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La Bicyclette Rouge tome 1 sur 4

Ju-Hyun Choi (Traducteur)
EAN : 9782888900221
140 pages
Paquet (21/09/2005)
3.95/5   142 notes
Résumé :
"Empruntez les nombreux chemins de campagne à la rencontre des habitants de Yahwari. Vous croiserez sûrement cette bicyclette rouge, celle du facteur, qui circule doucement en harmonie avec la nature."

Avec la douceur de ces histoires courtes, Kim Dong Hwa est considéré comme l'un des plus talentueux auteurs de manhwa dans le cœur des coréens.
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai été séduit par cette courte BD, plutôt ce recueil de plusieurs petites histoires, toutes réunies par ce facteur circulant sur sa bicyclette rouge pour livrer le courrier à travers le village de Yahwari et les environs. Mais, son emploi n'est qu'un prétexte pour admirer le paysage et faire des rencontres. La vie, la vie ! Je lui trouvais un air qui me faisait penser au facteur dans Une ardente patience, d'Antonio Skarmeta (incarné au cinéma par Philippe Noiret). Surtout qu'une des premières historiettes concerne le poète du quartier de Sedong, qui laisse un petit mot dans sa boîte aux lettres pour remercier l'employé des postes.

Mais la poésie de cette bande dessinée dépasse largement ces petits mots, elle en est toute empreinte. Que ce soit cette femme que le facteur promène à vélo, ces graines qu'il plante pour que des fleurs poussent sur son passage, ces paysages bucoliques, sans oublier les villageois si drôles (parfois caricaturaux mais on pardonne) et humains à la fois. D'ailleurs, heureusement qu'ils sont là, ces villageois âgés. Ils incarnent les vieilles traditions et les valeurs ancestrales, une sorte de sagesse des ruraux, dans le genre profiter du temps qui passe.

Mais, surtout, ces vieillards ont un faciès typiquement oriental. Ils rappellent au lecteur que l'action se situe en Corée parce que le facteur et les plus jeunes personnages passent davantage pour des Occidentaux. Je me demande à quoi ça rime ? C'est probablement ma seule critique négative parce le reste des dessins de Dong-Hwa Kim est parfait. Ils sont d'un style minimaliste (parfois, les personnages sont devant un fond blanc, mais c'est pour mettre l'accent sur l'essentiel) mais tellement colorés et expressifs. le bonheur, tout simplement !
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Je ne suis pas hostile aux oeuvres contemplatives qui jouent sur la poésie et la lenteur, elles peuvent avoir un côté apaisant. J'espérais retrouver cet aspect réconfortant dans « la bicyclette rouge » de Kim Dong-Hwa. Hélas, ça n'a pas été le cas. Si le ton est en effet poétique et lent, sa magie n'a pas opéré sur moi. Au lieu de me sentir comme enveloppée dans un doux cocon comme je l'espérais, je me suis seulement ennuyée. Les petites tranches de vie qui composent la B.D ne sont jamais parvenues à me toucher, je suis restée à distance constamment lors de ma lecture. Quant au dessin, il n'est pas laid, ce trait doux et ses couleurs délicates auraient pu renforcer le côté apaisant de la B.D, mais là aussi je n'ai pas accroché. J'ai trouvé ce dessin assez impersonnel, c'est appliqué, soigné, c'est bien fait mais ça ne dégage pas de charme.

Bref, je n'ai pas été séduite par cette B.D mais, n'étant pas totalement dénuée de qualités, je ne doute pas qu'elle puisse séduire des lecteurs. Simplement, ça n'a pas fonctionné sur moi.
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Je connais de nom La bicyclette bleue de Régine Desforges mais pas La bicyclette rouge de Kim Dong-Hwa. Aucun rapport entre les deux, dans ce manhwa, nous suivons un facteur qui livre des lettres sur son vélo rouge et rencontre quelques habitants du coin de Yahwari. Plusieurs histoires courtes (4 pages chacune) qui raconte la vie des gens du coin, personnes âgées ou plus jeunes, qui nourrissent parfois le regret d'une vie simple où les nouvelles arrivaient par le facteur. Maintenant le téléphone portable remplace ces petites missives mais notre facteur est bien plus que cela. Il est aussi un fil qui relit ces gens. Ces tranches de vie poétiques sont très agréables à lire, en piochant dedans, quelques histoires un soir, puis d'autres les suivants. Je lirai la suite en espérant qu'il y ait d'autres quotidiens et un peu de changement.
Un peu frustrée par les visages de certains personnages mais le dessin, dans l'ensemble, ne m'a pas rebuté.
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Dans mon petit village rural de ma jeunesse, le passage du facteur a toujours été un moment de réjouissances. Je guettais, avec le visage plein d'espoir, la quantité de lettres déposées dans la boîte et espérais en avoir à mon attention. Car bien sûr, j'avais beaucoup de correspondants dans plusieurs pays et j'écrivais à nombreuses vedettes d'Hollywood, espérant une réponse.*

Les petites scènes de la vie d'un facteur coréen que l'on retrouve dans La bicyclette rouge sont très touchantes. Elle me remémore le rôle principal du facteur, celui d'ami de tous, de gardien du voisinage, de surveillant du quotidien.
Dans le petit village de YahwarI, le facteur local fait sa tournée en saluant les villageois, témoin des peines, des deuils, des joies et des histoires de chacun. Ce petit village est isolé et certaines personnes très âgées; il est donc le lien principal qui relie le vaste monde à ce coin de pays.
Les dessins de Kim Ding Hwa sont jolis et apaisants. Aucune violence dans cette bande dessinée, que du beau et du bon. le facteur est serviable et un peu poète. Il aime la nature, le cycle des saisons et surtout, il écoute les gens. Avec son vélo, il apporte le bonheur, fait des livraisons de fruits et légumes ou parfois, emmène des passagers. À un vieil homme à qui il retourne une lettre qu'il avait envoyé, il nous démontre le passage du temps.
« C'était le seul ami qui m'envoyait des lettres… il doit être décédé s'il n'a pas pu recevoir mon courrier.
Maintenant, plus personne ne m'enverra de lettre. Je n'ai plus aucune lettre à attendre… »

Il apporte aussi quelques factures mais l'auteur n'insiste pas sur ce point!
Un petit livre qui se lit vite et qui se regarde lentement. du bonbon…

*Pour la petite histoire, plusieurs généreuses stars m'ont envoyés des photos autographiées que je conserve précieusement!
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Un recueil d'histoires courtes mais d'une beauté incomparable. Les dessins sont superbes et les histoires douces, tendre, poétique. On suit un facteur au fil de ses rencontres de ses livraisons des saisons... Les lettres ne sont pas toujours ce que l'on attend dans ce petit village de campagne où vivent surtout des personnes âgées : présence, chaleur humaine, nouvelles des alentours, une visite cordiale et parfois un bouquet de fleurs ou des fruits et légumes échangés par des amis... le courrier n'est pas la définition du facteur pour ces gens. Ce qui nous amène à réfléchir : qui passera nous voir, qui s'inquietera d'une absence quand il n'y aura plus de courrier et que nos enfants seront loin...

Magnifique et révélateur de l'esprit coréen.
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critiques presse (1)
ActuaBD
11 mai 2022
Les tournées du petit facteur coréen imaginées par Kim Dong Hwa nous plongent dans un univers doux et poétique où la nostalgie n'est jamais absente. Une réédition bienvenue.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
- C'est quoi un motel ?
- Ben, tu vois, c'est un endroit où les jeunes couples viennent passer du bon temps.
- Pour passer du bon temps, on peut aller à la rivière ou manger des melons des champs dans une cabane.
- Tu crois que les jeunes couples ne font que se tremper les pieds dans l'eau et manger du melon ?
- Quoi d'autre ?
- Ils ont besoin d'un endroit pour se détendre le corps et l'esprit.
- Ah oui ! Comme nous quand on allait dans les champs de blé ou au moulin.
- Oui, c'est ça ! A cette saison-là, je te rappelle que les champs de blé s'agitaient beaucoup...
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Le train est un voyage physique que l'on ressent. La lettre est un voyage mental que l'on réfléchit.le conducteur de train emmène les corps et le facteur emmène les cœurs... Ils se ressemblent
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Il existe beaucoup de points communs entre un facteur et un conducteur de train.
Le train emmène les gens jusqu’à destination avec un billet…
La lettre est délivrée au destinataire avec un timbre.
Le train est un voyage physique que l’on ressent.
La lettre est un voyage mental que l’on réfléchit.
Le conducteur de train emmène les corps et le facteur emmène les cœurs…
Ils se ressemblent.
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Etre auteur c'est comme être facteur.

Tout près de chez moi se trouve une poste.
Une petite poste au mur de briques rouges,
et décorée de plantes vertes grimpantes.

Quand je passe devant la poste, un poème vient à mon esprit,
Quand je passe devant la poste, j'ai l'impression d'entendre une chanson.
Je me sens toujours bien quand je passe devant.

Souvent j'ai envie de recevoir une lettre de quelqu'un.
Je souhaite qu'elle soit sur un papier blanc, écrite en bleu.
Alors quand arrivent ces moments, j'écris moi-même une lettre.

Je n'écris pas grand chose. Je demande des nouvelles et j'y ajoute un poème.
Quand je me rends à la poste pour l'envoyer, j'ai l'impression de devenir riche.
Comme dans mon enfance quand j'allais à la banque pour y déposer
l'argent de poche que j'avais économisé.

Octobre 202, dans la maison en bois ...
Kim Dong Hwa
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Qui écrit encore des lettres de nos jours? Il y a le téléphone fixe, la cabine téléphonique et le téléphone portable. Désormais, vous n'attendez plus de lettres. Il n'y a plus que des factures.
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Video de Kim Dong-Hwa (1) Voir plusAjouter une vidéo
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