même si Cranston passe plus de temps à boire, roupiller, ripailler et conter ses exploits (en les embellissant, il va sans dire) tandis que notre moine doit faire en sorte de garder l'église au milieu du village et que ses ouailles ne l'aident pas vraiment.

Ça se lit tout seul, facilement, assez rapidement, un sourire venant égayer ces turpitudes dans les tavernes glauques car Cranston est l'élément comique du duo tandis que Athelstan est bien sûr l'élément posé, celui qui joue à Sherlock Holmes.

J'ai eu beau passer tout en revue, je n'avais pas eu l'ombre d'une piste quant à la disparition inexpliquée des trois matelots, ni de qui était le coupable car l'auteur a bien su cacher son jeu et les personnages aussi.

C'était une lecture agréable, avec quelques pointes d'humour en assaisonnement, de l'aventure plein nos chausses, des moeurs de l'époque qui se sont déversées comme un pot de chambre au matin, des personnages plus que réalistes, une ville de Londres présente avec ses odeurs, un suspense maitrisé comme une bonne tourte à la viande, un pichet de vin corsé de mystère et une enquête aux petits oignons bien frits.

C'était ma seconde lecture de ce duo atypique et j'apprécie toujours autant, lorsque j'ai envie de changer de lecture, de venir me plonger dans leurs auberges pas nettes et de boire un pichet de vin en leur compagnie, avant d'arpenter les ruelles crasseuses en leur compagnie.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le moine Athelsan et le coroner John Cranston (« grande gueule et gros cul ») reviennent pour une nouvelle enquête historique aux frontières du possible. Car, comme toujours, Paul Doherty aime le mystère et concocte une fois de plus quelques « impossibilités » que devront expliquer notre duo d'investigateur : un cambrioleur insaisissable, une disparition inexplicable de trois matelots sur un navire, des crimes étranges,…Le tout dans le Londres froid et crasseux de 1379, alors que des pirates français menacent et que l'ambiance se fait lourde, bien que Cranston reste, lui, fidèle à ses habitudes. Bref, il boit (et même beaucoup), s'endort dans les brumes de l'alcool, ripaille, conte inlassablement ses exploits dans les tavernes, etc. Cela ne l'empêche pas d'être efficace et intelligent. Athelsan, de son côté, demeure calme, posé, réfléchi, adepte d'une méthode quasi scientifique et, osons l'anachronisme, holmésienne avant l'heure. Autrement dit, une fois toutes les pistes envisagées et l'impossible éliminé ne reste que la vérité aussi invraisemblable qu'elle puisse paraitre.
Doherty reste fidèle à sa méthode, rodée dans d'innombrables best-sellers : il plonge le lecteur dans le Londres médiéval avec une précision d'historien mais sans sombrer dans le didactisme. Autant dire que son Moyen-âge se montre plus réaliste que la vision véhiculée par les films de chevalerie hollywoodiens. Ici, les rues sont sales, les vêtements tout aussi crasseux, les voleurs courent les rues, les ribaudes appâtent le client, les jurons volent et la ville, disons-le tout net, pue la merde. L'auteur nous offre donc un petit cours d'Histoire, assorti de considérations sur la situation politique et sociale de l'époque. Pour ne pas effrayer les allergiques aux « purs » romans historiques, Doherty concocte une énigme, comme toujours complexe, tordue et bien menée, assortie de crimes « impossibles » adroitement confectionnés. Un côté paillard et un humour assez gras confèrent au texte un ton plaisant et fait de ce FANAL DE LA MORT une nouvelle réussite à l'actif de l'écrivain.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Encore une bonne enquête du coroner John Cranston et de son assistant le frère Athlestan. le duo est toujours aussi complice et efficace, et ne recule devant rien pour déjouer les complots qui se trament dans le Londres médiéval. Cette fois-ci, les deux compères sont confrontés à plusieurs meurtres liés à un mystérieux navire et à son capitaine, sur fond de cupidité et de trahison. On suit avec passion les trépidantes aventures du fameux duo jusqu'au prochain opus !
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Toujours aussi fan de cette série. Même si on passe plus de temps à se promener dans Londres et ses estaminets. Les personnages principaux sont attachants. Doherty est un bon conteur et on tourne le spages pour connaître la suite.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Celui-ci repoussa son capuchon. Athelstan le contempla, partagé entre la stupéfaction la révulsion et la compassion. Soit il était défiguré de naissance, soit il avait été victime d'une terrible maladie. Il était émacié, et bien qu'il ne fut encore qu'un enfant, complètement chauve. Mais ce qui retenait l'attention horrifiée de chacun, c'était son visage. Il avait la tête d'un poisson : peau écailleuse, petit nez plat, bouche de morue et yeux si écartés qu'ils semblaient être de chaque côté de sa figure.
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.../...
Intrusion, blasphème, sacrilège, tentative de viol du chœur, attaque contre un prêtre, menace contre un magistrat et, ipso facto...pro facto et de facto, vous êtes coupables de haute trahison, sans parler de félonie. Je pourrais vous arrêter et vous vous retrouveriez devant le Banc du roi à Westminster !
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