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Critique de Pois0n
Si, en lisant le résumé, vous vous attendez à une romance classique, préparez-vous à être surpris, car passé leur coup de foudre, Anissa et JC n'interagissent pour ainsi dire pas durant quasiment tout le livre. L'aspect sentimental se concentre ainsi plutôt sur leur lutte contre des sentiments que chacun croit à sens unique et leur perte d'intérêt pour leurs conjoints respectifs, tandis que l'histoire, elle, tourne plutôt intégralement autour du journalisme.
Loin d'être un simple décor, le thème est omniprésent, depuis les bancs de l'école d'Anissa jusqu'à ses déboires une fois sur un marché du travail saturé d'autres aspirants-reporters. Ce n'est pas ce pour quoi l'on a signé, mais qu'importe : c'est vraiment bon, en fait. Bien que le roman soit très court, il se déroule sur de longs mois, nous permettant de suivre l'évolution professionnelle d'Anissa. L'intrigue finale est même habilement suggérée plus tôt dans le livre. L'autrice n'hésite pas non plus à faire usage de flash-backs pour ménager un certain suspense, même si l'on devine souvent, plus ou moins, ce qui a pu se passer.
La plume de Véronick Dokan se révèle plutôt ciselée, voire même poétique à l'occasion, faisant oublier un mélange des temps parfois un peu bancal. « Romance à La Une » n'en a pas l'air et porte peut-être mal son titre, il n'en reste pas moins une chouette petite lecture, plus dense que ce que ses 125 pages laissaient penser.
Loin d'être un simple décor, le thème est omniprésent, depuis les bancs de l'école d'Anissa jusqu'à ses déboires une fois sur un marché du travail saturé d'autres aspirants-reporters. Ce n'est pas ce pour quoi l'on a signé, mais qu'importe : c'est vraiment bon, en fait. Bien que le roman soit très court, il se déroule sur de longs mois, nous permettant de suivre l'évolution professionnelle d'Anissa. L'intrigue finale est même habilement suggérée plus tôt dans le livre. L'autrice n'hésite pas non plus à faire usage de flash-backs pour ménager un certain suspense, même si l'on devine souvent, plus ou moins, ce qui a pu se passer.
La plume de Véronick Dokan se révèle plutôt ciselée, voire même poétique à l'occasion, faisant oublier un mélange des temps parfois un peu bancal. « Romance à La Une » n'en a pas l'air et porte peut-être mal son titre, il n'en reste pas moins une chouette petite lecture, plus dense que ce que ses 125 pages laissaient penser.
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