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3,36

sur 62 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
1876: Blanche a quitté Paris pour un avenir meilleur dans le grand Ouest américain, cherchant fortune à San Francisco avec deux compagnons, anciens artistes du Cirque d'hiver.
Elle est devenue danseuse de bastringue (et bien plus si affinités), a mis sans état d'âme un fils en nourrice, et entretient par ses charmes tarifés de danseuse un brin putain, cet improbable ménage à trois.

Quand Jenny, jeune femme originale, chasseuse de grenouilles, clown androgyne et sauvage, apparait dans la vie de Blanche, l'amitié va bousculer la routine. Et l'équilibre "familial" précaire de la danseuse et de ses "macs" va voler en éclats, en un été de canicule, jusqu'au drame le plus extrême.

San Francisco post ruée vers l'or: plongée sordide dans les cloaques de la ville, ses bordels, ses salles de spectacles, ses trafics, ses "fermes à bébés", ses blanchisseries chinoises, ses immeubles de rapport de Chinatown et Downton.

Emma Donoghue ne nous épargne rien, on s'y croirait!
Cette lecture est édifiante, hyperréalisme, vivante et canaille!
S'appuyant sur des faits véridiques et une documentation unique, elle nous offre un roman puissant, une plongée dans un melting pot grouillant où étrangers et aventuriers pullulent, avec la chaleur étouffante de l'été 1876, l'épidémie de variole, la pestilence urbaine, la violence des rapports humains et l'émigration qui transforme une ville en plein essor.

Drame de la jalousie, concupiscence masculine et prostitution, statut de la femme dans ces temps de pionniers... le décor est en place, odorant et musical de multiples airs de tout horizon. C'est palpitant, cinématographique.
Frog Music m'a maintenue captive, concentrée sur un montage littéraire original, mêlant les journées sans chronologie.
Une réussite!

Clin d'oeil de fin: la consommation des grenouilles jambes-rouges de Californie faillit provoquer l'extinction de la race à la fin du XIXe. Fin d'un mythe: les froggies ne sont pas simplement des français!
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Découverte avec Room, décevante avec Egarés, Emma Donoghue revient avec un roman fleuve, Frog Music, chronique du San Francisco de 1876, qui partant d'un fait divers non élucidé (voir la postface, passionnante), se matérialise en une fresque puissante et viscérale dans laquelle sont explorés les bas-fonds d'une ville qui a à peine trente ans d'âge. Plus que d'un western, il s'agit d'une sorte de roman policier où l'aspect social occupe tout l'espace. Avec l'accent français puisque son héroïne, Blanche, est une ancienne écuyère qui après avoir émigré est devenue michetonneuse, avec deux souteneurs à ses basques, lesquels ont pour activité unique d'encaisser les gains et de le dépenser au jeu. Frog Music est un roman dense et enchevêtré dont la qualité première est son pouvoir d'évocation et son défaut principal de raconter l'histoire au plus près de Blanche alors que le personnage le plus intéressant est manifestement son "amie" Jenny, chasseuse de grenouilles et provocatrice aux bonnes moeurs. Son assassinat précoce n'empêche pas de la retrouver tout au long du livre puisque la romancière use et abuse de flashbacks mais le portrait reste inachevé. Ce qui n'est pas le cas de la description haute en couleurs de Frisco entre épidémie de variole, chaleur étouffante et sinophobie. Frog Music est un roman féministe, sans doute, mais qui donne parfois l'impression de montrer l'inverse avec l'émancipation et l'instinct maternel de Blanche qui semblent plus contraints que voulus. On peut reprocher au livre une certaine complaisance dans le malsain et le turpide (La "ferme" des bébés) mais dans cette ville de lucre et de stupre, son foisonnement baroque fournit à Emma Donoghue un cadre idéal pour déployer un style direct, vif et tranchant. Frog Music est un roman mal élevé qui reste cohérent dans sa ligne de conduite. Violent moralement et physiquement. Mais difficile à lâcher si l'on aime à être bousculé et à ne pas lire systématiquement une littérature "agréable" et propre sur elle.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Merci à Babelio et aux éditions Stock grâce à qui, et à Masse Critique, j'ai eu le bonheur de découvrir ici un de mes coups de coeur de l'année! Et aussi une auteur que je ne connaissais pas mais dont ce roman m'a donné envie de découvrir le reste.
Frog Music est construit autour de personnages ayant réellement existé, il y a une post-face très intéressante à la fin, que vous devriez vraiment garder pour la fin, où l'auteur parle d'ailleurs de ces recherches et de l'époque, prouvant la solidité de son histoire et du contexte historique.
L'histoire, justement. En 1876, notre personnage principal, Blanche Beunon, est une danseuse de burlesque et prostituée de luxe, qui vit à San Francisco depuis un an et demi, après avoir émigré de France avec son amant et le meilleur ami de celui-ci, qu'elle entretient puisque leur contribution au budget du ménage consiste essentiellement à perdre au jeu l'argent qu'elle gagne. Elle rencontre totalement par hasard une jeune femme du nom de Jenny Bonnet, chasseuse de grenouilles pour les restaurants de la ville, et qui sort juste de prison pour son goût des pantalons, interdits aux femmes à l'époque. Leur amitié, et les questions que Jenny amène Blanche à se poser, vont provoquer l'assassinat de Jenny, par lequel s'ouvre le livre.C'est le chemin que Blanche va prendre que nous suivons, tandis qu'elle reconstitue les événements et tente de comprendre.
Un livre brillant, deux beaux portraits de personnages intéressants et complexes, très humains, une plongée très intéressante dans le San Francisco de l'époque , tout cela en fait un livre brillant que j'ai beaucoup apprécié et que je prêterai probablement à tour de bras!
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La romancière irlandaise Emma Donoghue a brodé Frog Music à partir d'un fait divers survenu durant l'été 1876 en Amérique. Près de San-Francisco, la jeune et rebelle Jeanne Bonnet, chasseuse de grenouilles qui approvisionnait les restaurateurs locaux, connue pour sa tendance prohibée à s'habiller en homme, fut tuée par balles à travers les fenêtres d'un saloon. Son meurtre ne fut jamais élucidé.

Emma Donoghue, que Wikipédia dépeint comme " l'une des « Quatre » auteurs lesbiens anglo-saxonne ", revisite cette histoire et convoque pour nous l'entourage de Jenny Bonnet et le San Francisco de la seconde moitié du 19ème siècle.
La narration s'intéresse à la toute aussi véritable cocotte Blanche Beunon, témoin des faits, et à ses deux macs, Arthur Denève et Ernest Girard, anciens artistes du cirque d'hiver de Paris. L'écrivaine donne également un aperçu saisissant d'une ville touchée par une épidémie de variole, où les Chinois servent de boucs émissaires. Les institutions pour enfants viennent compléter le portrait d'une époque trouble où la loi du plus fort n'est pas révolue.

Si les personnages de Blanche et de Jenny paraissent trop éduqués pour leur condition et manquent parfois de crédibilité, l'intrigue est parfaitement menée et les personnages secondaires ont beaucoup de présence.
Les 470 pages de Frog Music n'autorisent aucun répit. le roman de Donoghue est comme ce sac renfermant les grenouilles affamées : chacun là-dedans est susceptible d'avoir projeté le dessein de bouffer l'autre.

La quatrième de couverture n'exagère rien lorsqu'elle parle de western technicolor : Emma Donoghue a réalisé un livre dense qui projette ses images panoramiques sur votre imaginaire. Ses personnages ont la consistance savoureuse, (Madame, le cordonnier chinois, le père de Jenny, Gudrun...), ses atmosphères sont inquiétantes (la maison de correction, la nursery). Les scènes d'émeutes, de sexe, ou la chasse à la grenouille dans les marais, tout ça est très bien fichu et prompt à faire parvenir le chant des grenouilles à vos oreilles.

Cet excellent thriller au potentiel cinématographique certain se referme sur une postface intéressante sur les recherches faites par Emma Donoghue.
Merci aux Editions Stock et à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce grand bouquin - et à travers lui cette intéressante auteure.
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Enfin un livre qui sort du lot avec une histoire bien tournée qui nous plonge dans un univers romanesque intéressant ; ce livre a tous les ingrédients d'un bon roman feuilleton avec son lot de personnages pittoresques et de rebondissements. Nous sommes en 1876 à San Francisco, en proie à une épidémie de variole, et l'ambiance de cette ville encore neuve, marquée par la Ruée vers l'or est bien rendue.

L'auteur commence par un coup de feu et l'on pourrait croire que c'est le point d'orgue de l'histoire mais l'astuce est que ce n'est qu'une des rebondissements de ce roman. Blanche Beunon échappe donc à un coup de feu qui n'a pas épargné son amie Jenny. Blanche est une jeune "artiste burlesque", on dirait maintenant un effeuilleuse, qui passe la 3e mi-temps avec des "michetons". Elle subvient ainsi à ses besoins et à ceux d'Arthur, son compagnon, et d'Ernest leur acolyte. Anciens artistes du Cirque d'Hiver, ils ont émigré à San Francisco où tout une communauté de Français occupe Chinatown et ses lieux interlopes.

La rencontre de Jenny Bonnet a déclenché un grand changement dans la vie de Blanche. Jenny s'habille en homme, ne se soucie pas des convenances et pose des questions qui la font réagir. Jenny est un révélateur, c'est à cause d'une de ses remarques que Blanche va s'intéresser à son bébé qui est en "nourrice" et se révolter contre ses "macs". le fond de l'histoire est bien la naissance du sentiment maternel, de l'attachement à ce bébé plutôt moche qui donne la force de se révolter et de contrer l'adversité. Naïve et insouciante, Blanche devient une vraie lionne qui va se battre contre ses hommes, contre la Madame qui l'emploie, va lutter contre les préjugés pour récupérer son bébé et sa liberté.

L'histoire et très riche, l'alternance entre le passé et le présent est un effet de style inutile qui complique un peu la lecture mais ce gros roman nous apporte un réel plaisir de lecture.
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« Certains meurtres gagnent à n'être jamais élucidés, peut-être. Comme certaines cicatrices gagnent à rester dissimulées. »

Nous sommes à San Francisco en 1876. Une ville d'à peine trente ans d'âge.
Une ville toute neuve du bout de la conquête de l'ouest.
Une ville du Far West qui se met debout.

« Le rêve californien tourne court, pour la plupart de ceux qui ont réussi à arriver jusqu'ici...Des fortunes restent à bâtir, mais seuls ceux qui possèdent l'énergie nécessaire y parviendront... »

Une ville du bout du monde.

L'été 1876. San Francisco meurt de chaleur et souffre d'une épidémie de variole.

L'été des lynchages de chinois de Chinatown. La variole c'est eux.

L'été de Blanche la française, danseuse au bordel de Sacramento Street, le « House of Mirrors ».
Et son Arthur...et son Ernest.

Des anciens artistes de cirque qui ont quitté la France pour se refaire une nouvelle vie. Un trio sans foi ni loi.

« Blanche est experte dans l'art d'aguicher. C'est une allumeuse, qui s'y entend comme personne pour faire naître une flamme, la moucher, la rallumer, la souffler à nouveau. »

Et les michetons sont prêts à payer très cher : le jeu en vaut la chandelle.

Le bonheur, presque, parfait.

Un enfant P'tit. L'enfant d'Arthur, le mac-aimé, et de Blanche. Abandonné dans une sorte de « ferme à bébés ».
Pourquoi s'encombrer d'un enfant ?
Le jeu, la danse, l'amour, la liberté n'a pas besoin d'un enfant dans les pattes.

Le bonheur...ou le semblant d'un bonheur.
Après tout ici à San Francisco rien n'est encore vraiment vrai.

Jusqu'au jour où Blanche va rencontrer Jenny la chasseuse de grenouilles habillée en pantalon.
Une sacrée originale celle-là. Une joyeuse emmerdeuse qui roule en Grand-bi un Colt dans la poche.
Sans foi ni toit.

Blanche et Jenny vont se lier d'amitié pour le meilleur et...le pire.

Qui a tué Jenny cette nuit au Eight Mile House près de la gare de San Miguel là où la ville de San Francisco « rend son dernier râle. »

Emma Donoghue va nous chanter une aventure romanesque envoûtante.
Nous plonger au coeur de la ville, aux choeurs des rues.

Et, chers lecteurs, pour notre plus grand plaisir.
Superbe !

« Oh, California,
That's the land for me !
I'm bound for San Francisco
With my washbowl on my knee. »

Un GRAND merci à Babelio et aux éditions Stock pour ce roman reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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San Francisco, 1876. Blanche, jolie danseuse française, chante, danse et séduit les hommes le soir pour faire vivre sa famille. Un jour d'août, elle fait la connaissance de Jenny, troublante chasseuse de grenouilles qui s'habille en homme, circule en grand-bi et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense.

Troisième ouvrage d'Emma Donoghue traduit en français, Frog music est un roman qui n'a rien de conventionnel. D'abord grâce à ses héroïnes, deux jeunes femmes complexes (qui, comme la plupart des personnages, ont réellement existé), bien caractérisées, qui nouent une relation dans une ville atteinte par une grave épidémie de variole. Ensuite par la qualité de son intrigue, très documentée, qui s'appuie sur de nombreux documents d'archives. Chaque chapitre est par exemple bâti autour d'au moins une chanson du répertoire populaire de l'époque, dont il porte le titre.

Tout le livre a ainsi été écrit en portant une réelle attention aux moindres détails. Emma Donoghue va jusqu'à intégrer des termes de l'argot français du dix-neuvième siècle dans son texte, pour rendre son style plus juste et plus efficace. Elle tisse ainsi, mot après mot, une histoire fascinante, qui prend le lecteur dans ses filets dès les premières pages.

Un roman singulier, passionnant.
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J'ai reçu ce roman dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio, et je remercie les éditions Stock pour l'envoi. J'ai lu il y a quelques années Room, du même auteur et j'avais beaucoup apprécié. Cela m'a aidée à aborder favorablement ce nouveau roman, bien que l'étiquette « Western féminin » ne m'emballait pas particulièrement.

C'est en fait une belle histoire de femmes qui, dans la Californie du XIXème siècle, luttent avec les moyens dont elles disposent pour leur liberté, qui s'acharnent à différencier plaisir et exploitation. Blanche doit résoudre le meurtre de Jenny Bannet avant d'être elle-même victime des assassins. L'auteur profite également de ce roman pour dépeindre ce qui était la norme de l'époque (prostitution légale dès 10 ans, instituts pour enfants délinquants…).

Les personnages de ce roman ne sont pas fictifs et ont tous existé, comme le précise la postface du livre, qui donne bon nombre de renseignements sur eux. L'auteur s'est plongée dans les documents d'archive (articles de journaux, essentiellement) disponibles afin de créer son roman, pour coller au plus près de la réalité des faits.

Un roman très intéressant du point de vue historique et qui se lit avec beaucoup d'aisance. Frog Music paraîtra le 22 avril 2015 aux éditions Stock.
Lien : https://lecturepassion.wordp..
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Aviez-vous lu « Room », le best-seller d'Emma Donoghue qui a connu un succès incontestable?

Lorsque Babelio m'a proposé « Frog Music », le dernier roman de cette auteure, je n'ai pas hésité une seule seconde et je remercie les éditions Stock pour cet envoi ainsi que le site Babelio car j'ai passé un excellent moment avec ce nouveau roman.

Tiré de véritables histoires et de personnages ayant réellement existé, Emma Donoghue nous emmène au coeur des États-Unis de la fin du 19ème siècle et plus précisément à San Francisco où la chaleur et l'épidémie de variole font rage.

Nous y faisons la connaissance de Blanche, danseuse burlesque et femme de joie qui, française d'origine, passe des jours heureux en compagnie de ses deux macs, Arthur et Ernest, deux hommes dont les journées se résument à jouer et à boire.

Une rencontre inopinée va pourtant changer le cours de la vie de Blanche: Jenny. Jeune femme chasseuse de grenouilles qui, pour ses préférences vestimentaires masculines, à séjourner plusieures fois en prison. Malgré tout ce qui oppose ces deux femmes, une réelle amitié va naître mais une amitié qui va faire prendre conscience à Blanche que sa vie n'est peut-être pas si rêvée que ça. En effet, l'argent qu'elle gagne va à ses macs et son fils de un an est soi-disant gardé par une nourrice qui s'avère n'être autre qu'un mouroir pour nourrissons.

Décidant de récupérer son fils, Blanche va s'attirer les foudres de ses macs lorsqu'elle commence à imposer son autorité et sa fuite avec Jenny vont l'amener dans un petit hôtel près de la gare San Miguel. N'ayant eu d'autres choix que de partir sans son fils, le quotidien de Blanche devient un enfer empli de doutes quant au sort réservé à son fils resté avec les macs et à ses plans pour tenter de le récupérer sans se faire tuer par Arthur et Ernest.

Mais un scénario tout aussi horrible va plonger Blanche dans le désarroi le plus complet: l'assassinat de Jenny. Qui d'autre qu'Ernest ou Arthur en aurait voulu à la vie de son amie?

Cette amie qui renferme des secrets bien gardés de son vivant et qui vont amener Blanche à faire des découvertes incroyables et presque improbables.

S'en suit alors une détermination chez Blanche pour retrouver le ou les meurtriers de Jenny et récupérer son fils.

Une histoire pleine de rebondissements qui m'a totalement plongée dans le San Francisco de ces années 1870. La crainte et la peur de la variole y sont décrites avec une réalité frissonnante et les difficultés pour survivre et vivre à cette époque forcent le respect.

Je me suis beaucoup prise d'amitié pour Blanche et le fait qu'elle soit le narrateur y contribue beaucoup. Cette danseuse prostituée un peu naïve parfois qui se remet en question à chaque évènement, qui a peur d'être une mauvaise mère d'avoir abandonné son fils dans ce mouroir, qui craint l'attitude d'Arthur à chaque contrariété et qui na pas assez confiance en elle.

En cela, Jenny lui apporte ce qu'elle n'osait pas être, une femme indépendante et sûre d'elle.

De savoir que ces deux femmes ont réellement existé et que cette histoire est vraie bien que romancée m'a rendu ces femmes encore plus respectables qu'elle ne l'étaient déjà.

Un très bon roman d'Emma Donoghue que je conseille largement.

Bonne lecture!


Lien : http://douceurlitteraire.com..
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