Dans sa préface,
Emma Donoghue revient sur le pourquoi de ce recueil.
Egarés comme errance, un mot employé pour des migrants qui ne s'installaient nulle part. La quête n'est pas seulement géographique mais plus profonde chez certains des personnages. Partir pour se construire, pour s'octroyer un nouveau départ qui offre place à tous les rêves. Mais le voyage peut s'avérer douloureux et être synonyme de choix. L'auteur dit très justement : "Malaise. Emerveillement. Mélancolie. Irritation. Soulagement. Honte. Distraction. Nostalgie. Indignation morale. Culpabilité. Les voyageurs sont confrontés à un concentré de sentiments confus qui font la condition humaine". Et l'on retrouve toutes ces émotions dans ces quatorze nouvelles qui mettent en scène des personnes du XVIIe au XXe siècle ayant voyagé. Migrer, partir, laisser son pays natal avec le coeur rempli d'espoir ou de pleurs. Qui dit voyage dit un départ volontaire ou non, le trajet et ses possibles aléas et l'arrivée. Se poser, s'installer dans un nouveau lieu sans oublier pour autant ses racines et quelquefois en n'arrivant pas à s'intégrer.
la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/12/emma-donogue-
egares.html
Lien :
http://fibromaman.blogspot.f..