Aaaaah, une superbe enquête avec des templiers et Jacques de Molay, c'est formidable.
J'ai adoré, et d'ailleurs j'ai dévoré. Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de Corbett et il me manquait, j'étais trop heureuse de le retrouver !
Les indices semés par l'auteur ne m'ont pas du tout aiguillée, bref, je suis une enquêtrice en carton, mais au moins j'étais surprise à la fin (enfin, un peu, parce que bien évidemment, le personnage haïssable depuis les débuts d'Hugh l'est toujours autant.)
Apprendre en plus dans la postface que ces événements sont vrais (du moins les grandes lignes) m'a laissée un peu pantoise, mais je connais mal l'histoire des templiers, en fait, je m'en rends compte... Enfin je "connais" mais je ne sais pas les détails, comme toujours...
A rajouter dans ma liste de truc à lire... L'histoire de l'Ordre du Temple. Faudrait déjà que je lise celle des chevaliers teutoniques que j'ai depuis plus d'un an et pas ouvert... Mdr !
Bon en tous les cas j'aime Corbett, c'est toujours aussi bon (à condition de ne pas les lire d'affilée, je le dis à chaque fois et c'est justifié, parce que la construction des intrigues se ressemble...).
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Hugh Corbett, Ranulf, Édouard d'Angleterre, de Craon, Philippe le Bel, les grands maîtres templiers... what else ? pour passer un bon moment ? ;-)
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- De la chance au jeu ? lui demanda Corbett.
Son serviteur esquissa un sourire malicieux.
- Tu ressembles plus que jamais à un diablotin venu de l'Enfer ! Fais attention, Ranulf, certains pourraient vouloir examiner tes dés.
- Je ne triche jamais.
- C'est cela, et il pleut des andouilles !
Sur les escarpements du djebel Ansarieh, là où djinns et démons se reposaient de leurs éternels combats contre les hommes, se dressait Am-Massafia, le repaire de roche ocre, le nid d'aigle du cheikh Al-Jebal, le Vieux de la Montagne.
Il n'existe ni groupes rebelles, ni conspirateurs parmi les templiers. Nous nous trouvons simplement en présence d'une tentative de discrédit à leur encontre, visant à ce que le roi dissolve l'ordre et aplanisse ainsi le chemin pour Philippe le Bel.
- J'ai besoin de vous ici, Hugh.
- Et mon épouse a besoin de moi à Leighton ! Vous m'avez donné votre parole Sire, vous, Édouard d'Angleterre, dont la devise est " Ma parole est mon honneur."
- C'est vrai... quelquefois... Et d'autres fois, non.
Paul Doherty - La reine de l'ombre