Le cycle de Barcil : Yuko l'Indomptable

Dès les premières pages, nous plongeons en pleine bataille. Qui sont tous ces gens qui se tirent allègrement dessus à coup de phaser ? Petit à petit, nous comprenons qui sont les gentils, qui sont les méchants.

Vraiment ? Non, en fait.

Comme toujours avec cet auteur, les personnages sont bien plus complexes qu'on le pensait. Avec peu de mots, concis et travaillés, nous en apprenons bien plus qu'il n'y paraît au premier abord.

Jean-Marc Dopffer s'est approprié le genre des nouvelles avec brio. Aucun temps mort dans ces aventures, toutes centrées sur le même monde. Chacune raconte un personnage, une histoire. Et pourtant, nous en apprenons un peu plus, à chaque fois, sur ce monde de Barcil.

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7ème Tome de la saga " le cycle de Barcil ", je retrouve la plume de Jean-Marc Dopffer avec plaisir.

Cette fois nous sommes avec Yuko, capitaine de l'escouade des Confins, une jeune femme qui ne s'en laisse pas compter.
Elle est courageuse, volontaire, un soldat qui sait mener ses hommes au combat.
Après une mission un peu houleuse les voilà de retour vers Barcil, avec à leur bord quelques prisonniers, dont le chef de la compagnie Saphir, Wooley.

Mais tout ne se passe pas comme prévu.
En arrivant en vue de Barcil, une surprise les attend.

Yuko va devoir faire face à une catastrophe et affronter ses préjugés envers Wooley.
Peut être que l'on ne connaît pas assez ses ennemis.

Cette fois encore, Jean-Marc Dopffer à écrit une très belle histoire qui malgré son court format nous donne une belle leçon de vie.
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Fan de science-fiction et de space opéra, j'ai tout de suite accepté quand Jean-Marc Dopffer m'a proposé de lire sa nouvelle “Yuko l'Indomptable” dont la couverture m'a tout de suite happée.

Nous suivons Yuko qui est à la tête de l'Escouade des confins. Cette escouade est chargée de la sécurité des équipes d'exploration minière dispersées dans le système solaire de Barcil, sa planète d'origine. En effet, ces planètes minières produisent un minerai très précieux convoité par les pirates de la Compagnie Saphir qui s'en emparent par la violence. Au terme d'une énième bataille, Yuko arrive à capturer le chef de cette compagnie, et elle décide de rentrer sur Barcil pour le livrer aux autorités. Mais une fois arrivée sur place, une mauvaise surprise l'attend…

Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur qui est très fluide et dont chaque mot est bien choisi. Cette nouvelle a été très agréable à lire et j'ai tout compris, même quand il y avait des descriptions assez techniques.

L'histoire en elle-même m'a beaucoup plu sur les ¾ de la nouvelle. Je me dirigeais vraiment vers un coup de coeur. L'auteur a fait preuve d'une grande imagination pour la mise en place de son intrigue, qui aurait pu largement donner lieu à un roman. Malheureusement, le dernier quart de la nouvelle a fait chuter mon enthousiasme par un problème de temporalité et par sa précipitation. En effet, j'ai trouvé la conclusion de cette nouvelle très rapide et un brin moralisatrice. Cette morale, que l'on pourrait substituer à notre propre civilisation, n'était pas ce que j'avais envie de lire en ce moment.

Bref, ce fut pour moi une lecture en demi-teinte qui pourrait plaire aux adeptes des nouvelles. Pour ma part, je vais passer mon chemin pour le reste des nouvelles du cycle de Barcil, mais je serais dispo si l'auteur me propose le même style en format roman !
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Le Cycle de Barcyl se présente sous formes de nouvelles SF, centrées sur des personnages qui évoluent dans un même univers. Chacune peut se lire indépendamment l'une de l'autre. Je suis curieuse d'en découvrir d'autres pour voir comment elles se complètent et abordent l'univers de Barcyl. Il s'agit de nouvelles plutôt longues : une centaine de pages environ pour la version numérique de celui ci.
J'avoue que la couverture de cette nouvelle me plaît beaucoup. le personnage de Yuko en impose dès l'illustration de couv. et elle m'a intriguée dès le départ. le résumé propose ne dévoile pas beaucoup l'intrigue, car il garde le suspense d'un récit plein de surprises. Je vais vraiment essayer de ne rien spoiler dans cette chronique afin de ne pas vous gâcher une prochaine lecture.

Yuko est vraiment un personnage féminin fort, comme on aime en découvrir dans un récit SF. Dommage qu'elle soit entourée essentiellement d'hommes, mais ce personnage féminin est vraiment bien mis en valeur et ça fait plaisir.
Yuko est capitaine de l'escouade des Confins, chargée de protéger les exploitations minières de Saliout, riche en matières nécessaires à l'humanité, contre la piraterie. Son objectif, coincer le pirate Wooley, au côtés du caporal Derekas et rentrer à Astragan sur Barcil, pour retrouver sa famille. Évidemment, tout ne se passe pas comme prévu et le récit ne manque pas de retournements de situation.

Yuko est un excellent capitaine, malgré son surnom d'indomptable, qui lui est attribué parce que rien ne peut la faire ployer quand elle se fixe un objectif. Elle fait ce qui lui semble juste et prend des décisions selon ce principe, quand les difficultés se présentent, même si ce n'est pas toujours sans risque. Pragmatique, parfois légèrement arrogante, mais campée sur ses valeurs et ses convictions, elle n'hésite pas à faire front devant l'adversaire ou devant les hommes qui la défient. Son calme et son charisme lui assurent une autorité sans faille. Sa détermination reste intraitable tout le long du récit, malgré les événements difficiles qu'elle et ses compagnons doivent confronter.
Derekas, son caporal est bien présent dans le récit, mais les soldats de l'escouade ne représentent qu'une extension de Yuko. D'autres personnages vont se greffer au récit, mais ne sont pas bien nombreux, ce qui convient parfaitement au format « nouvelle ».
Aucun autre ne vient voler la vedette à Yuko, l'héroïne du récit, qu'on admire et apprécie sans mal. Cependant, des alliances aussi improbables qu'inattendues se mettent en place et même si les relations entre personnages ne sont pas approfondies, elles s'avèrent fort intéressantes

Ce récit de science fiction sait mêler, des descriptions riches de planètes appartenant à un univers bien organisé (que ce soit Saliout et ses terres arides et austères ou Barcil), mais aussi de l'action, des affrontements et réflexions plus politiques et idéologiques, ainsi qu'une technologie bien intégrée, facilement compréhensible et cohérente.
La narration énergique et efficace se déroule et s'adapte aux retournements de situation qui nous surprennent tout autant que les personnages. L'auteur sait nous garder en haleine sur ce récit court et j'avoue que j'aimerai bien découvrir une suite dévoilant le destin de Yuko, tant j'ai aimé ce personnage.

En conclusion, cette nouvelle de SF assez classique met en valeur un personnage féminin très bien caractérisé. Yuko est forte, juste et indomptable du début à la fin du récit. Les surprises ne manquent pas et confèrent à la lecture un développement intéressant et très prenant.
J'ai beaucoup aimé cette lecture et je lirai d'autres nouvelles de l'univers avec plaisir.
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Je remercie tout d'abord l'auteur de m'avoir proposé sa nouvelle en service presse.
Je ne connaissais pas l'auteur mais comme je suis une férue de science-fiction et de dystopie ça tombait parfaitement.
Me voilà donc enrôlée aux côté de Yuko L'indomptable de l'Escouade des Confins sur le Sélène, après avoir fini une mission sur Saliout, elle rentre avec son équipage vers Barcil. Malheureusement en arrivant sur place ils vont être confrontés à un incident qui va les empêcher en toute sécurité. Je ne vais pas vous en dire plus car sinon il n'y aura aucun plaisir à la lire.
J'ai eu vraiment beaucoup de plaisir à découvrir cet univers très bien décrit. Comme c'est un format « nouvelle » l'auteur ne peut pas s'attarder sur tout et je pense que la compréhension de son univers était très importante, et il l'a fait très bien. Les personnages principaux et secondaires sont moins fouillés, juste ce qu'il faut pour se faire une idée. le déroulé de l'histoire est maîtrisé, on comprend au fur et à mesure de leurs pérégrinations, il y a un enjeu important et un certain suspens. le lecteur vit l'aventure en direct, dans le feu de l'action, c'est comme participé à l'aventure.
L'écriture est agréable, il n'y a pas de temps mort, tout s'enchaîne avec fluidité. le peu de personnages et la clarté de la plume facilitent la lecture.
Les personnages quels qu'ils soient ont tous une partie bionique : une main, les poumons, une puce dans le cerveau (Yuko). Yuko est le commandant de l'Escouade, femme de caractère au milieu des hommes.
La fin est surprenante, ça m'a beaucoup plu.
Je vais bien évidemment lire les autres nouvelles avec grand plaisir.