Encore une bonne petite enquête de Hugh Corbett, flanqué de l'indétrônable Ranulf !
Comme je l'ai déjà dit, il est bon de ne pas lire les tomes les uns après les autres, car c'est un peu comme les H. Poirot, les intrigues et leur résolution se ressemblent pas mal d'un tome à l'autre.
Cependant, c'est tellement bien imbriqué avec les vrais événements historiques qu'on ne peut que saluer la maîtrise de l'auteur.
C'est bien écrit, les personnages récurrents (ou qui vont le devenir, ici apparaît Maltote, amusant et pathétique maladroit avec les armes, mais fort habile avec les chevaux) sont bien décrits et attachants, malgré leurs défauts.
L'ambiance moyenâgeuse avec nobles et religieux planant à 10000, bandits de grands chemins, va-nu-pieds aux maladies affreuses, gibets et odeurs incluses est vraiment bien retranscrite.
Bref, à condition de ne pas les lire d'affilée, j'aime beaucoup cette série de romans policiers moyenâgeux !
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Grand plaisir de rencontrer Master Hugh Corbett, personnage de la cour d'Angleterre des années 1300. Doherty sait bien équilibrer les éléments historiques et la fiction sans que l'un ne domine pas l'autre. Les personnages sont bien travaillés autant les “bons” que les “méchants”. L'énigme du prieuré de Godstowe va être résolu par des mains de maître !
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Tout comme les deux autres livres de cette série que j'ai déjà critiqué, ce roman est une réussite. le style est agréable, les personnages bien travaillés et les références historiques omniprésentes.
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Il ne devait pas négliger Corbett. C'était un homme avec qui il fallait compter ! Devrait-il s'en faire un ami ? Gaveston se mordit la lèvre. Peut-être, dans l'avenir.
Édouard Ier d'Angleterre avait octroyé ce manoir de Leighton à Corbett, non seulement pour services rendus à la Couronne, mais aussi avoir mis sur pied des réseaux d'espionnage en Angleterre, Écosse, France et Flandre.Corbett avait accepté cette responsabilité avec plaisir, mais les renseignements qu'il avait rassemblés laissaient entrevoir d'autres problèmes. Il avait l'impression qu'ayant semé le vent, il allait récolté la tempête.
Corbett et Craon se donnaient l'accolade et échangeaient le baiser de la paix. Ensuite, Craon recula, un rictus aux lèvres, et siffla entre ses dents :
- Un jour, Corbett, je vous tuerai !
- Vous essayerez Monsieur, et vous échouerez une fois de plus, comme vous l'avez fait récemment.
Paul Doherty - La reine de l'ombre