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EAN : 9782363391186
256 pages
Finitude (22/08/2019)
4.16/5   449 notes
Résumé :
"Le Maroc, c’est un pays dont j’ai hérité un prénom que je passe ma vie à épeler et un bronzage permanent qui supporte mal l’hiver à Paris, surtout quand il s’agissait de trouver un petit boulot pour payer mes études."

Marwan et ses deux frères ne comprennent pas. Mais ­pourquoi leur père, garagiste à Clichy, souhaitait-il être enterré à Casablanca ? Comme si le chagrin ne suffisait pas. Pourquoi leur imposer ça. C’est Marwan qui ira. C’est lui qui ac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (126) Voir plus Ajouter une critique
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Un destin écrit sur une trentaine d'années, peut voir son parcours totalement infléchi par les aléas de notre condition de mortel.


L'histoire d'une famille s'accommode des non-dits, comblés par ce que l'imagination attribue à la logique, jusqu'à ce qu'un événement vienne bouleverser les bases de l'édifice. Pour Marwan, c'est le décès subit du père avant ses soixante ans, à l'issue d'une vie de labeur incessant. le dernier souhait de l'homme, être enterré à Casablanca, qu'il a quitté des décennies plus tôt, vient semer le trouble parmi ses trois fils, dont l'entente laisse à désirer.

Marwan est celui qui accompagnera la sépulture en avion, avec Kabic, l'ami de toujours, compagnon d'émigration du défunt. La famille se retrouvera à Casa pour suivre les rites et la tradition qui entoure les décès. Mais plus qu'un dernier hommage rendu au père, c'est un rendez-vous avec l'histoire de sa famille, bien loin de ce qu'il imaginait.

Le récit est émouvant, l'auteur sait transmettre les sentiments qui animent les personnages. Les révélations sont distillées après avoir été suggérées, suscitant une attente propice à l'envie trouver les pages.

C'et aussi l'occasion de rendre compte de la difficulté persistante pour toute cette génération « issue de l'immigration » d'être serein vis à vis de son identité. Avec un sentiment d'usurpation que ce soit dans le pays d'origine de la famille ou dans la contrée d'adoption, au terme d'un parcours souvent complexe.

Le regard posé sur les coutumes marocaines autour du deuil, jugé par le fils qui se sent français avant tout, est doublement interessant. On se plie aux rites pour ne pas blesser les proches, malgré le sentiment de ne pas porter au défunt tout le respect dont d'autres coutumes donneraient l'illusion.

Un roman digne et perspicace.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Nés en région parisienne, Ali, Marwan et Foued, respectivement avocat, agrégé d'histoire et brillant étudiant, font la fierté de leurs parents qui, immigrés marocains menant une vie modeste à Clichy, ont tout sacrifié à la réussite de leurs fils. Quelle n'est pas la stupéfaction des trois frères, élevés dans l'obsession de leur intégration française, lorsqu'à son décès, leur père leur laisse des instructions précises en vue de son inhumation à Casablanca. le voyage et la cérémonie seront l'occasion, pour Marwan en particulier, d'une confrontation avec l'histoire familiale, pleine de secrets longtemps tus, et d'une réconciliation, enfin, des deux parts de son identité.


L'on ne cesse de s'étonner, au long de cette lecture, de ce que l'auteur n'ait aucune racine marocaine et que ses personnages soient fictifs, tant la justesse du roman évoque une authenticité autobiographique. Aux côtés de Marwan, le lecteur explore un Maroc restitué avec une vividité qui l'enveloppe de couleurs, de bruits et d'odeurs. Dans ce cadre et dans un contexte douloureux de deuil familial qui nous fait par ailleurs découvrir les rites funéraires musulmans, se dévoilent peu à peu pour Marwan des facettes insoupçonnées de ses parents, grands-parents et autres membres de la famille, tous unis par un drame et un secret dont il était bien loin de se douter de leurs répercussions sur sa propre existence. Tout en pudeur et en finesse et avec une intensité dramatique croissante, le récit nous fait ressentir les déchirures et les tiraillements schizophrènes de l'exil et de l‘appartenance biculturelle, la complexité pour les émigrés et leurs descendants des rapports à leurs origines, et leur éternelle sensation d'être étrangers partout.


Superbement écrit et d'une parfaite justesse, ce premier roman pétri de délicatesse et de subtilité nous livre une exploration sensible, émouvante et captivante du thème de l'identité, des racines et de l'appartenance culturelle. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Une couverture esthétiquement réussie, un titre énigmatique....Être ou suivre ? Une note plutôt flatteuse décernée par les amies et amis babeliotes , et me voici lancé à la découverte d'un roman qui , au final , m'a complètement séduit .
Tarek est garagiste à Clichy , Clichy , ville rejointe lorsqu'il a quitté le Maroc avec son épouse. Intégration réussie. Trois fils , Ali , avocat , Marwan, prof d'histoire géo agrégé et Foued lancé sur les traces de ses frères . Des épouses , copines françaises , la langue française , une bi- nationalité assumée mais une certitude : " notre pays , c'est la France , nous sommes français " .....et le Maroc n'occupe qu'une place minime dans les pensées des garçons. Tout juste un lieu occasionnel de vacances , et encore ....Il y a bien la grand - mère Mi Lalla mais.... Ainsi va la vie jusqu'à ce terrible jour où, à cinquante quatre ans , Tarek est terrassé par une crise cardiaque ..Le désarroi est immense , il devient gouffre lorsque les enfants découvrent ses dernières volontés, reposer au...Maroc . C'est un tsunami qui vient s'abattre sur la famille , un tsunami déconcertant, troublant ,traumatisant .
Dés lors , on va suivre toutes les péripéties des trois frères pour assumer les dernières volontés de Tarek . le retour dans un pays qui , s'ils ne le considèrent pas comme le leur , ne les accueille pas non plus à bras ouverts . Rien ne sera facile , il faudra pour les uns et les autres avancer à petits pas dans un monde qui , s'il n'est pas forcément hostile , n'ouvre plus facilement ses portes à ceux qui l'ont déserté . On apprend énormément de choses très intéressantes sur la vie quotidienne à Casablanca , les coutumes funéraires notamment , les relations avec la famille .... Tout est bien placé dans le contexte, l'écriture est fluide , belle , simple mais efficace et les principaux personnages , les trois frères, ne manquent pas de personnalité ni de charisme et leurs relations complexes ne peuvent que nous émouvoir. Les autres personnages, Aminé, Kabic ,Mi Lalla , méritent aussi toute notre attention en raison de leurs caractères bien prononcés d'où jaillissent des étincelles de bonheur et de générosité . Et puis , et puis , il y aura la découverte de ce secret de famille dont personne n'a jamais percé le mystère, un secret de famille qui , une fois révélé pourrait remettre bien des choses en question mais , je ne vous en dirai pas plus si ce n'est que ce livre m'a transporté, pas de pathos , pas de " monde des Bisounours " , des situations dramatiques ou amusantes , un livre de sagesse , de respect qui analyse avec finesse la complexité des relations familiales et les difficultés à faire face aux origines et à la quête d'identité .
Un roman qui , à n'en point douter , fera partie de mes meilleures lectures de l'année, cette satanée année 2020 qui nous a offert si peu sur le plan culturel .
Un premier roman délicat et poignant , une belle histoire , une réussite pour moi , mais , comme je vous le dis souvent , ce n' est là que mon modeste avis.
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Un tout premier roman aussi lumineux , coloré que d'une simplicité
confondante... à l'image parfaitement en harmonie avec sa couverture
flamboyeusement épurée...

"Et puis il fallait gagner sa vie. L'université, c'était pas pour les manoeuvres. La bibliothèque non plus, mais Kabic avait été mordu par la passion de la lecture. Il ne s'est jamais laissé dissuader par les railleries des autres blouses grises à la cantine de l'usine. Pourtant, les commentaires fusaient tant et plus lorsqu'il sortait un livre et s'isolait dans un coin pendant
les quinze dernières minutes de la pause déjeuner. (...)
Lui qui a traversé la vie sans diplômes, sans carrière et sans le sou ; Diogène marocain échoué à Clichy. Il a pourtant guidé mes pas, ceux de mes frères et ceux de mes parents qui n'auraient jamais quitté leur destin si Kabic n'avait, le premier, creusé un sillon d'espoir vers la France." (p. 88)

Un passage magnifique qui donne bien le ton de ce premier roman plein de tendresse , de bienveillance et de leçons de vie positives... Un très beau roman... inspiré par l'histoire "vraie" survenue à un ami d'Olivier Dorchamps....
Un livre noté depuis sa parution, que j'ai enfin lu, avec enthousiasme... Un texte chaleureux qui fait du bien, qui m'a de plus, appris des éléments des traditions, usages marocains...

L'histoire est celle de trois frères adultes, assommés par la mort subite de leur père, d'origine marocaine, ayant vécu la majeure partie de son existence en France, qui a monté son garage, a trimé pour sa femme, ses trois fils, qui sont sa fierté. Ali, devenu avocat, son jumeau, Marwan,
prof d'histoire-géo (qui sera "notre" narrateur), et le cadet, Foued, encore à la Fac...
Les 3 frères seront bien perplexes quand ils apprendront que leur père souhaite être enterré au Maroc!

C'est Marwan qui a été choisi pour raccompagner la dépouille paternelle "au bled"... Les autres frères et la mère prendront la route.... pour le rejoindre !

Un récit très addictif, prenant.... sur les attachements qui nous construisent, qui "font" ce que nous devenons... sur les secrets de famille qui peuvent "miner" des générations durant...

"Comme souvent avec les secrets, ça a commencé par un incident incroyable, bien que banal à l'époque. Et comme souvent avec les secrets, on l'a enveloppé dans plusieurs couches de honte, et des vies entières, jusqu'à la mienne, en ont été tapissées." (p. 196)

Je ne raconterai pas plus, car il y a un vrai suspens... qui durera jusqu'à l'ultime moment de cette narration.

Une très bouleversante lecture qui fait un bien fou, pleine de respect, de tendresse pour les siens et les Anciens, ainsi qu'une ode convaincante à l'Amitié et à la Fraternité !

Récit habilement "simple", qui parle de la famille, du sentiment d'exil, de la nostalgie pour sa terre et celle de ses ancêtres !Il est également et inévitablement question de tous "nos" petits racismes "ordinaires" , de la notion bien complexe et ambiguë de "l'identité nationale"!!

Un immense MERCI à l'auteur...ainsi qu'à la qualité constante des choix littéraires des éditions Finitude !... J'allais oublier de noter la beauté du titre qui rend en si peu de mots la densité humaine de ce premier "roman"
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"Avec "CEUX QUE JE SUIS" le franco britannique , exilé parisien à Londres depuis plus 20 ans, Olivier DORCHAMPS nous raconte une quête identitaire sur le rapport complexe aux origines.

En suivant nos pas dans ceux de Marwan, on découvre avec lui l'histoire de ses parents, de sa famille, de ses origines. Au fil des pages se dénouent les fils d'une histoire familiale dont ,le rapport au pays, soit la France ou le Maroc, est différent d'une génération à une autre .

Dans ce récit doux et sensible aux entrées multiples, il est question de double culture et de cet héritage familial qui fait de nous ce que l'on est ( d'où le titre) à travers un récit écrit avec une grande sensibilité et une simplicité donnant lieu à des scénes souvent savoureuses.

Olivier Dorchamps écrit avec des mots choisis cette subtile et profonde réflexion sur l'identité et ce qu'on reçoit des générations passées.

« Mon père ne s'était jamais fait naturaliser. Il disait qu'à la douane, que ce soit à Paris ou à Casa, il serait toujours un Marocain en exil, jamais un Français en vacances, alors à quoi bon ? »
Ceux que je suis est un roman aux entrées multiples. À la pudique chronique familiale sur le deuil s'ajoute une touchante évocation du déracinement et du rapport complexe aux origines.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (3)
Liberation
30 septembre 2019
Le fils redécouvre ses parents qui se sont sacrifiés au nom d’une vie en France et admire leur douce résistance quotidienne au patriarcat. La disparition du père fait aussi s’envoler des secrets du passé. Une histoire de résilience, de famille et d’amitié à l’ombre des orangers. Premier roman.
Lire la critique sur le site : Liberation
LaLibreBelgique
30 septembre 2019
Petit-fils d’une grand-mère gantoise et d’un grand-père magistrat en Côte d’Ivoire et au Cameroun, neveu d’un oncle qui a vu le jour au Cameroun, né en France, domicilié en Angleterre, boxeur à ses heures, avocat avant de devenir écrivain, Olivier Dorchamps cumule les identités.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Bibliobs
10 septembre 2019
Un roman dont on goûte d’autant plus la justesse et la finesse qu’il aborde des sujets délicats : la schizophrénie de la double identité (ici, française et marocaine), le rapport complexe des immigrés avec leurs origines et les rituels musulmans du deuil.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (129) Voir plus Ajouter une citation
Dans une société où l’arrivée d’un fils est toujours fêtée et celle d’une fille est maudite, la virginité exerce une dictature à laquelle les femmes n’ont d’autre choix que de se soumettre. La tradition a la vie dure, et si le Coran recommande à tous l’abstinence jusqu’au mariage, celle-ci n’est imposée qu’aux femmes. Dans une paradoxale ironie, rester pure permet aux jeunes filles de manipuler le joug des hommes et de s’élever socialement même si, la plupart du temps, leurs pères ou leurs frères se chargeront de négocier leur virginité au plus offrant. C’est la seule richesse qui ne se préoccupe ni de la naissance, ni de la fortune de celle qui la possède. Même si les filles ont moins de scrupules à la perdre de nos jours, elles savent que leurs chances de trouver un mari en dépendent. Aujourd’hui, bien sûr, une simple opération chirurgicale permet de redevenir vierge et celles qui peuvent se l’offrir n’hésitent pas à se faire recoudre l’hymen à grands frais. Pour les autres, la majorité miséreuse, on trouve sur les marchés de petites poches de sang de poulet que la mondialisation importe de Chine. Une seule, judicieusement placée, suffira à donner le change. Elle crèvera sous l’acharnement plus ou moins expert du jeune marié, libérant la précieuse goutte de sang, honneur des deux familles, que les draps nuptiaux auront vite fait d’absorber. Pas de pitié cependant si la supercherie est découverte ! À peine épousée, la jeune mariée finira battue, répudiée et endossera la hchouma1 pour le reste de son existence.
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Et puis il fallait gagner sa vie. L'université, c'était pas pour les manoeuvres. La bibliothèque non plus, mais Kabic avait été mordu par la passion de la lecture. Il ne s'est jamais laissé dissuader par les railleries des autres blouses grises à la cantine de l'usine. Pourtant, les commentaires fusaient tant et plus lorsqu'il sortait un livre et s'isolait dans un coin pendant les quinze dernières minutes de la pause déjeuner. (...)
Lui qui a traversé la vie sans diplômes, sans carrière et sans le sou ; Diogène marocain échoué à Clichy. Il a pourtant guidé mes pas, ceux de mes frères et ceux de mes parents qui n'auraient jamais quitté leur destin si Kabic n'avait, le premier, creusé un sillon d'espoir vers la France. (p. 88)
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Llâ, llâ ! Non ! tu dois la garder. C’est toi que ton père a choisi pour rentrer chez lui. C’est ton héritage. De l’avoir revue me suffit. De l’avoir touchée et respirée, ça me rappelle de bons souvenirs. Toi, tu vas avoir besoin d’elle pour t’en forger de nouveaux. Et parfois, toi aussi tu l’ouvriras pour retrouver des odeurs oubliées, celle du Maroc ct celle de la France qui s’y mélangent si bien. Et celles de ton père aussi. Tu en as plus besoin que moi, Marwan. Elle me sourit sous l’œil protecteur de Kabic qui s’est assis à ses côtés sur le petit canapé près de la fenêtre, dans la caresse bienveillante du soleil. Quand je parle, même en arabe, Kabic traduit à l’oreille de ma grand-mère. C’est la première fois que je ressens à ce point la barrière de la langue comme un handicap. Je ne peux ni partager ma peine, ni prendre sur moi celle d ema petite grand-mère dont la fragilité m’émeut. p. 169
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Il (mon père) lisait peu et mal et en souffrait. Ça ne l’empêchait pas d’être philosophe, un philosophe sans mots mais pas sans vérités. Combien de Voltaire finissent mécaniciens parce qu’ils sont nés plus près d’un garage que d’une école ?
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P16
« Pourtant il ne nous a jamais raconté nos racines. Ma mère et lui espéraient sans doute que nous deviendrions des français modèles, que nous prendrions moins de coups qu’eux. Eux, qui étaient arrivé de là-bas »

P 44
« Oui, c’est à vous ; à vous d’offrir à Maman le réconfort de l’amitié, de lui enseigner la solitude, de lui faire aimer le souvenir »

P 50
« Ce jour-là, grâce à mon frère jumeau, j’ai réalisé que la plus grande honte, ce n’est pas d’avoir dit ou fait quelque chose que l’on regrette. Ce n’est pas non plus l’embarras que l’on peut ressentir pour ses parents ou ses origines. Non. C’est celle que l’on éprouve vis-à-vis de soi-même. La plus grande honte, c’est d’avoir honte de qui l’on est. »

P 51
« C’est un homme intègre. Un homme intègre qui a ses doutes quant à l’intégration et ses certitudes quant à l’intégrisme »

P 111
« Depuis la mort de mon père, j’ai pris conscience que le temps qui passe, c’est le temps qu’il reste »

P 164
« Tout me choque ici, ce n’est plus le Maroc de mon enfance. Mais le bon vieux temps c’est toujours le temps d’avant, non ? Que l’on soit Français ou Marocain. Passé un certain âge, on ne vit que des souvenirs que l’on idéalise. »

P 196
« Et comme souvent avec les secrets, on l’a enveloppé dans plusieurs couches de honte, et des vies entières, jusqu’à la mienne, en ont été tapissées. »

P 250
« Je remercie en silence mon père de m’avoir fait venir jusqu’ici pour comprendre qui je suis. Non pas comprendre. Apprendre. »
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Olivier Dorchamps vous présente son ouvrage "Fuir l'Eden" aux éditions Finitude.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2607116/olivier-dorchamps-fuir-l-eden
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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